Catégorie : Conscience cognitive

  • Apprendre à devenir son propre coach

    Comment devenir son propre coach

    Introduction

    Le coaching de vie : un accompagnement à 360°

    Si tu es du genre débordée, que tes journées s’enchaînent sans pause, si tu n’as ni le temps ni le budget pour te faire accompagner,

    et qu’en plus tu fais partie de ces personnes qui aiment comprendre par elles-mêmes, qui préfèrent le “Do It Yourself” au “dis-moi quoi faire”…

    Dans cette article tu vas découvrir comment apprendre à devenir ta propre coach. Parce que oui, c’est possible — et incroyablement puissant.

    Qu’est-ce que l’Auto-Coaching ?

    L’auto-coaching, c’est la capacité à prendre du recul sur tes pensées.

    Plutôt que de croire tout ce que te raconte ton mental, tu apprends à observer, questionner et

    rediriger ton flot de pensées vers quelque chose de plus constructif.

    Qu’est-ce que ça veut dire en pratique? Et bien l’auto-coaching consiste à guider sa propre réflexion de manière

    structurée, à changer de perspective et à s’orienter vers une solution.

    C’est un processus qui mobilise plusieurs compétences clés comme l’autoréflexion,la capacité à prendre du recul et changer de perspective et également une capacité à prendre des décisions et à agir.

    Pourquoi l’Auto-Coaching est un outil puissant?

    Est-ce que ça t’arrive de douter de toi, d’avoir une petite voix intérieure qui critique tout ce que tu fais ?

    Moi aussi je connais ça…

    C’est normal et c’est humain.

    Parce que 90 % de notre dialogue intérieur est automatique et souvent critique.

    Et ces pensées ont un impact direct sur ton niveau d’énergie, tes émotions et tes décisions.

    Quand tu apprends à t’Auto-Coacher, tu reprends le pouvoir sur :

    • ton énergie mentale,
    • tes émotions,
    • et tes choix.

    L’Auto-Coaching te permet de sortir du pilote automatique pour agir avec plus de lucidité, d’alignement

    et de sérénité.

    Tu redeviens actrice de ton expérience intérieure, au lieu de la subir.

    Petit à petit, tu verras ton dialogue intérieur devenir plus doux, plus constructif et plus aligné avec

    la personne que tu veux être.

    Pourquoi ça fonctionne ?

    L’Auto-COACHING EST UNE PUISSANTE MÉTHODE DE QUESTIONNEMENT CENTRÉE SUR sOI.

    ​Tu vas apprendre à te poser les bonnes questions, tu deviens actrice de ta vie et tu passes à l’action, ce qui te permet de lever les freins immédiats à ta réussite et d’accéder sereinement et rapidement

    à la réalisation de ton ou tes objectifs.

    Mais pas que. En apprenant à t’auto-coacher tu vas pouvoir :

    • Transformer ton état d’esprit et activer tes ressources personnelles
    • Entretenir un Mindset (état d’esprit) CRÉATEUR et savourer une vie sereine et remplie de gratitude
    • Définir tes valeurs, tes priorités
    • Réfléchir à tes objectifs, tes envies profondes pour toi, pour ta vie
    • Prendre conscience de tes problèmes et mettre en place un plan d’action concret pour les résoudre les uns après les autres étape par étape
    • Apprendre à vivre tes émotion et à gérer tes relations

    Comment pratiquer l’auto-coaching au quotidien ?

    Voici un des outils d’auto-coaching simple et concret que tu peux commencer à pratiquer dès maintenant :

    1. Observe tes pensées

    Note ce qui tourne en boucle dans ta tête.

    Identifie les phrases ou croyances qui t’épuisent ou te font douter.

    2. Mets de la distance

    Fais une pause. Et rappelles-toi que tu n’est pas tes pensées. Que ta pensée est une interprétation possible de la cituation ou circonstance que tu vis.

    Cette prise de recul te permet de désamorcer le pouvoir émotionnel de certaines pensées.

    3. Questionne

    Demande-toi : “Est-ce que cette pensée m’aide ou me freine ?”

    “Est-ce qu’elle m’ouvre des possibilités ou m’enferme ?”

    4. Recadre ta pensée

    Cherche une alternative plus aidante et réaliste.

    Exemple : si ta pensée est “Je suis nulle », remplace là par “Je suis en train d’apprendre, et chaque pas compte.”

    En conclusion

    L’auto-coaching n’est pas une baguette magique, mais un chemin de conscience.

    Un art de se parler autrement pour reprendre le pouvoir sur sa vie intérieure.

    Chaque fois que tu t’observes avec bienveillance, que tu choisis une pensée plus aidante, tu crées un

    espace de liberté.

    Et toi quelle pensée aimerais-tu transformer aujourd’hui ?

    Dis-le moi en commentaire.

    Si ça t’interesse d’aller plus loin et d’explorer plus en profondeur l’auto-coaching et apprendre à pratiquer, le programme Lumen’Essence est fait pour ça. C’est un programme que tu peux suivre sur 1 mois ou 6 mois si tu veux travailler sur les différents domaine de ta vie. Cliques ici si tu veux en savoir plus.

  • Une astuce simple et puissante pour éviter le piège de l’anxiété

    Une astuce simple et puissante pour éviter le piège de l’anxiété

    les habitudes qui contribuent à ton stress

    Anxiété : une astuce pour arrêter les pensées catastrophistes

     

    L’inquiétude. Ce petit mot qui, pour beaucoup d’entre nous, prend une place disproportionnée dans notre quotidien. Elle commence par un « Et si…? » et se transforme en une spirale de pensées qui nous projettent dans un futur sombre, où tout pourrait mal tourner.

    Et si je rate ma présentation ? Et si mes enfants tombent malades ? Et si je perds mon emploi ?

    Ces scénarios tournent dans nos esprits, nous empêchant de profiter pleinement du moment présent, générant de l’anxiété, voire de l’angoisse. Ils peuvent même nous donner l’impression de vivre, dès aujourd’hui, dans un futur qui n’existe pas encore… et qui, souvent, n’existera jamais.

    Si comme moi tu es anxieux.se et qu’à chaque fois que tu essaies de sortir de ta zone de confort, ton cerveau se met à « flipper » et à te faire imaginer les pires scénarios alors voici un une petite astuce pour t’aider à sortir de la boucle des « Et si… » 

    Mais pourquoi notre cerveau nous fait-il ça ?

    Pourquoi s’inquiète-t-on autant ?

    L’inquiétude ou l’anxiété a en réalité une fonction. Ce n’est pas un bug dans notre système, mais un mécanisme de protection. Ton cerveau imagine ces scénarios pour te préparer aux situations difficiles, pour que tu puisses t’y adapter ou t’en prémunir. Le problème, c’est que cette anticipation peut rapidement devenir excessive et contre-productive. On commence alors à se concentrer sur tous les dangers potentiels au lieu de vivre dans le moment présent.

    C’est ce que j’appelle le piège de la « pensée catastrophiste ».

    Quand le piège se referme : tu te retrouves à vivre dans ces scénarios fictifs, paralysé(e) par la peur d’un futur qui n’a peut-être aucune chance de se produire.

    Que faire ? 

    La stratégie du « même si »

    La plupart des gens tentent de fuir leurs pensées inquiétantes. Ils essaient de les supprimer, comme on chasse une mouche avec une tapette. Mais cette approche ne fonctionne pas.

    Ce que je propose, c’est de faire exactement le contraire : ne pas fuir ces scénarios, mais les affronter. 

    Au contraire imagine ce qui se passerait **même si** ton pire scénario se réalisait. 

    Que ferais-tu ? Quelles ressources pourrais-tu mobiliser ? Quelle aide demanderais-tu ?

    En prenant un rôle actif dans tes propres scénarios, tu cesses d’être un spectateur impuissant et tu redeviens l’héroïne de ton histoire.

    Ton niveau d’anxiété chute. Non pas parce que tu auras supprimé la peur, mais parce que tu as retrouvé ton pouvoir. Tu réalises que tu as les ressources qu’il faut pour faire face, même dans le pire des cas.

    Conclusion : l’inquiétude n’est pas une fatalité

    S’inquiéter fait partie de notre nature humaine, mais cela ne signifie pas que l’inquiétude doit te contrôler. 

    La vie est remplie de variabilité, d’incertitudes et d’imprévus. Si nous passions notre temps à nous soucier de chaque petit détail, nous serions paralysés, incapables d’agir.

     Quand tu te laisses entraîner dans tous les scénarios du genre ‘Et si…’, tu cherches inconsciemment à fuir. Ton cerveau se met alors à trouver des excuses pour te convaincre de ne rien faire, avant même que tu aies réellement réfléchi à la situation.

    En transformant les « Et si…? » en « Même si… », tu peux reprendre le contrôle de tes émotions et de ta vie. Tu n’es pas impuissant(e). Tu as des ressources, même face à des situations difficiles.

    Alors, la prochaine fois que tu sens ton anxiété commence à t’envahir, arrête-toi un instant et demande-toi : « Même si cela arrive, que pourrais-je faire ? » Tu verras à quel point cette simple question peut changer ta perspective.

    Petit Bonus

    Pour finir je te propose un petit exercice pour pratique le « Même si.. ». Clique ici pour accéder au bonus.

  • Rester zen durant la transition de carrière: quatre techniques pour réduire les facteurs de stress

    Rester zen durant la transition de carrière: quatre techniques pour réduire les facteurs de stress

    Les transitions de carrière peuvent être stressantes.  C’est vrai en particulier pour les PhD, qui sont souvent habitués à un environnement académique structuré. Changer de milieu peut être particulièrement déstabilisant. Mais ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas seul ! 

    Le stress envahit notre vie dans un certain nombre de catégories : le stress de recherche d’emploi; le stress du à un changement majeur; le stress de l’argent; le stress des parents; le stress du à l’environnement… En plus de tout cela, nous avons tous les jours la machine à laver en panne, la perte de son téléphone portable, la voiture qui ne démarre pas, ce type de stress du quotidien.

    Ce qui est important de savoir, c’est que tous les facteurs de stress finissent par être internes. Ils finissent par faire partie de notre processus de pensée et d’impression. 

    Dans cet article, je vous partage quatre techniques pour vous aider à gérer votre stress pendant votre transition de carrière. 

    Qu’est-ce que le stress ?

    Le stress est un état de pression mentale ou émotionnelle résultant d’exigences perçues.

    Chaque jour, nous sommes confrontés à de nombreuses circonstances exigeantes que notre organisme peut considérer comme des « menaces ».

    Lorsque nous sommes confrontés à une menace, l’hypothalamus de notre cerveau déclenche un « système d’alarme » dans l’organisme  qui nous fait réagir soit en  luttant, soit en fuyant ou encore en se figeant (paralysie).

     Cette réponse libère des hormones, dont l’adrénaline et le cortisol. L’adrénaline augmente le rythme cardiaque et la pression artérielle et donne de l’énergie.

    On distingue  deux types de stress:

    Le stress aigu

    Ce type de stress découle d’événements ou de situations spécifiques pour lesquelles nous sentons que nous avons peu de contrôle. Elles impliquent des éléments d’imprévisibilité et de nouveauté ou qui menacent notre ego. Le stress aigu n’est pas nécessairement mauvais pour nous, puisque il stimule la sécrétion d’hormones qui nous aident à gérer la situation.

    Par exemple : donner un talk  devant un auditoire déclenche plusieurs signes physiques, comme sentir son cœur battre très fort, devenir hyper vigilant, se sentir vidé. Ces signes sont le résultat de l’action des hormones du stress. C’est ce qu’on appelle le trac. Parfois on en a même besoin pour être plus efficace!

    Le stress chronique

    Ce type de stress plus pernicieux, découle de l’exposition prolongée et répétée à des situations qui nous font sécréter les hormones du stress. Le stress chronique est mauvais pour la santé, il nous affaiblit. Plusieurs chercheurs pensent que notre système de réponse au stress n’est pas fait pour être activé constamment. À la longue, il peut même mener à l’épuisement de l’organisme.

    Quand une situation est-elle qualifiée de “stressante” ?

    Pour qu’une situation soit stressante, il doit y avoir un ou plusieurs des éléments suivants qui caractérisent la situation: 

    Contrôle : Vous sentez que vous n’avez aucun ou très peu de contrôle sur la situation que vous êtes en train de vivre. Vous vous rendez quelque part mais vous êtes pris dans un énorme bouchon de circulation

    Imprévisibilité : Quelque chose de complètement inattendu se produit ou encore, vous ne pouvez pas savoir à l’avance ce qui va se produire. En tant que docteur en transition vous pouvez expérimenter du stress du fait de l’imprévisibilité sur la date à laquelle votre candidature à un poste sera retenue pour sortir enfin  de la précarité financière

    Nouveauté : Quelque chose de nouveau que vous n’avez jamais expérimenté. 

    Clairement pour le docteurs le monde des entreprises représente une inconnue de taille. Bien que vous soyez informé sur le  marche, mais tant qu’on a pas expérimenté la chose, il reste une part d’inconnu qui nous met la pression. Vous pouvez aussi etre confronté à  devoir apprendre le fonctionnement d’un nouveau logiciel ou carrément changer complètement votre façon de travailler, par exemple, passer à des horaires fixes.

    EGO : Vos compétences et votre ego sont mis à l’épreuve. On doute de vos capacités. Là encore les docteurs et post-docteurs qui ont passé des années à cumuler des compétences et expertises, peuvent ne pas comprendre qu’on leur demande plus. Ils peuvent réagir mal lorsqu’on doute de leur capacité à tenir le poste pour lequel ils ont postulé. 

    Le simple fait de s’attendre au pire…

    Les situations qui impliquent un des facteurs ci-dessus provoquent la sécrétion d’hormones du stress, de même que le simple fait d’anticiper ces situations.

    Exemple : À chaque entretien, un recruteur vous pose une question à laquelle vous ne savez pas répondre. Les fois suivantes, vous anticipez ce stress dès que vous vous préparez à un nouvel entretien.

    Anticiper une situation stressante peut être parfois pire que de vivre une telle situation car vous ruminez continuellement tout en sécrétant les hormones du stress.

    Comment gérer le stress chronique ?

    Notre perception d’une situation stressante peut varier d’un individu à un autre de même que notre réaction face à elle.

    Cela dépend de notre prédisposition au stress mais aussi de la façon dont nous avons été exposé aux situations de stress dans notre enfance. 

    Ce qui est intéressant c’est que  nous pouvons choisir la manière de réagir à une situation de stress.

    Face aux facteurs de stress vous pouvez adopter les quatre techniques ci-dessous pour traiter les facteurs de stress.

    S’adapter

    L’idée est que si vous ne pouvez pas changer une situation de stress pour laquelle vous n’avez aucun contrôle, alors vous pouvez vous changer VOUS. En d’autres mots changez vos pensées.

    Lorsque quelque chose ne se passe pas comme prévu, comme se retrouver dans les bouchons alors que vous vous rendez à un entretien important. Vous pouvez très facilement vous créer des pensées qui créent du stress, de l’agacement, de l’irritabilité, de l’impatience.

    Les pensées que vous allez avoir du genre

    « je ne vais jamais avoir le temps, je vais être en retard… »,

    je vais rater mon entretien, c’est foutu je n’aurai pas ce job

    ou encore “ j’en ai marre de ces bouchons, et de cette ville” 

    ce sont ces pensées plutôt négatives qui créent le stress.

    Au lieu de cela vous pouvez prendre conscience de ce que vous vous dites et choisir de vous adapter au stresseur, en changeant vos pensées par rapport aux circonstances.

    4 techniques pour reduire les facteurs de stress

    Vous pouvez par exemple choisir de penser “ je n’ai aucun contrôle sur la situation, je ne peux rien faire, sinon mettre ma radio et écouter de la musique”, «bon je vais arriver en retard à mon entretien ca n’est pas la fin du monde” 

    Vous pouvez aussi choisir de changer votre attitude face à la situation qui vous stresse.

    Au lieu de vous laisser submerger par l’irritation ou la colère, pourquoi ne pas choisir au contraire de rester positif. Faites PAUSE et demandez-vous est-ce que ça vaut le coup  de vous énerver à cause de quelque chose sur laquelle vous n’avez aucun contrôle ? 

    Est ce que vous  préférez dépenser toute votre énergie à vous énerver contre une circonstance sur laquelle vous pouvez pas agir?

    Cela va t-il vous aider de réagir comme vous le faites?

    Voulez-vous vous comporter comme tous ces conducteurs qui se déchaînent sur leur klaxon à cause de leur énervement?

    Accepter 

    Acceptez que la vie est parfois injuste. Qu’il y’aura toujours des circonstances stressantes pour  lesquelles vous n’avez pas contrôle.

    Posez-vous toujours la question “ est ce que j’ai un quelconque contrôle sur ce qui m’arrive?”

    Vous verrez que cela fait baisser votre stress.

    Rappelez vous, le stress est souvent une réponse interne à un événement externe. Résister à une situation,  paralyse votre esprit et donc votre capacité à raisonner. L’acceptation au contraire, libère votre esprit pour mieux réfléchir et se concentrer plus sur les solutions.

    Eviter

    Evitez les situations qui vous causent habituellement du stress. Comme éviter de prendre sa voiture si les bouchons ont tendance à vous irriter outre mesure ou changez de route.

    Altérer

    Changez la façon dont vous gérez le facteur de stress en modifiant les circonstances qui s’y rapportent pour vous donner plus de contrôle.

    La gestion du temps par exemple est une source de pas mal de stress. Imaginons que vous êtes submergé par une pile de choses à faire et que avez du mal à faire face. Vous constatez désespérément la pile augmenter. Vous procrastinez et du coup vous faites l’impasse sur les tâches importantes comme répondre à une offre d’emploi.  Résultat plus de stress.

    Dans ce cas vous, pouvez apporter une petite modification à votre façon de gérer votre temps.  Essayez différentes techniques de gestion du temps. Vous finirez bien par trouver une qui marche pour vous. 

    Et vous quels sont vos facteurs de stress et comment les gérez vous ?

    Laissez moi votre réponse en commentaire.

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  • Ces distorsions cognitives qui sabotent votre recherche d’emploi

    Ces distorsions cognitives qui sabotent votre recherche d’emploi

    Vous n’imaginez pas le nombre de fois où j’ai entendu des étudiants dire :

    “Je ne trouverais jamais un boulot avec mon diplôme”

    « Il n’y a pas d’emploi dans mon domaine » 

    Je n’ai pas reçu de réponse du recruteur, j’ai surement dû rater l’entretien”

    ou encore  « si je ne peux pas faire de la recherche,  je vais rater ma vie” – quelque chose de ce genre.

    Je suis sûr que vous reconnaissez ce type de petits discours intérieurs négatifs.

    En psychologie, on appelle ces voix intérieures des  Distorsions Cognitives parce ce sont des explications irréalistes ou inexactes de ce qui se passe dans nos vies .

    En quoi est-ce un problème d’avoir ce discours intérieur négatif?

    Eh bien… le problème est que la répétition de ces phrases, conduisent à des habitudes mentales que nous finissons par croire et qui finissent par impacter notre comportement.

    Qu’est-ce que les les distorsions cognitives

    Les distorsions cognitives  sont des pensées irrationnelles qui peuvent influencer vos émotions. Tout le monde éprouve des distorsions cognitives dans une certaine mesure, mais dans leurs formes les plus extrêmes, elles peuvent être nocives.

    Ce sont des croyances irrationnelles que nous renforçons sans le savoir au fil du temps.  Elles amènent les individus à percevoir la réalité de manière inexacte »(Aaron Beck et David Burns).

    Bien que les distorsions cognitives soient courantes, elles sont susceptibles de créer des problèmes et d’avoir un impact négatif sur votre carrière.  

    Le problème, c’est l’habitude de se les dire. Il ne suffit pas de comprendre que nous avons un discours intérieur inexact – comme nous le verrons, c’est l’habitude de nous prendre régulièrement en flagrant délit de ce discours intérieur inexact qui compte.

    Ces distorsions cognitives peuvent être à l’origine de déceptions et de frustrations.  En période de stress, comme lors de la préparation d’un entretien, la voix intérieure peut devenir critique et se transformer en un monologue pessimiste qui se répète et qui dit des choses comme : « Tu n’auras jamais ce travail » ou « Tu devrais arrêter d’essayer ». 

    Si on y prend pas garde ces affirmations vont finir pas générer de la frustration ou de l’ impuissance, et vont vous pousser à arrêter la recherche d’emploi au lieu de persévérer.

    Il est donc important d’être attentif aux messages que vous vous adressez à vous-même et de vous demander s’ils vous aident ou s’ils ne font qu’aggraver la situation.

    Dans cet article, je vous partage quelques pensées négatives qui peuvent vous sembler familières, ainsi que les distorsions cognitives qu’elles impliquent. Et pour chaque pensée négative que vous entretenez je vous propose un exemple de  pensée alternative qui pourrait vous être plus utile.

    1. LE RAISONNEMENT DICHOTOMIQUE : « TOUT OU RIEN » OU « NOIR OU BLANC » 

    « Si je ne peux pas devenir enseignant/chercheur, je vais finir chômeur – qu’y a-t-il d’autre pour les docteurs ? »

    Penser tout ou rien : Vous voyez les choses en noir et blanc,  bonnes ou mauvaises, sans état intermédiaire. Elles sont soit parfaites, soit imparfaites ; seuls le noir ou le blanc existent, le gris n’existe pas. On emploie régulièrement les superlatifs : « toujours », « jamais », « bon », « mauvais », etc. Par exemple, se voir comme un raté après un échec. Si votre performance n’est pas parfaite, vous vous considérez comme un échec total.

    Alternative possible : « Je ne sais pas ce que je peux faire d’autre que d’être universitaire ; je devrais peut-être explorer d’autres options ».

    2. LA PERSONNALISATION

    « Je n’ai toujours pas reçu de réponse à ma demande d’emploi. J’ai dû faire quelque chose de mal »

    Personnaliser: Vous vous considérez comme la cause d’un événement extérieur négatif dont vous n’êtes en fait pas le principal responsable. Vous pensez à tort que les actions des autres ont quelque chose à avoir avec vous. Par exemple, le fait de considérer qu’un événement extérieur est  de votre faute, alors que beaucoup de raisons diverses peuvent expliquer cela.

    Alternative possible : « De nombreux facteurs influent sur une décision d’embauche, je me demande s’ils ont besoin de plus de temps pour se décider ou de plus d’informations de ma part. »

    3. LA SURGÉNÉRALISATION

    « Mes contacts au salon de l’emploi n’ont rien donné, je ne sais pas comment je vais pouvoir trouver un emploi »

    Généralisation abusive : Vous considérez un seul événement négatif comme une série de défaites sans fin. Vous tirez une conclusion générale à partir d’un événement ou circonstance unique. Si un événement négatif se produit, vous vous attendez à ce qu’il se reproduise constamment.

    Alternative possible : « Ce salon de l’emploi a été une déception, je vais donc envisager d’autres stratégies pour ma recherche d’emploi ».

    4. LE FILTRAGE MENTAL, OU ABSTRACTION SÉLECTIVE

     « Je n’arrive pas à croire que j’ai raté cette question lors de l’entretien, je suis sûr que cela a réduit à néant mes chances d’accéder au poste ».

    Filtrage mental: Vous choisissez un seul détail négatif et vous vous y attardez exclusivement, ce qui vous amène à percevoir l’ensemble de cette situation comme négative, comme la goutte d’encre qui décolore tout le gobelet d’eau. Vous retenez un détail d’un événement, puis vous l’interprétez en dehors de son contexte.

    Alternative possible : « Ma réponse à cette question était plutôt mauvaise, mais le reste de l’entretien s’est plutôt bien passé.  Je dois m’entraîner au cas où on me poserait à nouveau cette question ».

    5. LE RAISONNEMENT ÉMOTIONNEL 

    « Je suis tellement frustré – il n’y a pas d’emploi dans mon domaine « .

    Raisonnement émotionnel : Vous supposez que vos émotions négatives reflètent nécessairement la réalité des choses : « Je le ressens, donc cela doit être vrai ».Vous considérez vos émotions comme des preuves.

    Alternative possible : « Je me sens frustré en ce moment.  Je vais m’efforcer de respecter ma stratégie et d’obtenir une aide d’un coach. »

    Lorsque vous êtes à la recherche d’un emploi, comme dans d’autres domaines de votre vie, votre attitude peut influer sur vos résultats.

    En fin de compte, notre cerveau nous défie quotidiennement avec des centaines de distorsions et de raccourcis cognitifs. La première chose à faire consiste à prendre conscience de notre dialogue intérieur et de notre comportement en réfléchissant fréquemment à nos expériences et en examinant la motivation derrière nos actions.

    Malheureusement, reconnaître ses erreurs de pensées ou habitudes mentales  n’est pas toujours facile.Un conseiller en carrière ou un coach pour vous aider à découvrir les schémas inutiles déclenchés lors d’une recherche d’emploi.

    Si vous avez aimé cet article, surtout n’hésitez pas à me laisser un commentaire

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  • Comment surmonter ses croyances limitantes pendant sa transition de carrière ?

    Comment surmonter ses croyances limitantes pendant sa transition de carrière ?

    Connaissez-vous cette fable de l’éléphant écrite par Jorge Bucay?

    C’est l’histoire d’un éléphant  qui n’a jamais essayé de se libérer de ce qui l’attachait au pieu alors qu’il aurait pu, étant donnée sa force. Pourquoi?

    Parceque très jeune il avait été attaché à ce même pieu, il avait essayé en vain de s’en libérer, mais finit par abandonner et se résigner à son sort. 

    « Cet énorme et puissant éléphant ne s’échappe pas, tout simplement parce qu’il croit en être incapable. Il garde le souvenir gravé de l’impuissance qui fut la sienne après sa naissance. Et le pire, c’est que jamais il n’a tenté d’éprouver à nouveau sa force. »

    “Je ne suis pas fait pour travailler ailleurs qu’à l’université”, “Je ne suis pas assez compétent pour travailler dans le privé”, « Je ne suis pas bon en maths », « Je n’y connais rien à l’art », « Je ne trouverais jamais de copain, je suis trop moche? « Je suis trop timide »…

    Peut-être avez-vous entendu cela d’un ami ou d’un collègue. Peut-être que vous l’avez pensé ou dit vous-même. Qu’il s’agisse de peurs ou simplement de nos idées sur le fonctionnement du monde, ce type de pensées façonnent notre comportement et notre interprétation de ce qui se passe. Ces croyances limitantes peuvent nous empêcher d’avancer, d’essayer ou de saper nos efforts et nos relations.

    Ces pensées sont des croyances limitantes et font partie du développement naturel de n’importe qui, de l’enfance au jeune âge adulte et au-delà. 

    Les croyances limitantes peuvent nous empêcher de prendre des risques, d’explorer de nouvelles opportunités et de réaliser notre potentiel. Elles peuvent nous faire ressentir de la peur, de l’incertitude et de l’insécurité, nous poussant à rester dans notre zone de confort, même si cela ne correspond pas à nos aspirations et à nos objectifs professionnels.

    Il est temps d’en apprendre davantage sur vos croyances auto-limitantes et sur la façon dont vous pouvez les surmonter, si vous ne voulez pas qu’elles sabotent votre transition de carrière. 

    Que sont les croyances limitantes?

    Une croyance limitante est un état d’esprit, une conviction ou une croyance que vous pensez être vraie et qui vous limite d’une manière ou d’une autre. Elle peut avoir un certain nombre d’effets négatifs sur vous. Elle peut vous empêcher de faire de bons choix, de saisir de nouvelles opportunités ou d’atteindre votre potentiel. En fin de compte, une croyance limitante peut vous garder dans un état d’esprit négatif et vous empêcher de vivre la vie que vous désirez vraiment.

    On distingue trois catégories de croyances limitantes:

    Les croyances limitantes sur vous-même qui vous font sentir que vous ne pouvez pas faire quelque chose parce que quelque chose ne va pas chez vous.

    Par exemple « je suis trop vieux pour retourner à l’école, changer de carrière », « je n’ai pas les bonnes compétences pour travailler dans le privé »  » je suis trop jeune pour postuler à un emploi formidable, déménager dans une nouvelle ville ou changer de carrière ».

    Il y’a aussi les croyances liées aux traits de personnalité ,  « je suis pas assez compétent pour postuler à ce poste , ou « je ne sais pas me vendre » ou encore « je suis un perdant, je n’arriverai jamais à me reconvertir » « je ne peux plus sortir avec mes anciens collègues parce que je suis tellement embarrassée d’être au chômage »» ou encore « je ne peux pas sortir en soirée parce que je suis trop déprimé, tout le monde va vouloir m’éviter ». Mais le paradoxe avec ce type de croyances, c’est que la chose que nous devons faire pour gérer ces émotions est justement la chose que nous évitons de faire.

    Les croyances sur le monde qui vous font sentir que vous ne pouvez pas faire quelque chose parce que personne ne vous le permettra:

      • « Je ne peux pas leur parler parce que les gens penseront que je suis bizarre »,
      • «Je ne peux pas quitter mon emploi pour prendre un emploi moins rémunéré mais passionnant parce que je décevrais ma famille.».

    Si vous envisagez quelque chose et que votre première pensée est: « Que penseraient les gens? » vous avez déjà perdu. D’une part, la réalité est que les gens ne se soucient pas autant que vous le pensez. Ils sont trop occupés à s’inquiéter de ce que les autres pensent d’eux-mêmes!.Et d’autre part, même s’ils n’approuvent pas ce que vous faites, allez-y! C’est votre vie, pas la leur!

    Les croyances sur la vie qui vous donnent l’impression que vous ne pouvez pas faire quelque chose parce que c’est trop difficile.:

    C’est le type de croyance limitante du genre «quelqu’un a déjà fait cela / essayé cela / dit cela / été là» où nous abandonnons avant même de commencer.

    Par exemple ceux qui veulent se lancer dans l’entreprenariat se disent que «quelqu’un a déjà construit cela» ce qui fait qu’ils abandonnent avant même d’avoir essayé.

    Une doctorant de plus de 40 ans qui vient de quitter le milieu académique, va croire que « sa vie est finie parce qu’il est trop vieux pour commencer une nouvelle carrière! »

    Derrière toutes ces croyances se trouve la conviction qu’il n’en reste tout simplement pas assez pour nous. Il n’y a pas assez de clients, pas assez d’idées, pas assez d’argent, pas assez de temps, pas assez d’amour. Parfois, nous choisissons de croire que les choses sont impossibles comme moyen de nous empêcher d’essayer et de ne pas les atteindre.

    Comment identifier ses croyances limitantes ?

    Alors, comment identifier ses croyances limitantes? Il existe plusieurs façons de le faire, et la plupart nécessitent une réflexion personnelle. Comme elles peuvent ne pas être facilement identifiables, voici quelques méthodes que vous pouvez essayer pour les faire remonter à la surface.

    1. Commencez par noter vos croyances générales. Écrivez sur tout ce qui vous tient à cœur et qui influence votre vie quotidienne. Regroupez-les en différentes catégories comme les finances, la famille, les relations ou la santé. Une fois que vous avez fait cela, examinez celles qui vous aident à grandir et celles qui pourraient vous limiter.
    2. Pensez à des scénarios où vous avez agi de manière négative ou toxique et demandez-vous pourquoi? Si vous examinez de près vos comportements toxiques, vous pourriez découvrir que la cause sous-jacente est une croyance limitante. Par exemple, si vous avez du mal à dire ce que vous pensez quand quelqu’un vous a offensé, vous pouvez avoir la conviction limitative que le conflit est mauvais. Cela, à son tour, pourrait vous empêcher d’avoir des relations vraiment intimes car vous êtes incapable de dire ce que vous pensez et d’avoir des confrontations saines.
    3. Notez les domaines dans lesquels vous rencontrez des difficultés Si vous avez remarqué que vos difficultés sont récurrentes dans certains domaines de votre vie, cela pourrait indiquer des croyances limitantes. Peut-être que vous n’arrivez pas à décrocher un emploi bien rémunéré ou que vous n’avez jamais de chance en matière d’amour. Ces difficultés peuvent simplement être le sous-produit de croyances erronées que vous avez adoptées comme vérités. Si vous avez toujours du mal avec l’argent, essayez de réfléchir à votre rapport à l’argent, que pensez-vous de l’argent et son accessibilité?

    Comment surmonter ses croyances limitantes ?

    Il est déjà assez difficile de repérer vos croyances limitantes. Il est encore plus difficile de les surmonter. Mais c’est possible. Voici quelques étapes simples pour vous aider à démarrer.

    1. Posez-vous la question: « Et si je me trompe? » Généralement, les croyances limitantes perdent leur pouvoir dès que nous considérons qu’elles peuvent ne pas être vraies. Vous ne pouvez pas obtenir le poste de votre rêve parce que vous n’avez pas les bonnes compétences? Et si vous vous trompez? En vous posant cette question, vous adoptez la capacité de simplement remettre en question vos propres croyances et de trouver des alternatives. Mettez-vous au défi d’imaginer un monde où votre hypothèse est incorrecte. Vous serez surpris du résultat !
    2. Demandez-vous: «Comment cette croyance me sert-elle?» Nous aimons nous imaginer être les victimes de nos propres croyances limitantes, mais la vérité est que nous adoptons ces croyances parce qu’elles nous servent d’une certaine manière. . En général, nous nous accrochons à des croyances limitantes pour les mêmes raisons – pour nous protéger de la lutte et de l’échec.

    Créer des croyances alternatives (je vous invite à lire l’article Comment vos pensées façonnent votre réalité ). Faites preuve de créativité. Trouvez des façons dont vous pourriez vous tromper. Bien sûr, vous êtes peut-être plus âgé que la plupart des gens qui commencent une nouvelle carrière, mais qui dit que vous ne pouvez toujours pas réussir? Bien sûr le monde du privé est différent de celui de la recherche, mais qui vous dit qu’il n’est pas aussi enrichissant ? Rien ne vous arrête à part votre propre esprit.

    Evidemment, ce n’est pas aussi simple que ça, de choisir une croyance et ensuite de la croire….

    Bien sur que non! mais prendre l’habitude de remettre en question vos croyances et d’en essayer de nouvelles (étapes 1 et 2 ci-dessus) , finira par créer de nouvelles connexions neuronales dans votre cerveau et créer un nouveau schéma mental plus sain et plus positif.

    Si vous avez aimé cet article, laissez moi un commentaire, cela me fera extrêmement plaisir !

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  • Pensées, émotions et comportement ou comment vos pensées façonnent votre réalité

    Pensées, émotions et comportement ou comment vos pensées façonnent votre réalité

     

    Ce que nous sommes aujourd’hui vient de nos pensées d’hier, et nos pensées présentes bâtissent notre vie de demain : notre vie est la création de notre esprit.

    Bouddha

    Qu’y a-t-il de plus important que nos pensées ? Nos pensées créent notre réalité. La qualité de notre façon de penser détermine la qualité de notre vie.

    Si vous voulez changer votre vie,  vous devez alors changer votre dialogue intérieur , vos pensées.

    Dans cet article j’aimerais vous parler d’un outil de développement personnel qui me tient particulièrement à coeur, et qui a complètement changé ma vie.

    Cet outil est basé sur le  lien qu’il y a entre les pensées, les émotions et les actions ou comportements.

    Pourquoi est-ce si important ? 

    Parceque cet outil va vous permettre de répondre à ces deux questions importantes

    • pourquoi vous en êtes là ou vous êtes aujourd’hui ?
    • et comment vous pourriez arriver là où vous voudriez être ?

    Il va vous permettre de disposer d’un plan pour vous libérer de la tyrannie des pensées qui limitent votre réussite dans tous les aspects de votre vie et pour vous montrer comment les remplacer par un état d’esprit qui vous donne le contrôle et reprendre le contrôle de votre vie.

    Pensées/Emotions/Actions

    Toutes les choses qui existent, sont d’abord passées par la pensée de quelqu’un. Que ce soit votre PC, la chaise sur laquelle vous êtes assis, la voiture que vous utilisez pour vous déplacer, tout absolument tout a été conçu d’abord par une pensée/idée que quelqu’un a eue et qui l’a poussée jusqu’à obtenir cette chose concrète qu’est ce PC, cette chaise ou cette voiture. Donc pour obtenir ce résultat (cette chose palpable qui est le PC, la chaise ou la voiture) il faut d’abord qu’il y ait une pensée. 

    Maintenant, entre cette pensée et le résultat il y a pleins d’étapes, il se passe plein de choses. 

    Si on prend l’exemple de la chaise. Il a fallu que quelqu’un prenne un bout de papier pour dessiner sa forme, ses dimensions, sa couleur puis que quelqu’un prenne des bouts de bois, de métaux, de plastiques pour la fabriquer et la rendre palpable. Donc pour obtenir le résultat il faut d’abord agir c’est -à -dire le faire fabriquer.

    Sur un autre registre, si vous pensez par exemple que vous avez besoin de renforcer vos muscles pour être en forme,  il va falloir à la salle de sport ou faire du sport chez vous mais en tout cas l’action c’est de  » faire du sport « . 

    Tous les résultats dans notre vie, sont obtenus parce que vous êtes passé à l’action en amont. 

    Mais on sait que ça n’est pas immédiat,  sinon les salles de sport seraient pleines. 

    Parce que pour passer de la pensée à l’action, il nous faut un ingrédient supplémentaire. Cet ingrédient c’est la motivation,  il faut quelque chose qui nous donne la motivation d’agir. 

    C’est pas parce que j’ai une idée, que je vais forcément la concrétiser. Il y a un élément qui manque entre la pensée et l’action. Il faut quelque chose, il faut une impulsion. il faut de la motivation. Or ce qui nous motive à agir c’est l’émotion. Ingrédient indispensable pour passer à l’action.

    Cet enchaînement peut être résumé pat le schéma suivant

    Les circonstances sont neutres. Ce sont nos pensées qui créent notre réalité. Copyright je-reussis-ma-transition

    Pour obtenir un résultat, il faut d’abord avoir une pensée, qui va générer chez nous une émotion, cette émotion va nous pousser à réaliser une action (ou une inaction on peut être paralysé par l’émotion ou réagir en la fuyant). Et c’est cette action/inaction/réaction va conduire à un résultat.

     

    Cet enchaînement a été modélisé par  des psychologues cognitivistes  comme A. Ellis et son modèle cognitivo-comportemental basé sur l’idée que notre pensée détermine comment nous nous sentons et comment nous nous comportons. Et qu’on peut changer nos pensées/croyances et améliorer nos comportements pour obtenir les résultats souhaités.

    Ce modèle a ensuite été largement utilisé dans la sphère du développement personnel sous différentes dénominations comme « The work » de Byron Katie ou « The Model » de Brooke Castillo (la version que personnellement j’apprécie tout particulièrement de par sa simplicité).

    Albert Ellis a d’ailleurs utilisé cette technique pour traiter de nombreuses formes de maladie mentale, notamment la dépression, l’anxiété.

     

    Une représentation graphique du modèle pour mieux illustrer l’enchaînement

    Les 5 étapes du modèle – Copyright je-reussis-ma-transition

     

    Ceci est bien sur un modèles simplifié de psychologie, qui n’a pas pour but de reproduire exactement tout les aspects de la psychologie humaine, tout simplement parce qu’on ne les comprend pas. Tant qu’on ne comprend pas en détail le fonctionnement du cerveau humain et comment chacun d’entre nous gèrent leur propres émotions. ça restera qu’un modèle.

    Mais ce modèle a la particularité d’être simple, efficace et facile à utiliser et à implémenter dans votre vie de tous les jours.

    L’outil que j’utilise beaucoup dans mon coaching, est une grille de lecture composée de 5 éléments : la Circonstance(A), la pensée (B), l’émotion (C), l’action (D) et enfin le résultat (E) et chacun de ces éléments entraîne le suivant. 

     

    1. Le premier est la circonstance. La circonstance c’est tout ce qui n’est pas contrôlable,  c’est un fait, quelque chose d’observable et d’indiscutable, sur lequel tout le monde peut se mettre d’accord, et qui est indépendant de vous. Votre âge est une circonstance. Ce que vous faites dans la vie est une circonstance. La météo est une circonstance. Votre situation financière ou familiale. Une circonstance est neutre
    2. Le deuxième la pensée, c’est le sens ou l’interprétation que vous donnez aux circonstances et aux événements. on parle aussi de perception,  d’opinion, de jugement (il y’a souvent un adjectif dans la formulation),  d’hypothèse . La pensée est donc subjective et propre à chacun. Ce n’est qu’à travers le filtre de notre pensée qu’on peut décider si la circonstance que nous vivons est bonne ou mauvaise. La pensée va se traduire par une phrase dans notre tête et c’est pas n’importe quelle phrase, ça va être une phrase auquel on croit, quelque chose qui nous paraît vrai. Par exemple, « je suis nulle en maths » tout ça parce qu’on a pas réussi son examen de math au BAC!
    3. Le troisième est l’émotion, c’est une vibration qui se produit dans notre corps. Elle est généralement exprimée en un mot, comme la joie, la tristesse, la peur, la colère, le dégoût…(cf. l‘article qui traite des émotions ). Mais le plus important à savoir c’est que l’émotion est déclenchée par la pensée. En fait ce que nous ressentons procède de notre façon de penser, comme Albert Ellis l’a formulé «You feel the way you think». Autrement dit, c’est ce qu’on choisit de penser par rapport à un situation qui fait qu’on va se sentir vexé, frustré, content ou mécontent, irrité ou joyeux. Pour illustrer ça, je vais vous demander de fermer les yeux et de penser au plus beau voyage de votre vie. vous allez probablement sentir une émotion agréable comme de la joie ou encore de l’excitation  a contrario si vous pensez à un événement triste que vous avez vécu, vous vous allez ressentir de l’inconfort, de la tristesse, vous allez même parfois ressentir des frissons traverser votre corps et tout cela avec la seule pensée que vous avez d’un événement.
    4. le quatrième l’action ou le comportement c’est ce que nous faisons dans la vie. c’est ce qui découle de nos émotions, je parle d’action mais cela peut-être aussi une inaction c’est a dire ne pas agir du tout comme souvent on fait quand on ressent de l’impuissance ou du découragement ou de la peur.  
    5. Et enfin le résultat, qui va découler de cette action et qui va être selon la situation, neutre, positif ou négatif. Ce résultat vient en général confirmer votre pensée de départ. C’est comme ça qu’on voit que le modèle marche. Si vous avez les mêmes pensées négatives qui reviennent vous obtiendrez toujours les mêmes résultats négatifs dans votre vie  c’est d’ailleurs pour ça que cet outil est important ça permet de rompre ce cercle vicieux dans lequel votre cerveau s’enferme, si d’un autre côté, vos résultats sont positifs cela va venir renforcer vos pensées positives de départ, vous créez alors un cercle vertueux (certains appellent ça la loi de l’attraction) .
    le modele de meta-cognition (ABC dc
    Le modèle cognitivo-comportemental.  Nos pensées/croyances (B) à propos des circonstances neutres (A) génèrent des émotions (C) qui conduisent à une action ou réaction ou inaction, donc à un comportement (D) qui nous donne un résultat (positif ou négatif selon que la pensée de départ est positive ou négative) – Copyright je-reussis-ma-transition

     

    You can’t go back and change the beginning, but you can start where you are and change the ending.

    C.S. Lewis

     

    Vous pouvez  l’appliquer sur presque n’importe quelle situation qui vous arrive dans la vie et qui crée un résultat qui ne vous convient pas que ce soit par rapport à vos objectifs ou à vos valeurs.  Il vous permet alors de prendre conscience qu’en fait il y’a des choses qui sont les circonstances/événements sur lesquelles vous n’avez aucun contrôle alors que la pensée, elle, est optionnelle, car elle joue le rôle d’un filtre sur lequel vous allez pouvoir agir, vous allez pouvoir la changer la recadrer en quelque sorte pour changer le résultat s’il ne vous convient pas.

    Il permet aussi de prendre conscience des croyances qui génèrent chez vous des résultats qui vont à l’encontre de ce que vous souhaitez mais comme elles sont bien ancrées en vous, vous ne les voyez plus, ce qui fait que vous êtes coincé dans une espèce de cercle vicieux qui vous pourrit la vie.

    Par exemple, ou vous avez postulé à un poste que vous n’obtenez, ça serait donc votre Circonstance (A). Si dans la ligne B qui correspond à vos pensées/croyances  vous identifiez une croyance irrationnelle  comme par exemple « j’aurai pas du me planter comme ça. je ne suis qu’un perdant ». Bien que ce soit, une pensée incroyablement blessante, vous choisissez de penser ça parce que c’est plus réconfortant que de ne pas savoir pourquoi vous n’avez pas obtenu le poste auquel vous avez candidaté. Les croyances irrationnelles sont étonnamment faciles à développer. Cette pensée/croyance va générer une émotion (ligne C) très inconfortable comme  la frustration,  la colère, la tristesse, le désespoir, le découragement…qui va vous pousser à réagir (D: comportement) de manière non constructive en arrêtant par exemple de postuler à des postes, ou à vous présenter à un entretien sans préparation ce qui aura comme effet de rater l’entretien et par conséquent d’échouer à obtenir le poste (E: Résultat) qui vient confirmer la croyance de départ que vous êtes un perdant.

    Pour obtenir un résultat positif c’est à dire ne plus rater vos entretiens par exemple, vous allez alors argumenter contre votre croyance irrationnelle. Si vous travaillez avec un thérapeute ou un coach, il peut vous aider à développer ces arguments contre et vous aider à trouver les preuves du contraire ou du moins démontrer qu’elle n’est pas vraie « Y a-t-il des preuves que je suis un perdant ? non. J’ai perdu ce poste mais perdre ne fait pas de moi un perdant. Cela montre seulement que mon profil ne correspondait pas à ce poste. Et, si j’étais un perdant pourquoi ne l’ai-je pas remarqué avant d’échouer ? Existe t-il des preuves que je ne devrais pas échouer ? non. J’ai échoué. Cela montre que ma croyance ne peut pas être vraie. Je peux sûrement échouer.

    On peut aussi choisir une pensée alternative plus positive comme par exemple « Ce poste ne correspondait pas vraiment à mes compétences, la prochaine fois, je ne postulerai qu’aux postes pour lesquelles je sais que je suis le plus compétent. Lorsque vous aurez réussi à contrer la croyance irrationnelle ou à identifier une pensée plus positive, vous remarquerez de nouvelles conséquences ou effets (plus positifs !), comme par exemple une confiance ou une motivation accrue, postuler à plus d’emplois et se sentir bien dans ses capacités. Ces effets sont les résultats positifs des pensées plus rationnelles, comme « Je n’étais tout simplement pas le meilleur candidat pour ce travail, mais j’en trouverai un autre »

    Dans un prochain article je vous expliquerai comment utiliser cet outil pour vous auto coacher.

     

    Réferences: