
Nous avons vu dans l’article précédent ce qu’est le doute de soi, ses causes profondes et l’impact qu’il peut avoir sur nos vies. Si vous vous reconnaissez dans cette spirale de l’incertitude et que vous vous sentez perdu(e) dans votre cheminement personnel et professionnel, cet article est pour vous.
Je partage ici quelques pistes et astuces « antidotes » pour vous aider à vaincre le doute de soi afin que vous puissiez vous reconnecter à ce qui est important pour vous et avancer. Ce n’est pas un défaut, mais une pensée.
Le doute de soi est souvent perçu comme un signal d’arrêt, une preuve de notre incapacité ou de l’impossibilité d’atteindre nos objectifs.
Cependant, cette perception est non seulement fausse, mais elle est le principal piège qui nous empêche d’évoluer.
Le doute de soi n’est pas un défaut de caractère, mais un phénomène naturel qui accompagne toute croissance et toute ambition significative.
Mon premier antidote pour t’affranchir du doute de soi, est de prendre conscience que le doute est une pensée que tu choisis de croire, et non une vérité absolue.
Le doute de soi n’est pas un fait. C’est une simple phrase dans ta tête.
D’abord, tu dois reconnaître ta pensée de doute de soi, et ce n’est pas facile parce que le doute te fera croire que c’est vrai et que c’est la réalité, et que tu es juste réaliste.
Une façon de le reconnaître est de penser tout de suite à quelque chose que tu veux vraiment.
Maintenant, immédiatement, une fois que tu commences à rêver de cela et à penser à l’avoir, ton cerveau va faire : « Erreur, doute de soi, doute de soi, doute de soi. » Ces pensées vont surgir.
Ne t’y trompe pas. Ce ne sont que des pensées.
>Sors ton journal (Journaling). Écris quelles sont les pensées qui surgissent quand tu doutes de toi. Pour en savoir plus sur les bienfaits du journaling sur la gestion du stress, je te renvoie à cet article
Qu’est-ce que tu ressens ? Comment tu agis ? Qu’est-ce que tu n’oses plus faire ?
Mon exemple personnel :
Il m’est arrivé d’écrire « Je veux 10 nouvelles clientes d’ici la fin du mois ». Immédiatement, j’ai eu toutes ces
pensées comme :
Quand je me relis, je me sens juste découragée et remplie de doutes. Je réagis d’une manière qui fait remonter plus de doute en moi.
Une fois que tu reconnais ce schéma de pensées, c’est là que tu reprends ton pouvoir. Tu peux décider si tu veux continuer à t’attacher à ces pensées ou si tu choisis de les changer. Veux-tu penser que tu ne peux pas quitter ton emploi actuel ? Veux-tu penser que tu n’es pas capable d’atteindre ce que tu veux atteindre ? Parce que si ce n’est qu’une pensée… tu peux choisir d’en créer une nouvelle. Cette étape nécessite un gros effort, mais elle est essentielle.
Le passage du doute à la confiance n’est pas un événement magique, mais le résultat d’un processus délibéré et laborieux. Il commence en choisissant la détermination plutôt que la facilité, en rejetant l’idée que le succès devrait être un droit acquis sans effort.
L’étape cruciale consiste à te promettre de tenter l’action répétitivement, même si la voix intérieure crie à l’imposture. Cette répétition bâtit la capacité à deux niveaux : 1. Elle renforce d’abord le muscle de la compétence technique ou professionnelle. 2. Mais surtout, elle reprogramme le cerveau. Chaque micro-action répétée en dépit du doute génère de la preuve tangible contre l’ancienne croyance. L’effort régulier devient ainsi l’unique chemin vers l’évolution, non seulement en atteignant des objectifs, mais en transformant fondamentalement ton opinion de toi-même : de l’impuissance à la fiabilité personnelle.
Cette répétition bâtit la capacité à deux niveaux :
Le troisième antidote est de choisir ta confiance. Car comme le doute de soi, la confiance en soi est un choix. La confiance n’est pas un trait de personnalité. C’est une décision. Quelle opinion veux-tu entretenir de toi ? Laquelle va te propulser ? Laquelle va nourrir ton élan ? Tu peux choisir une pensée qui t’élève… exactement comme tu choisis une tenue le matin. Lorsque tu décides délibérément quelle opinion de toi-même tu veux entretenir pour alimenter ton élan, tu reprends le pouvoir.
Chaque obstacle sur ton chemin n’est pas un motif de recul, mais une opportunité de choisir entre la spirale du doute et celle de l’évolution. Cela exige un effort constant :
Faire attention à tes schémas mentaux.
Remarquer les négativités.
Les remplacer délibérément par une croyance forte en ton potentiel.
Cette confiance en soi, active et déterminée, est le véritable moteur qui te permet de dépasser les défis, de construire un avenir qui ne soit pas défini par le doute du passé, mais par ton engagement.Chaque obstacle sur ton chemin n’est pas un motif de recul, mais une opportunité de choisir entre la spirale du doute et celle de l’évolutionTu dois rejeter l’illusion d’une vie facile et l’attente d’un sauveur. Au contraire, c’est en générant toi-même cette confiance par la pensée et l’engagement que tu inspires l’action.
Le doute n’est pas à combattre. Il peut devenir un guide.
Le doute n’est pas un simple obstacle à surmonter. Selon de récentes recherches en psychologie et neurosciences, il peut également être une ressource précieuse qui affine ton discernement et stimule ta croissance personnelle.
Au lieu de t’identifier à lui ou de chercher à le supprimer, apprendre à observer le doute comme un signal peut transformer la façon de traverser les périodes de remise en question.
Cette posture d’observateur favorise une meilleure connaissance de soi et permet de progresser avec plus de clarté, en développant tolérance et respect envers tes propres incertitudes.
Les pratiques de mindfulness t’aident à accueillir tes pensées de doute sans jugement, à les observer comme des phénomènespassagers du mental et à diminuer leur pouvoir anxiogène.
Cela favorise la désidentification : le doute est posé à distance et n’envahit plus toute ton identité.
De nombreuses études montrent que la méditation réduit l’impulsivité du système d’alerte et améliore la gestion émotionnelle.
T’imaginer atteindre tes objectifs malgré le doute aide à reconfigurer tes automatismes mentaux vers des scénarios optimistes, ce qui augmente ton estime de toi et ta capacité d’action dans la durée.
Les modèles en psychologie positive montrent que l’activation d’images mentales rassurantes stimule la motivation et réduit les effets du syndrome de l’imposteur.
Mettre par écrit tes questionnements et tes peurs permet de donner du sens au doute, de clarifier tes véritables besoins et de ne pas laisser tourner « en boucle » les pensées toxiques.
L’écriture t’offre un espace sécurisé pour reconnaître tes zones de fragilité tout en consolidant ton estime de toi par une prise de recul réflexive.
La théorie de l’exposition graduée en coaching et en TCC suggère qu’agir petit à petit face à la zone de doute libère la confiance et montre, par l’expérience, que tu es capable d’avancer même si tout n’est pas certain.
Chaque pas, même minuscule, est une victoire sur l’indécision etla peur de l’échec.
Le doute de soi expose tes rêves et t’offre une occasion unique :
soit tu te laisses améliorer en cédant au doute et à l’inaction,
soit tu t’améliores en le surmontant.
Le doute met en lumière ce qui compte vraiment pour toi.
Et tu as alors deux choix :
Chaque fois que tu traverses le doute, tu deviens quelqu’un d’un peu plus fort, un peu plus confiant, un peu plus aligné avec la vie que tu veux vraiment.
La confiance se construit. Le doute se traverse.
Et ta prochaine grande évolution t’attend de l’autre côté.
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La première étape commence par un choix. Le tien.
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