Mois : mai 2023

  • Conseils pour surmonter le doute de soi lors de la transition de carrière des doctorants

    Conseils pour surmonter le doute de soi lors de la transition de carrière des doctorants

    La vie est parsemée de moments d’incertitude et de doute.

    Et il n’y a pas de période plus propice à ces sentiments que lorsque l’on se trouve à la croisée des chemins de sa carrière. 

    Pour moi, le doute de soi a été un des plus gros défis que j’avais à affronter.

    Après chaque envoi de CV sans réponse 🙁 mon estime de soi en prenait un coup. 

    Après chacun des entretiens d’embauche sans suite 😪 la confiance en moi s’ébranlait un peu plus.

    Mon premier réflexe à chaque rejet ou échec était de me blâmer. Je remettais alors tout en cause mon CV, mon expérience et ma légitimité de trouver un emploi dans le privé.

    Au lieu de prendre le processus de recherche d’emploi pour ce qu’il est (honnêtement, c’est un peu la jungle), et  bien non, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas chez moi. Bref que j’étais LE PROBLÈME !

    Aujourd’hui je sais combien le doute de soi peut-être un frein à une transition de carrière réussie. 

    La vie professionnelle, qu’on soit en poste, en recherche d’emploi, en reconversion, ou en création d’entreprise, nous réserve suffisamment de hauts et de bas pour que, de temps à autres, le doute insidieux s’immisce par les plus petites fissures de la confiance en soi.

    On se décourage, on a plus envie de rester sous la couette en mode hibernation que de prendre la moindre décision ou de poser la moindre action😫

    Le doute peut alors  limiter vos opportunités en réduisant le nombre de postes que vous convoitez. Votre discours interne très négatif sur vous-même finit par se répercuter sur d’autres aspects de votre vie. 

    La bonne nouvelle c’est que vous pouvez apprendre à le surmonter ! 💪

    Lorsque vous surmontez le doute, votre bien-être s’améliore et vous permettez à de nouvelles opportunités de se présenter sans crainte.

    Dans ce qui suit je vous explique ce qu’est le doute de soi et comment vous pouvez apprendre à le surmonter.

    Qu’est ce le doute ?

    En tant que docteur en recherche d’emploi, vous avez probablement consacré des années à approfondir vos connaissances et à acquérir une expertise précieuse dans votre domaine de recherche. Cependant, malgré votre formation et vos compétences, vous doutez de vous-même lorsque vous vous lancez dans cette nouvelle étape de votre vie.

    Alors c’est quoi le doute de soi?

    Le doute de soi peut être défini comme un état d’incertitude quant à la véracité d’une chose (Braslow, Guerrettaz, Arkin, & Oleson, 2012). Il peut s’agir de nos pensées, de nos croyances, de nos émotions, de nos opinions, de nos décisions, de notre vision de nous-mêmes ou de toute « vérité » que nous avons en tête. Nous avons le sentiment de ne pas être stables. Cependant, les chercheurs suggèrent également que le doute de soi implique spécifiquement la remise en question de notre propre compétence (Braslow, Guerrettaz, Arkin, & Oleson, 2012).

    Le doute de soi est une émotion qui va avoir tendance à créer chez nous une inaction ( donc pas de résultat) ou un résultat que nous jugeons de négatif. Dans ce cas de figure c’est une émotion qui ne vous sert pas au contraire c’est un obstacle sérieux pour une transition de carrière réussie.

    Lorsque nous ne voyons pas nos propres qualités, il est difficile de rester motivé. Nous pouvons croire que nous n’atteindrons jamais nos objectifs, que nous n’avons pas de talent, que nous ne sommes pas dignes du poste convoité. Les petits échecs commencent à être la preuve de notre indignité. et petit à petit le doute s’amplifie. Il devient alors comme un parasite avide qui nous dévore de plus en plus, se nourrissant de notre estime de soi, de notre valeur personnelle et de notre efficacité personnelle.

     

    Rappelons néanmoins qu’il est normal de douter et tout être humain normalement constitué a déjà connu le doute. Et certains doutent plus que d’autres. 

    Quels sont les effets du doute?

    Le doute de soi peut avoir un impact sur votre santé mentale et physique. 

    Il est souvent accompagné d’autres émotions comme la peur, le découragement, la démotivation.

    Contrairement à l’amour, à l’affection et à la curiosité, le doute est un comportement acquis. Il se manifeste sous la forme d’un discours négatif sur soi, comme par exemple :

    « Je ne suis pas assez bon pour postuler à cet emploi ».

    « je ne serais jamais retenu pour un entretien” 

    “ mes compétences ne servent à rien en dehors de l’université”

    « Je ne trouverai jamais un emploi qui me plaise ».

    De telles affirmations sont toutes vos pensées automatiques qui peuvent sembler inoffensives, mais lorsqu’elles sont intériorisées, elles peuvent faire des ravages dans votre processus de pensée quotidien et influer sur vos choix.

    Votre cerveau réagit à l’information qu’il reçoit. Par conséquent, si vous nourrissez votre cerveau de doutes, vous commencez à croire ces fausses affirmations.

    Cette négativité peut diminuer votre motivation et faire dérailler vos objectifs, en particulier pendant les périodes stressantes de la vie, comme une transition professionnelle.

    Rappelez vous comment ça marche.  Les pensées génèrent des émotions qui elles mêmes génèrent un comportement qui va nous apporter un résultat positif ou négatif dans votre vie.

    Ces pensées négatives sur vous même vont générer le doute, et comme vous doutez de vous-mêmes, vous allez trouver toutes les raisons “je n’ai pas les compétences”, “j’ai un diplôme qui ne me servira pas dans le privé” qui pourraient faire que vous allez droit à l’échec. Du coup, vous allez éviter d’aller de l’avant et rater des opportunités. 

    Et c’est comme ça que vous aller confirmer la pensée négative de départ du type « je ne trouverai jamais un boulot dans le privé » et renforcer votre sentiment de doute.

    Alors comment éviter que le doute vous paralyse?

    Le doute est une émotion qui est créée par votre esprit lorsque vous vous donnez des objectifs comme trouver un emploi ou entreprendre un projet de création d’entreprise,  alors que votre cerveau lui veut vous garder dans votre zone de confort, même si cette situation n’est pas satisfaisante pour vous. 

    Voici quelques conseils essentiels pour prévenir l’emprise du doute et maximiser vos opportunités de réussite dans votre projet de transition de carrière après le doctorat.

    Reconnaître le doute et l’accepter

    Premièrement reconnaissez que douter c’est normal. Puis accueillez le sentiment de doute sans vous juger et  acceptez le. On pourrait en effet facilement tomber dans l’erreur de vouloir l’ignorer ou le supprimer. Lui résister ne fera pas disparaître le doute de vous même. Tout au contraire il ne fera que le renforcer si vous lui résistez ou mettez des stratégies pour l’éviter.

    Identifiez les pensées qui génèrent votre sentiment de doute

    Il s’agit d’identifier les causes racines qui ont généré ce doute de vous-même. Qu’est-ce qui fait que vous doutez de vous-même ? 

    A quoi pensiez-vous quand votre doute s’est manifesté?

    Quelle pensée avez-vous lorsque vous essuyez un rejet?

    Souvent ce sont des croyances limitantes, ces convictions profondément ancrées en vous qui vous font croire que vous êtes tout simplement pas assez bon, pas assez ceci, cela…

    Des croyances dont vous êtes convaincu de la véracité!

    Quelques exemples de croyances:

    •  “Je n’ai pas les bonnes compétences, je ne vais jamais décrocher ce job”
    • “Je ne suis pas bon en communication, je vais rater mon entretien”
    • “Cela fait 10 fois que je rate mon entretien, je ne suis vraiment pas fait pour travailler en entreprise”
    • “Tous les envois de CV restent sans réponse, mon profil n’a aucune chance d’intéresser les entreprises”

    Remettez en question l’exactitude ou l’utilité des ces croyances.

    Les croyances limitantes sont des habitudes mentales qui vous accaparent plus qu’elles ne le devraient. 

    Apprenez à vous en défaire. 

    C’est tout à  fait possible,  si vous faites preuve de patience et d’engagement.

    Vous pouvez aussi vous faire accompagner par un coach qui peut vous aider à identifier et à challenger ses croyances.

    Évitez la comparaison avec les autres

    Les humains ont souvent tendance à se comparer aux autres, en particulier à ceux qui sont perçus comme plus performants ou plus compétents.

    La comparaison constante avec les autres peut alimenter les doutes et les sentiments d’infériorité.

    Il est tout à fait naturel que le fait de regarder les réussites des autres jette de l’huile sur le feu. C’est si facile à faire de nos jours ; nous sommes entourés de rappels sur la façon dont les autres réussissent et il est donc naturel que nous envions les autres et que nous pensions que nous ne réussissons pas aussi bien qu’eux.

    Si vous doutez de vous parce que vous avez la conviction que vous ne pouvez pas faire aussi bien que les autres candidats ou les autres personnes qui créent leur entreprise. Concentrez-vous sur vos réussites passées. Pensez à toutes les fois où vous avez réussi quelque chose, à toutes les choses que vous avez faites dans votre vie et accrochez-vous à elles.

     

    💪 Ne laissez pas le doute vous arrêter ! Faites confiance à votre expertise et à tout ce que vous avez accompli jusqu’à présent. Vous avez déjà surmonté de nombreux défis et vous avez les compétences nécessaires pour réussir dans cette nouvelle phase de votre carrière.

    ✨ Croyez en vous-même et embrassez les opportunités qui se présentent à vous. Vous êtes prêt à faire face aux défis et à atteindre de nouveaux sommets professionnels.

    🔥 Toutefois, si vous doutez de vous de manière excessive, je ne peux que vous encourager à chercher un soutien supplémentaire, ou un professionnel de la santé mentale, pour mieux comprendre et traiter votre sentiment de doute excessif.

    Références bibliographiques

    Braslow, M. D., Guerrettaz, J., Arkin, R. M., & Oleson, K. C. (2012). Self‐doubt. Social and Personality Psychology Compass, 6(6), 470–482.

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  • Reconversion après le doctorat: les 3 défis à relever

    Reconversion après le doctorat: les 3 défis à relever

    Il est difficile de quitter une carrière qu’on a choisie.

    Quitter le milieu académique s’accompagne souvent d’un ensemble unique de défis auxquels vous pouvez être confrontés.

    La bonne nouvelle ? En prenant les bonnes mesures, vous pouvez les surmonter et prendre la meilleure décision pour VOUS. (Après tout, c’est pour cela que nous sommes ici, n’est-ce pas ?).

    Les trois défis auxquels vous êtes confrontés pendant votre transition de carrière

    Après avoir quitté la recherche j’ai été confronté à 3 défis que je vous partage ici.

    Si vous-même vous êtes en transition vers le milieu non académique, il se peut que vous soyez confronté à l’un de ces trois problèmes.

    Si oui sachez qu’il y’a des solutions pour les surmonter 🙌 

    La culpabilité. 

    Vous connaissez ce sentiment. Celui que vous ressentez dans votre ventre, qui remonte à la gorge, lorsque vous pensez aux collègues et amis que vous quitterez, les gens avec qui vous avez tant d’affinités, le fruit de tant d’années de sacrifice.

    Les gens vous diront : « Mais tu as fait ces études pour devenir enseignant/chercheur! Tu ne peux pas partir ! »

    Entendre ça peut vous inciter à vous accrocher encore à un rêve que vous savez inatteignable. 

    Mais d’expérience, je vous dirais surtout ne culpabilisez, vous avez fait de votre mieux!  Si une carrière académique n’est pas possible,  alors le mieux pour vous est d’accepter et de passer à autre chose. 

    Si vous vous acharnez à essayer encore et encore à candidater à des postes en vain, posez-vous la question « à quel prix ? »

    Vous vous acharnez au détriment de votre santé mentale et physique  commencent à en ressentir l’impact, cela ne vaut peut-être pas la peine de continuer à vous sacrifier.

    Le syndrome de l’imposteur. 

    Vous avez obtenu un doctorat et vous avez passé quelques années dans la recherche, vous songez à quitter le milieu que vous connaissiez bien vers un autre que vous ne connaissez pas du tout.  

    Vous vous posez alors plein de questions sur votre  capacité à trouver un emploi, ou à réussir dans une carrière non académique.

    C’est normal. Quand on se trouve en dehors de son contexte, on peut facilement ressentir un manque de reconnaissance et se remettre en question. On se sent alors pas à sa place. C’est le syndrome de l’imposteur dans toute sa splendeur. Le pire ? Bien trop souvent, ce syndrome empêche vous empêche de postuler à de nouveaux emplois, même s’ils vous conviennent parfaitement.

    transition de carrière des doctorants: les 3 défis à relever
    Le doute de soi pendant sa transition de carrière, un des défis auxquels les doctorants font face

    Le doute de soi.  

    Vous n’avez peut-être pas reçu de réponse après avoir envoyé votre CV, et votre estime de soi se dégrade. Peut-être vous avez passé un entretien d’embauche, et vous venez d’apprendre qu’ils ont choisi quelqu’un d’autre ?

    Votre premier réflexe est de vous blâmer.

    Vous remettez en question votre CV et votre expérience. Vous commencez à croire que vous n’étiez de toute façon pas assez bon pour le poste. Vous vous dites que vous avez commis une erreur et que vous n’êtes pas fait pour travailler dans le privé.

    Peut-être avez-vous toutes ces pensées négatives à votre sujet avant même d’avoir essayé. L’éventualité même d’un rejet suffit à vous faire douter de vous-même. 

    Et oui! Nous détestons l’incertitude, le « et si », l’inconnu. Alors, que faisons-nous ? Rien. 

    Pour moi ça a été le « gros problème » durant ma transition de carrière.

    Je ne me sentais pas confiante et je me demandais souvent si j’étais sur la bonne voie, le doute me minait.

    Au lieu de prendre le processus de recherche d’emploi pour ce qu’il est (honnêtement, c’est un peu la jungle), et  bien non, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas chez moi. Bref j’étais LE PROBLÈME !

    Conclusion

    Réussir sa transition de carrière après un doctorat, n’est pas simplement une affaire de compétences et de CV, c’est avant tout une question d’état d’esprit.

    Si vous vous sentez concerné par un, deux ou trois de ces défis, sachez que vous pouvez les surmonter.

    Comment? En travaillant justement sur votre Mindset pour réussir à relever ces défis que vous rencontrez.

    La voie facile serait d’ignorer ces trois défis, et faire comme s’ils n’existaient pas. Mais vous savez que ce n’est pas la bonne voie à suivre. 

    Car en choisissant la voie de la facilité, la voie de la peur de faire face, vous n’améliorez pas votre situation au contraire vous sabotez votre transition de carrière et par là même votre future carrière!

    En ignorant ces problèmes, vous ne faites que les repousser pour les faire ressurgir avec plus de force plus tard.

    En revanche, si vous êtes assez courageux et  honnête  avec vous-même, en reconnaissant ce que vous ressentez, vous pouvez alors y remédier.

    Ensuite ? Vous devez prendre les mesures nécessaires pour commencer à changer votre état d’esprit afin de reconnaître que vous pouvez aller au bout de ce que vous voulez. 

    Ce n’est peut-être pas facile, cela peut être un peu plus long que vous ne croyez, mais c’est possible. C’est un investissement pour  votre futur professionnel qui vaut  vraiment la peine, croyez-moi!

    C’est pour cela que je suis là, en tant que coach, je vous guide à développer votre Mindset, pour réussir à surmonter les problèmes qui vous empêchent de réussir cette étape cruciale de votre carrière

    Si cet article vous plait, merci de laisser un commentaire.

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  • Protégé : Pourquoi et comment faire un flot de pensées ?

    Protégé : Pourquoi et comment faire un flot de pensées ?

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  • Comment faire face aux peurs qui vous freinent dans votre recherche d’emploi ?

    Comment faire face aux peurs qui vous freinent dans votre recherche d’emploi ?

    La peur est très mauvaise conseillère. Elle nous empêche d’agir, elle nous fait craindre le pire en permanence et nous fait ainsi passer à côté du meilleur. Bref elle prend contrôle de notre vie et parfois la gâcher. 😤

    Quand j’ai quitté le milieu académique, j’avais peur de ne pas être en mesure de trouver un emploi dans l’industrie, de voir mes candidatures rejetées, peur de ne pas réussir à décrocher un entretien. Je me sentais comme paralysée. Je sais aujourd’hui que si j’avais su gérer mes peurs, je n’aurais pas autant galéré à me reconvertir et à trouver un job qui me convient.

    La peur est un des obstacles majeurs à la réussite de sa transition de carrière.

    Le stress lié à la mise à jour de votre CV; la rédaction d’une lettre de motivation; les entretiens pour un nouvel emploi peut vous empêcher d’aller de l’avant. La peur réduit votre performance lors d’un entretien, perturbe votre capacité à penser clairement et entrave votre capacité de négociation. Cela peut même vous amener à reporter ou à ignorer complètement une recherche d’emploi.

    Dans cet article je vous partage quelques conseils pour mieux gérer vos peurs et les empêcher de saboter votre carrière.

    C’est quoi la peur ?

    La peur est une émotion universelle et naturelle qui est présente chez tous les êtres humains.  C’est une réponse automatique et instinctive du système nerveux qui a pour fonction de protéger l’organisme en déclenchant une réponse de combat, de fuite ou de paralysie.  Transpiration, battement du cœur, difficulté à respirer…toutes ces réactions physiques sont notre réponse au stress provoqué par la peur.

    Si ce stress est parfois utile, pour prendre la fuite face à un danger, il est souvent inutile. Parce que la plupart du temps ses peurs ne sont pas réelles (elles sont subjectives), ce ne sont que de fausses alertes.

    Ce qu’il faut savoir, c’est que le cerveau ne fait pas de différence entre un danger réel et une peur subjective. Mais les deux types de peurs (face à un réel danger ou peur subjective) engendrent les mêmes effets sur notre corps et c’est pour cela que nous réagissons pareil.

    Comment ça marche ? 

    Le souvenir déclencheur de ce type de peur est enfoui dans la partie du cerveau qui s’appelle l’hippocampe qui est en quelque sorte notre banque de données. C’est le système mémoriel primaire du cerveau. C’est lui qui fait des associations entre la situation vécue et une expérience similaire vécue dans le passé. 

    Il transmet les informations contextuelles directement à l’amygdale, pour l’aider à nourrir sa réponse au danger perçu.

    Par exemple si dans votre enfance vous êtes tombé dans la piscine, vous continuerez à redouter de ne pas avoir pied dans une piscine. 

    Bien sûr toutes nos peurs subjectives ou conditionnées ne sont pas d’origine traumatique. Elles sont souvent acquises au cours du temps par un conditionnement dû à notre éducation et à la société. 

    Les peurs qui sabotent votre recherche d’emploi

    La peur de l’échec: La peur de l’échec est une émotion négative qui se manifeste lorsque l’on craint de ne pas réussir dans une entreprise ou une situation donnée surtout quand c’est nouveau pour nous. La peur de l’échec peut vous empêcher de chercher un nouvel emploi. La peur de l’échec peut être causée par différents facteurs tels que des expériences passées d’échec ou de rejet, la pression des normes sociales ou personnelles, des attentes trop élevées de soi-même, ou encore un manque de confiance en soi.

    La peur du rejet: Nous sommes biologiquement câblés avec un désir d’appartenance. Nous sommes anxieux à l’idée d’être rejetés parce que quelqu’un pourrait nous percevoir comme n’étant pas assez bons. La peur du rejet, comme certaines autres, peut générer de l’anxiété et de la dépression qui compromettent nos carrières et notre croissance professionnelle. Certaines personnes peuvent avoir développé cette peur en raison d’expériences passées de rejet ou de traumatismes émotionnels. D’autres peuvent avoir une faible estime de soi ou des troubles anxieux qui les amènent à craindre le rejet.

    La peur du changement: En tant qu’êtres humains, nous nous sentons à l’aise avec ce que nous connaissons et nous évitons le changement. S’adapter à de nouvelles situations demande des efforts. Nous nous sentons à l’aise avec ce que nous connaissons et nous évitons le changement.

    Comment se déconditionner de ces peurs qui vous gâchent la vie?

    Nous pouvons continuer à vivre dans la peur mais nous pouvons aussi décider de l’envoyer balader.

    Comment? Voici 4 stratégies que vous pouvez mettre en place pour faire face à la peur et la surmonter.

    1. Prenez conscience de votre peur

    Quand vous ressentez la peur, ne la fuyez pas, acceptez- la et accueillez- la sans la juger, et sans blâmer les circonstances ou les autres d’être responsables de votre émotion (cf Développer sa conscience émotionnelle).

    Prenez le temps de réfléchir à ce qui vous inquiète le plus. Est-ce la peur de ne pas être embauché, de ne pas être qualifié pour le poste ou de ne pas être capable de passer les entretiens? Identifiez les causes de votre peur vous aidera à trouver des moyens de la surmonter.

    Lorsque vous vous apprêtez à sortir de votre zone de confort par exemple, la partie limbique de votre cerveau siège de la peur s’agite,  et passe en mode protection. Ecoutez-la et laissez-la s’exprimer. La peur finira par se calmer et vous serez alors disposé à écouter la raison. 

    2. Confrontez-vous à ce qui vous fait peur

    Entraînez-vous à faire ce qui vous fait peur, ça peut-être contacter un recruteur sur Linkedin, vous présenter sur les réseaux sociaux,  prendre la parole en public, contredire quelqu’un qui vous impressionne…

    Des études montrent qu’à chaque fois que nous sortons de notre zone de confort, nous gagnons en confiance. Plus nous pratiquons la sortie de notre zone de confort, plus nous diminuons nos peurs conditionnées, voire même les éliminer!

    3. Piratez votre peur

    Posez vous la question suivante « Quel est le pire scénario qui pourrait se produire? » si je décide de passer à l’action plutôt que de me résigner et d’accepter que la peur prenne le dessus. Essayez de répondre à cette question. Vous verrez que la plupart du temps l’impact de l’événement redouté n’est pas si catastrophique. 

    4. Pratiquez la méditation

    Pratiquez la méditation de pleine conscience. La méditation  permet de développer une plus grande conscience de ses émotions et réduit le stress et l’anxiété (voir l’article sur les bienfaits de la méditation). Si vous avez une crises de panique, faites pause et pratiquez une respiration abdominale consciente. 4 secondes d’inspiration par le nez, 7 secondes de maintien et 8 secondes d’expiration par la bouche. C’est un excellent moyen de revenir à votre état normal.

    Conclusion

    La recherche d’emploi peut être une période stressante et anxiogène, et il est normal de ressentir de la peur ou de l’appréhension pendant ce processus.

    Agir alors que vous ressentez encore de la peur est une compétence que vous pouvez développer. Vous devez apprendre à vivre avec votre peur, mais vous devez  aussi apprendre que ce n’est pas grave, que tout ira bien et que vous pouvez continuer à agir.

    W. Clement Stone, homme d’affaires, philanthrope et auteur, a déclaré : « La pensée ne vaincra pas la peur, mais l’action le fera. En agissant, vous assumez le contrôle de vos peurs. « Le fait de faire le premier pas est ce qui sépare les gagnants des perdants ».

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  • Méditer pendant sa transition de carrière

    Méditer pendant sa transition de carrière

    J’ai découvert la méditation de pleine conscience grâce à un livre  écrit par la célèbre actrice Jane Fonda pour qui j’ai un grande admiration. 

    Du coup je me suis intéressée un peu plus au sujet.  J’ai lu pas mal de choses sur le sujet et petit à petit je me suis mise à pratiquer. 

    Je dois le reconnaître, ça fait du bien, notamment si elle est pratiquée à des moments difficiles et douloureux de la vie.

    Il m’est difficile de décrire l’état dans lequel je me trouve après une séance de méditation. Mais il me semble qu’en général ça se traduit par une plus grande sérénité et une sorte de paix intérieure . 

    Depuis, je pratique un peu en dilettante dès que j’en ai le besoin, mais je sais que j’en tire pas encore tous les bénéfices de cette pratique. 

    Je tiens à préciser que je ne suis pas une experte de la méditation, mais juste une personne qui a trouvé en cet outil un moyen de surmonter les moments d’angoisse, de panique ou de « mini dépression » passés et présents. 

    Dans cet article je vous partage ce que j’ai appris sur la méditation de pleine conscience et pourquoi vous devriez la pratiquer surtout durant cette période stressante de transition de carrière et de recherche d’emploi.

    Qu’est-ce que la méditation de pleine conscience

    Prenez un moment. Respirez. Prenez conscience de votre respiration, lisez chaque mot consciencieusement et prenez conscience de vous-même en lisant cette phrase, ce paragraphe.

    En vous concentrant sur chaque mot, un par un. Prenez conscience de chaque son qui résonne dans votre esprit. De temps en temps une pensée vous traverse l’esprit, laissez la passer son chemin, reprenez votre lecture, et recommencez.

    Voilà vous avez fait votre méditation ! Qu’avez vous remarqué ? C’était facile ou difficile ? N’hésitez pas à me laissez des commentaires sur ce que vous avez ressenti.

    La méditation de pleine conscience est une pratique Boudhiste dont le but est d’apprécier la plénitude de chaque moment que nous vivons et surtout d’être en contact avec notre être dans sa plénitude.

    Elle nous aide à sortir de nos automatismes inconscients, de prendre conscience de soi et de « faire attention » délibérément au « moment présent ».

    Personnellement, je n’ai pas encore atteint le point ou je maîtrise ce processus. Mais je suis persuadée qu’à force de pratiquer on peut y arriver.

    La méditation est peut-être l’outil de développement personnel le plus facile à apprendre et le plus disponible sur la planète.

    Cela ne nécessite aucun investissement matériel, on peut la pratiquer à tout moment de la journée et dans n’importe quel endroit.

    Ses bienfaits pour la santé – mentaux, émotionnels et physiques – sont nombreux et il n’y a pas d’effets secondaires. 

    Pratiquer ne serait-ce que 10 minutes par jour peut vous rendre plus heureux et plus sain.

     Pourtant, on n’arrive pas à la pratiquer régulièrement, non mais c’est vrai, prenez quelques secondes, fermez les yeux et essayez de ne penser à rien, jusque pendant 30 secondes. Vous allez remarquer que dès que vous vous dites, « allez je ne pense plus à rien », un flot de pensées envahit votre esprit ! V

    ous savez ces pensées du genre « j’espère que j’aurais du temps pour rédiger ma thèse », « tiens il faut que j’écrive ce CV pour ce poste que j’ai vu hier », « tiens elle ne m’a pas appelée aujourd’hui » ; « j’ai encore loupé cette opportunité… »

    La bonne nouvelle, c’est que le cerveau est un muscle comme un autre et la méditation est un moyen de l’emmener faire sa Gym.

    Plus vous contrôlez votre cerveau (donc vos pensées) plus vous êtes en mesure de contrôler consciemment ce sur quoi votre esprit se concentre et comment il traite les nouvelles informations. 

    Le renforcement de votre esprit de cette façon a des répercussions sur tous les aspects de votre vie: votre santé émotionnelle (et votre estime de soi), vos performances au travail, votre discipline, vos relations, votre bonheur général, votre niveau de stress et votre santé physique également.

    jardin zen

    Les bienfaits de la méditation

    De nombreuses études ont montré qu’une pratique de méditation régulière pourrait avoir quelques bienfaits significatifs sur la santé.

    • La méditation réduirait l’atrophie cérébrale: Des études ont montré que la méditation augmenterait les connexions entre les différentes régions du cerveau.  Elle réduit de ce fait l’atrophie cérébrale observée dans les maladies dégénératives des personnes vieillissantes  

     

    • La méditation augmenterait la conscience de soi. Les psychologues ont noté que les patients qui pratiquent la méditation développent une plus grande conscience de leurs actions et émotions.

     

    • La méditation augmenterait la concentration et la discipline. Les praticiens de la méditation sont capables de rester concentrés sur des tâches spécifiques et sont moins susceptibles de s’écarter de ces tâches.

     

    • La méditation réduirait le stress et l’anxiété. les études montrent que les techniques de pleine conscience réduisent l’anxiété et le stress. Elles sont d’ailleurs prescrites depuis longtemps aux patients souffrant de troubles anxieux et de crises de panique comme moyen de calmer leurs nerfs avec des taux de réussite relativement bon.

     

    • La méditation améliorerait le sommeil. Les personnes qui méditent en moyenne dorment mieux, ont une fréquence cardiaque plus basse, une pression artérielle plus basse et tombent moins souvent malades.

     

    • La méditation augmenterait la stabilité émotionnelle. Pour les personnes sujettes à des accès de colère ou de tristesse, la méditation aide les gens à réguler et contrôler leurs émotions.

     

    • La méditation augmenterait la mémoire et aiderait à penser plus clairement. La méditation vous entraîne à éliminer toutes les ordures inutiles de vos schémas de pensée. Cela libère ensuite votre esprit pour conserver ce qui est utile et important plus efficacement.

     

    • La méditation augmenterait la capacité à faire preuve d’empathie envers les autres. Les scintigraphies cérébrales montrent que la méditation active les aspects positifs, heureux et empathiques du cerveau. Les personnes qui pratiquent deviennent plus empathiques et plus soucieuses des émotions des autres et se lient avec elles plus facilement.

    Comment la méditation peut booster votre recherche d’emploi

    Je vois quatre raisons pour lesquelles la méditation peut vous aider en période de recherche d’emploi:

    • Augmenter sa concentration: Vous pouvez facilement vous laisser distraire pendant votre recherche d’emploi à scruter toute la journée à les offres d’emploi, à lire des articles gratuits sur la recherche d’emploi en ligne et à attendre des appels téléphoniques. La méditation va vous aider à améliorer votre concentration pendant que vous rédigez un CV, ou pendant que vous analyser les détails d’une offre. Elle va vous aider à rester présent et concentré pendant les entretiens ou réunions de réseautage.

     

    • Améliorer la clarté: La méditation de pleine conscience est aussi bénéfique parce qu’elle vous permet de gagner en clarté. La principale façon dont vous vous auto-sabotez dans votre recherche d’emploi  c’est de ressasser de vieilles histoires dans votre tête du genre « Je ne peux pas faire ça. Je ne suis pas le genre de personne qui fait ça ». 

    La pleine conscience vous permet de mieux comprendre vos émotions et vos schémas mentaux. Méditer vous fait prendre de la hauteur par rapport à vos problèmes. Cela vous permet d’y voir plus clair quand vous prenez des décisions. Vous améliorez ainsi votre discernement. Bref c’est un exercice idéal pour gagner en clarté d’esprit.

     

    • Réduire le stress et l’anxiété :  La méditation aiguise votre conscience et vous aide à vous détacher de ses pensées.  Grace à la pleine conscience vous allez apprendre à vous distancier de vos pensées négatives, à ralentir le rythme, à vivre dans l’instant présent et à vous recentrer sur ce qui est vraiment important.  Elle vous fait prendre conscience que toutes ces choses qui vous stressent et vous angoissent ne sont que le produit de pensées inoffensives.

     

    • Vivre le moment présent pour éviter de ressasser le passé : en tant que doctorant en recherche d’emploi, vous pouvez passer la plupart de votre temps à regretter votre carrière académique ou les erreurs passés ou à souhaiter retrouver ce que vous avez perdu. Méditer vous aide à vivre le moment présent, à être en accord avec ce qui est.  En pratiquant, vous allez apprendre à prendre de la distance par rapport à vos sensations ou pensées douloureuses, et réduire leur emprise sur vous. Pendant la méditation,  vous apprenez à laisser les pensées et les sentiments aller et venir, sans les juger.

    Attention comme pour tout, la méditation est un outil puissant mais ce n’est pas non plus une baguette magique elle ne va pas résoudre tous vos problèmes. De plus les effets ne seront pas directement visibles, et probablement pas spectaculaires. Mais ils sont réels : faites confiance à une pratique régulière.

    Pour vous partager mon expérience, au bout de quelques semaines de méditation quotidienne, j’ai senti moins de stress et mon sommeil s’est amélioré.

    Dans un prochain article je vous expliquerai comment pratiquer la méditation de pleine conscience.

    En attendant si cet article vous a plu, pensez à le partager avec d’autres et à me laisser un commentaire cela me fera plaisir ! 🙂

    Bibliographie

    1. Fadel Zeidana ; Susan K.JohnsonbBruce J.DiamondZhannaDavid ; PaulaGoolkasian Mindfulness meditation improves cognition: Evidence of brief mental training ; Consciousness and CognitionVolume 19, Issue 2, June 2010, Pages 597-605
    2. Mindfulness meditation improves cognition: Evidence of brief mental training : Consciousness and Cognition Volume 19, Issue 2, June 2010, Pages 597-605
    3. Jon Kabat-Zinn, Leslie Lipworth & Robert Burney, The clinical use of mindfulness meditation for the self-regulation of chronic pain ; 1984 Journal of Behavioral Medicine 
    4. Matthieu Ricard, Antoine Lutz et Richard Davidson, Méditation, comment elle modifie le cerveau, de revue Pour la science n°448, février 2015.
    5. Lazar, S. W., Kerr, C. E., Wasserman, R. H., Gray, J. R., Greve, D. N., Treadway, M. T., Benson, H. (2005). Meditation experience is associated with increased cortical thickness. Neuroreport, 16(17), 1893.

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  • Le « blues » post-doctoral

    Le « blues » post-doctoral

    Perte d’appétit, de sommeil, larmes soudaines ou irritabilité, perte de repère: ce sont bien les dernières choses qu’on s’attend à éprouver lorsqu’on on a réussi à soutenir sa thèse. 

    Pourtant, l‘accomplissement de la plus grande réussite de ma vie m’a laissée dans un état le de zombie et très épuisée émotionnellement.

    J’ai appris plus tard que je vivais en fait une sorte de syndrome post-partum ou dépression de l’après-thèse.

    Bien qu’il ne s’agisse pas d’un diagnostic officiel, la dépression post-doctorat (ou post-thèse) est un phénomène très réel et de nombreux articles sur Internet ont été écrits à ce sujet.

    Je pense qu’il est important que les futurs diplômés et doctorants se préparent à la possibilité de passer par ce syndrome du blues après avoir atteint la ligne d’arrivée, qui n’est jamais vraiment une ligne d’arrivée.

    Le blues post-doctoral c’est donc ce sentiment d’être « perdu » ou peut-être démotivé à l’idée de commencer quelque chose de nouveau. 

    Qu’est-ce qui provoque ce sentiment de « blues » ?

    • La première raison c’est de réaliser que tout le monde ne partage pas votre enthousiasme à l’idée d’obtenir un doctorat, ou pire encore  ne partage pas nécessairement la valeur qu’on porte au doctorat. 

     

    • La deuxième raison que je vois c’est que vous réalisez qu’un doctorat n’est pas une garantie pour une vie meilleure. Vous pourriez vous attendre à ce que les portes des postes et salaires élevés s’ouvrent automatiquement à vous.

     

    • Et enfin et pour moi la plus importante raison, c’est que vous faites face à un sentiment de perte de sens et de repère. Vous ne savez plus ou donner de la tête maintenant que vous avez atteint cet ultime objectif de décrocher votre diplôme de doctorat pour lequel vous vous êtes tant investi.  

    Comment surmonter le « blues post-doctoral » ?

    En ce qui me concerne, j’ai récupéré avec le temps.

    J’ai pris du recul pour revoir mes valeurs et mes objectifs.

    J’ai appris à reconnaître et à apprécier profondément les personnes précieuses et les choses positives de ma vie.

    J’ai adopté de nouveaux passe-temps et surtout j’ai profité pleinement de la naissance de mon premier enfant, ce qui m’a aidé à remettre les choses en perspective.

    Peu à peu, l’optimisme revient et vous commencez à fixer de nouveaux objectifs.

    Si vous avez du mal à sortir de votre blues post-doctoral, rappelez-vous que vous n’êtes pas seul. Sachez, qu’il est normal de ressentir un blues après l’obtention d’un doctorat. Cela fait partie du processus de transition vers une nouvelle étape de sa vie professionnelle. 

    Si toutefois vous avez du mal à surmonter votre état « dépressif » post-doctoral, n’hésitez pas à demander de l’aide auprès d’un professionnel ou tout simplement me contacter.

    Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un commentaire, cela me ferait plaisir 🙂

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