Mois : septembre 2023

  • Comment Éviter le Piège de la Comparaison lors de la Transition de Carrière après le Doctorat

    Comment Éviter le Piège de la Comparaison lors de la Transition de Carrière après le Doctorat

    « Vous est-il déjà arrivé de vous dire : « C’est vraiment injuste, tous mes amis thésards ont décroché des emplois incroyables, tandis que je continue ma recherche » ? Et cette pensée vous hante, vous empêchant même de dormir ? Si tel est le cas, vous avez peut-être succombé au piège de la comparaison aux autres.

    J’ai traversé cette période moi aussi lorsque j’ai entrepris ma transition vers le monde non académique. Je sais à quel point cette maudite comparaison peut empoisonner nos vies !

    Cette comparaison constante avec les autres vous ronge de l’intérieur, créant de l’anxiété et vous volant votre paix intérieure. Cette incessante comparaison avec autrui peut éroder votre bien-être, engendrant de l’anxiété tout en empiétant sur votre sérénité intérieure.

    La comparaison est la voleuse de la joie. Cette citation poétique attribuée à Théodore Roosevelt, contient une vérité intuitive que nous connaissons tous. Ça fait mal de se comparer aux autres. Et pourtant on le fait. Mais il existe des moyens de briser ce cycle destructeur.

    Pourquoi on se compare avec les autres ?

    Tout d’abord, comprenez que la comparaison est une tendance naturelle. Les humains sont câblés pour se comparer aux autres. C’est un moyen ancestral de déterminer notre place dans la hiérarchie sociale. 

    Nous vivons dans une culture qui peut ressembler à une course impossible à gagner. Si vous avez, disons, la trentaine, que vous ne gagnez pas encore un salaire à six chiffres et que vous n’avez pas encore d’enfants, alors quelque chose en vous pourrait se sentir anxieux à l’idée de « prendre du retard ». Vous pouvez regarder les carrières de vos pairs sur Linkedin et leurs victoires sociales sur Facebook, et votre anxiété augmente.

    Cependant, il est essentiel de se rappeler que votre valeur ne dépend pas de la réussite des autres.

    Qu’est-ce qui se cache derrière la comparaison

    L’envie de se comparer aux autres vient d’une faible estime de soi.  En tant qu’humains nous regardons le monde d’une manière qui confirme ce que nous croyons déjà et la façon dont nous nous percevons. Si vous pensez que la vie est abondante et pleine d’opportunités, vous verrez des possibilités partout. Et si vous pensez que la Terre est un enfer enflammé qui est injuste envers vous, alors les opportunités seront plus difficiles à repérer.

    Lorsque vous recherchez une comparaison avec le copain qui après son doctorat à réussi à décrocher un poste de chercheur dans une grande entreprise, cela vient généralement d’une partie de vous qui ne se sent pas en sécurité et qui tremble. Cette partie analyse le monde qui vous entoure, cherchant à confirmer ce qu’elle croit d’elle-même. Si cette partie de vous pense que vous êtes à la traîne par rapport à vos pairs, elle en trouvera des preuves partout.

    Se comparer aux autres dans un lieu d’insécurité n’augmentera pas votre estime de soi. Lorsque vous vous comparez à votre copain ou copine qui pour vous a « réussi » et donc par conséquent est « meilleur que vous », cela ne vous aidera en aucune façon, tout ce que ça fera c’est que ça va renforcer votre sentiment d’insécurité. Et même si vous vous comparez à quelqu’un que vous jugez être dans une situation« pire » que la votre, cela va booster votre estime de soi pendant un temps, mais en fait cela alimente l’insécurité sous-jacente.

    Les impacts de la comparaison aux autres durant la transition

    L’impact de la comparaison aux autres  et surtout si vous vous sentez en situation d’échec peut-être profond et dévastateur. En voici quelques uns des effets:

    • Baisse de l’estime de soi : La comparaison constante peut éroder la confiance en soi et vous faire douter de vos compétences et de votre valeur.

     

    • Anxiété et pensées négatives : Les sentiments d’insécurité suscités par la comparaison peuvent générer des pensées anxieuses et négatives, créant un cercle vicieux de stress et d’inquiétude.

     

    • Inhibition de l’action : La peur de ne pas être à la hauteur par rapport à d’autres peut paralyser, empêchant les doctorants de prendre des mesures positives pour avancer dans leur transition vers leur nouvelle carrière après le doctorat.

     

    • Dégradation de la santé mentale : L’impact émotionnel de la comparaison peut entraîner une détérioration de la santé mentale, avec des symptômes tels que la dépression et l’anxiété.

     

    • Déconcentration: Se concentrer sur la comparaison peut détourner l’attention de votre propre chemin vers le succès.

     

    • Sens accru d’échec : La comparaison constante peut renforcer le sentiment d’échec, même si en tant que doctorants ou jeunes chercheurs vous avez  accompli des réalisations significatives au cours de votre parcours académique.

    Il est essentiel de prendre conscience de ces impacts et de rechercher des stratégies pour surmonter la comparaison afin de favoriser une reconversion réussie et une meilleure santé mentale.

    Conseils pour arrêter de vous comparer aux autres pendant votre transition

    Nous savons donc que presque tout le monde se compare aux autres, ce qui peut être nuisible et difficile à arrêter. C’est quelque chose sur laquelle je travaille encore moi-même. Cependant, je peux partager avec vous quelques mesures spécifiques que j’ai prises et les principes que j’ai appliqués à ma propre vie pour m’aider à détourner les yeux des autres et à les remettre à créer une vie que j’aime.

     

    Occupez-vous de votre propre parcours :

    Concentrez-vous sur votre propre cheminement plutôt que sur celui de quelqu’un d’autre. Chaque personne a son propre rythme et sa propre trajectoire. Occupez-vous de votre propre jardin. Lorsque vous vous concentrez sur les autres, vous perdez du temps que vous pourriez investir sur vous-mêmes. Nous ne cultivons pas d’herbe verte en nous concentrant sur le jardin de son voisin, nous le faisons en entretenant le nôtre. Ainsi, au lieu de perdre du temps à comparer votre parcours à celui de quelqu’un d’autre, consacrez-le à investir, à créer et à prendre soin du vôtre en respectant votre rythme durant ce moment important et intense qu’est la transition de carrière et recherche d’emploi.

     

    Concentrez-vous sur vos points forts :

    Vous pouvez être humble tout en reconnaissant vos forces, vos talents et vos réalisations. Plus nous nous comparons aux autres, plus nous nous sentons mal dans notre peau. C’est un piège dangereux que nous devons éviter. Essayez d’écrire trois choses que vous aimez vraiment chez vous, des choses que vous pouvez identifier comme des points forts. C’est un exercice que je vous recommande à faire, car c’est un passage obligé quand on est dans la démarche de recherche d’emploi. Ne vous contentez pas d’écrire « bonnes compétences relationnelles » comme si vous mettiez un CV ennuyeux. Rendez-les personnels ! Exemple: « Je suis proactif. J’aime accomplir des choses, je regarde toujours vers l’avenir et j’agis ».

     

    Changez l’idéalisation en humanisant :

    Réalisez que les autres sont des êtres humains et qu’ils ont, comme vous, des forces et des faiblesses. Vous ne pouvez pas obtenir les dons musicaux et les albums n°1 de Kurt Cobain sans son alcoolisme, sa toxicomanie, sa dépression et son suicide!

     

    Pratiquez la gratitude:

    Prenez l’habitude de noter chaque jour ce pour quoi vous êtes reconnaissant.  Sceptique par rapport à la gratitude, je sais en tant que scientifique avec un esprit cartésien vous pourriez avoir des réticences, je vous recommande dans ce cas de lire cet article  paru sur le New York Times (désolée c’est en anglais) sur la gratitude.

    La gratitude vous aidera à vous rappellera les aspects positifs de votre vie et à vous concentrer sur vos propres réalisations.L’une des raisons pour lesquelles je tiens un journal est que cela fait des choses merveilleuses pour ma santé mentale. Cela me donne de la clarté et une perspective dans ma vie. De plus, c’est très amusant de revenir en arrière et de feuilleter les pages d’anciens journaux pour voir à quel point j’ai grandi.

    Au cours de la dernière année, vous avez appris, développé, amélioré, accompli et créé. Pensez à tout ce que vous avez fait au cours de votre vie ! Si vous êtes comme moi et que vous avez tenu un journal, parcourez-le. Si ce n’est pas le cas, il n’y a pas de meilleur moment aujourd’hui pour commencer à tenir un journal.

     

    Célébrez les autres :

    Plutôt que de vous sentir menacé par le succès des autres, soyez heureux pour eux. Célébrez leurs réalisations et encouragez-les. Bien sûr ce n’est pas toujours facile de célébrer la réussite des autres quand on se sent soi-même en situation d’échec! Alors voici mon défi : lorsqu’une amie vous parle de son nouveau travail, soyez heureux pour elle. Si quelqu’un achète une nouvelle maison, participez à son enthousiasme. Si quelqu’un partage une bonne nouvelle avec vous, concentrez-vous sur lui au lieu de vous concentrer sur vous-même. Trouvez des moyens, petits et grands, de célébrer les réalisations des autres !

    Apprenez à rivaliser avec vous-même plutôt qu’avec les autres :

    Plutôt que de vous comparer à ce copain qui enchaine les entretiens d’embauche, fixez-vous des objectifs personnels. Mesurez votre progrès par rapport à vous-même, pas par rapport aux autres. Où en êtes-vous par rapport au mois dernièr, aux 6 derniers mois ou il y’a un an à pareille époque ?  L’une des raisons pour lesquelles je tiens un journal est que cela fait des choses merveilleuses pour ma santé mentale. Cela me donne de la clarté et une perspective dans ma vie. De plus, c’est très amusant de revenir en arrière et de feuilleter les pages d’anciens journaux pour voir à quel point j’ai grandi.Au cours de la dernière année, vous avez appris, développé, amélioré, accompli et créé. Pensez à tout ce que vous avez fait au cours de votre vie ! Si vous êtes comme moi et que vous avez tenu un journal, parcourez-le. Si ce n’est pas le cas, il n’y a pas de meilleur moment qu’aujourd’hui pour commencer à tenir un journal.

    Pratiquez l’auto-compassion :

    Soyez gentil avec vous-même. Rappelez-vous que vous êtes en train de traverser une transition de carrière importante, et cela prend du temps. Ne soyez pas trop dur envers vous-même.

    Limitez votre exposition aux médias sociaux :

    Les réseaux sociaux peuvent exacerber les sentiments de comparaison. Réduisez le temps que vous passez sur ces plateformes pour préserver votre bien-être mental.

     

    Rappelez-vous que vous êtes unique, et votre parcours est votre propre aventure. Libérez-vous de la comparaison, trouvez la paix en vous-même et avancez à votre rythme. Vous êtes sur le point de créer votre propre succès, différent de celui des autres, et c’est ce qui le rendra authentique et significatif.

    Si cet article vous a aidé, partagez le avec vos amis et réseaux sociaux ou laissez votre commentaire c’est encore mieux 🙂

     

     

     

  • L’après doctorat: 5 conseils pour se préparer à la reconversion

    L’après doctorat: 5 conseils pour se préparer à la reconversion

    Si vous êtes un docteur ou un chercheur postdoctoral aspirant à une carrière épanouissante et significative en dehors du monde académique, il est essentiel de planifier soigneusement votre stratégie de reconversion dès les premières étapes de votre doctorat.

    Le moment idéal pour commencer à envisager une alternative à une carrière académique se situe au début de votre programme de doctorat, lorsque vous commencez à réaliser les limites inhérentes au mode de vie universitaire.

    Lorsque j’ai entamé mon parcours doctoral, quitter le milieu académique ne figurait pas du tout dans mes préoccupations. Les laboratoires de recherche constituaient mon univers, ma vie. Qui songerait à quitter sa « famille » pour une autre ?

    L’idée de quitter le monde universitaire semblait tout bonnement absurde à l’époque.

    Lorsque j’ai finalement pris la décision de partir à la recherche d’un emploi en dehors du milieu académique, j’ai été submergé par un tourbillon d’émotions. Tout semblait s’effondrer autour de moi, et je me suis retrouvé perdu et isolé face aux défis de la reconversion. Je connaissais peu le monde du travail et les méthodes de recherche d’emploi. De plus, je ne voyais pas comment mon doctorat en astrophysique, très axé sur la théorie, pourrait m’aider à décrocher un emploi.

    En parcourant les offres d’emploi, je me sentais découragé, aucune ne semblait correspondre à mon profil. J’étais profondément malheureuse, déprimée, anxieuse quant à mon avenir.

    Si vous venez de quitter le monde académique, vous savez probablement de quoi je parle. Nous avons consacré de nombreuses années à des études exigeantes pour obtenir un doctorat, pour finalement nous retrouver sans autre option que de chercher un emploi dans un environnement inconnu et potentiellement « hostile ». Cela peut sembler injuste, frustrant et douloureux.

    Heureusement, vous pouvez éviter une telle expérience stressante en vous préparant minutieusement, en suivant les conseils que je vais partager dans cet article.

    Diversifiez vos compétences et expériences

    N’hésitez pas à développer d’autres compétences en parallèle de votre doctorat ou de votre post-doctorat. Prenez du recul par rapport à votre travail de recherche et faites-vous plaisir. Je comprends que cela puisse sembler plus facile à dire qu’à faire, étant donné que la thèse ou la recherche vous accaparent déjà, mais c’est possible, surtout pendant la première année de thèse ou pendant votre post-doctorat. Bien entendu, cela dépend de votre domaine de recherche et de votre environnement, mais cela en vaut la peine.

    Je connais, par exemple, des post-doctorants qui s’impliquent dans l’organisation de colloques, s’engagent dans la communication avec le grand public ou encadrent d’autres doctorants. Suivez votre instinct et concentrez-vous sur ce qui vous motive ou dans quoi vous excellez.

    Si vous êtes en thèse financée et que vous aimez prendre la parole en public, cherchez des opportunités de prise de parole. Si vous aimez la programmation, trouvez des cours en ligne pour apprendre à coder. De nos jours, vous avez de nombreuses options.

    Vous pouvez acquérir de nombreuses compétences techniques en ligne, voire vous lancer dans l’écriture ou la gestion d’un blog, pourquoi pas ?

    Le monde est à portée de main, et vous pouvez explorer de multiples opportunités en parallèle de votre doctorat.

    Elargissez votre réseau au delà des docteurs et chercheurs de l’université ou laboratoire de recherche

    Pendant que vous développez de nouvelles compétences et accomplissez des tâches en dehors de votre domaine de recherche, vous commencez à établir des connexions et à élargir votre réseau. Créez un profil LinkedIn et commencez à vous connecter avec d’autres docteurs qui travaillent dans l’industrie. Soyez curieux et n’hésitez pas à leur poser des questions.

    Je vous recommande également de lire un article intéressant sur le pouvoir du réseautage sur le site https://Cheekyscientist.com, qui propose des astuces pour renforcer votre réseau professionnel.

    Assurez vous d’avoir une réserve financière

    Constituez une petite réserve d’argent pour subvenir à vos besoins pendant votre recherche d’emploi. Si possible, sollicitez le soutien de vos amis et de votre famille.

    Économisez pendant votre doctorat de manière à ce que, lorsque viendra le moment de faire le grand saut, vous ne vous retrouviez pas sous pression financière.

    L’argent est souvent la principale source de stress lorsqu’il s’agit de décider de quitter après un doctorat. 

    Même si personnellement je crois que le choix de carrière ne doit pas être basé uniquement sur la seule perspective financière. 

    Préparez-vous mentalement pour l’après-doctorat

    La reconversion de carrière comporte de nombreuses facettes passionnantes, mais décider de quitter le monde académique ne se résume pas simplement à changer d’emploi. C’est également une question d’identité, construite au fil des années ou des décennies, que vous devez remettre en question. Vous ressentirez probablement une certaine perte en abandonnant cette identité. C’est un peu comme une rupture : vous savez que vous ne voulez pas rester avec la personne, mais cela ne signifie pas que vous ne vivrez pas une période de deuil.

    Faites également attention aux croyances et aux pensées automatiques que vous pourriez avoir à propos de vous-même ou du monde en dehors de l’université.

    Faites un peu d’introspection

    Prenez le temps de réfléchir à vous-même. Parfois, nous nous engageons dans un projet de thèse sans vraiment comprendre pourquoi. Interrogez-vous sur ce qui vous a motivé à entreprendre un doctorat. Essayez d’imaginer où vous vous voyez dans 3, 5 et 10 ans. Identifiez ce qui est vraiment important pour vous. Explorez vos peurs.

    La clé de la réussite réside dans la connaissance de soi et dans la compréhension de ses motivations profondes.

    Demandez le soutien

    Recherchez le soutien des personnes qui peuvent vous accompagner pendant cette période de transition. Impliquez-les dans vos décisions, car des facteurs extérieurs peuvent jouer un rôle important, notamment si vous avez une famille.

     

    J’espère que cet article vous aidé. N’hésitez pas à le partager avec d’autres personnes qui pourraient être intéressées.

    Si vous avez d’autres questions ou besoin de plus d’informations, n’hésitez pas à demander.

    Retour

    Votre message a été envoyé

    Attention
    Attention
    Attention

    Attention.

  • Comment surmonter la  « déprime » de retour des vacances  ?

    Comment surmonter la « déprime » de retour des vacances ?

    Les vacances sont terminées et il est temps de retourner à la “vraie vie”  ou plutôt à la réalité. 

    Vous vous êtes amusé, vous avez multiplié les activités et vous avez changé d’air et pourtant vous sentez une soudaine sensation de fatigue, de crainte et de chagrin qui vous envahit ?

    Vous êtes peut-etre victime du syndrome de la déprime  post-vacances. On parle aussi d’anxiété, dépression ou “blues” d’après les vacances. 

    Qu’est-ce que la dépression post-vacances ?

    C’est un état d’émotion qui touche beaucoup de gens après leur retour des vacances (dont moi-même) et particulièrement quand ils reprennent leur travail ou un gros projet difficile. Ce n’est pas un problème au sens clinique, mais selon une étude ce syndrome est assez répandu.

    Concrètement, le « blues » après les vacances se manifeste par différents symptômes psychiques et physiques. Vous pouvez ressentir de la fatigue générale, un manque d’énergie et de concentration, des difficultés à dormir, de l’irritabilité, du stress, etc. 

    Il s’avère aussi que certaines personnes sont plus aptes à avoir les blues et à trouver la « rentrée » difficile. C’est le cas des personnes qui ont tendance à stresser ou à déprimer ou qui souffrent du trouble affectif saisonnier.

    Causes possibles à la  “déprime” post-vacances?

    1. La diminution rapide de votre niveau d’adrénaline 

    En effet, les vacances sont souvent source de stress (de la préparation à l’exécution) qui fait monter le niveau d’adrénaline, l’hormone du stress. Quand c’est terminé, les niveaux redescendent causant des émotions de déprime et de grisaille.

    2. L’effet de “contraste”

    Il  faut un peu de temps pour que votre cerveau s’adapte au passage d’une situation à une autre complètement différente. Le phénomène est le même que lorsque vous entrez dans une pièce sombre après avoir passé un après-midi ensoleillé à l’extérieur. Vos pupilles se contractent au point que vous ne voyez plus rien. Au bout d’un moment, les pupilles se dilatent et la vision devient plus explicite.

    De même, lorsque vous êtes en vacances, vous êtes comme au paradis, vous vous sentez détendu, le paysage est beau, vous mangez bien, vous passez du temps en famille, le stress n’existe plus.Puis vous revenez à la “réalité” de votre vie “terne” et stressante et là incrédule vous refusez d’accepter cette “réalité”!

    Ce stress est d’autant plus grand que l’écart entre les deux est important, ce qui signifie que votre vie réelle est très stressante ou ennuyeuse, alors que les vacances étaient formidables.

    3. La crainte 

    Vous pouvez également vous rendre compte que lorsque vous retournerez à vos activités de tous les jours les bienfaits de vos vacances risquent d’être réduits à néant. Vous craignez que votre capacité à vous reposer et à dormir risque d’en souffrir. 

    Vous craignez que toutes les activités agréables qui vous permettaient de faire de l’exercice régulièrement soient à jamais abandonnées. 

    Vous craignez d’accorder trop d’attention à votre vie pro et ne pas mettre assez d’énergie dans les autres domaines de votre vie.

    Il se peut aussi que vous vous inquiétiez de la quantité de travail qui vous attend à votre retour des vacances. Toutes les tâches qui n’ont pas été accomplies avant vos vacances risquent de se profiler à l’horizon.

    Comment gérer le “blues” post-vacances ?

    • Accueillez et acceptez vos émotions désagréables 

    Il est tout à fait normal de ressentir les émotions négatives lors de votre retour au travail ou votre activité de recherche d’emploi. Cela arrive à tout le monde, et pour des raisons valides, psychologiques ou physiologiques.

    Et comme toute émotion désagréable il est important  de l’accueillir et de l’accepter. Ce qui veut dire, freiner un peu si on est dans le mouvement, dans l’agitation prendre le temps de s’asseoir pour ressentir le sentiment d’anxiété qui arrive, ceci aura pour effet de destresser et de se connecter à soi-même à son ressenti physique

     Inutile de résister à ce que vous ressentez, ça serait complètement contre-productif, il est inutile par exemple de consulter de manière obsessionnelle les informations en ligne dans l’espoir de trouver des réponses pour calmer vos craintes, ou encore chercher des sources de réconfort comme abuser de Netflix…Bref, il n’es pas recommandé d’adopter la stratégie d’évitement au risque d’aggraver le sentiment d’anxiété. 

    • Préparez-vous mentalement

    Si vous savez reconnaître que vous avez tendance à subir la déprime post vacances,vous pouvez vous y préparer.

    Essayez d’éviter de vous enfermer dans une vision étroite en conservant d’autres activités et passe-temps, même si vous vous concentrez sur la reprise de votre travail ou votre recherche d’emploi.

    Il est toujours bon d’avoir plus d’une chose qui définit qui vous êtes!

    • Reconnaissez  que cela aussi passera

    La durée du blues post-vacances peut varier en fonction de la durée et de la qualité de vos vacances et aussi de l’énergie que vous avez investie dans sa préparation. Si vous pouvez accepter la “réalité” pour ce qu’elle est et ne pas vous laisser envahir par des pensées négatives ou catastrophistes vous verrez que ce passage “à vide” au retour des vacances finira vite par passer. 

    • Méditez et faites un peu d’exercices physiques

    Si vous avez tendance à ruminer et à avoir des pensées négatives, ça serait l’occasion de prendre une nouvelle habitude. Méditer ou faire du sport sont des habitudes saines qui en plus vous aideront à occuper votre esprit à autre chose. 

    Personnellement le fait d’instaurer une routine de courte méditation guidée m’aide beaucoup à trouver la sérénité et faire le vide dans ma tête.  Je profite également de la rentrée pour reprendre ma routine d’exercices physiques que je choisis courts mais intenses.

    • Savourez les souvenirs

    Si vous revenez de vacances extraordinaires partagez vos photos et vos souvenirs avec votre famille et vos amis intéressés. Se souvenir et savourer ses vacances, que ce soit à travers des photos ou en le racontant, peut aider à garder l’expérience vivante.

    Quand faut-il s’alarmer?

    Même si l’anxiété liée au retour au travail après les vacances est généralement temporaire, elle peut être le signe d’une situation plus grave. Elle peut indiquer par exemple que quelque chose dans votre travail ou votre carrière ne vous donne pas entière satisfaction. Si c’est le cas, il peut être judicieux d’examiner ce qui vous dérange dans votre “vraie vie”. Mais cela peut aussi indiquer que vous avez tout simplement besoin d’aide pour gérer votre stress ou anxiété de manière générale. Dans les deux cas il est important de se faire aider par un professionnel un coach ou un thérapeute. En tant que coach formée à la TCC (Thérapie Cognitivo-comportementale) je peux vous aider, n’hésitez pas à me contacter ou à prendre rendez-vous sur calendly

    Retour

    Votre message a été envoyé

    Attention
    Attention
    Attention

    Attention.