Catégorie : Gestion des émotions

  • Apprendre à devenir son propre coach

    Comment devenir son propre coach

    Introduction

    Le coaching de vie : un accompagnement à 360°

    Si tu es du genre débordée, que tes journées s’enchaînent sans pause, si tu n’as ni le temps ni le budget pour te faire accompagner,

    et qu’en plus tu fais partie de ces personnes qui aiment comprendre par elles-mêmes, qui préfèrent le “Do It Yourself” au “dis-moi quoi faire”…

    Dans cette article tu vas découvrir comment apprendre à devenir ta propre coach. Parce que oui, c’est possible — et incroyablement puissant.

    Qu’est-ce que l’Auto-Coaching ?

    L’auto-coaching, c’est la capacité à prendre du recul sur tes pensées.

    Plutôt que de croire tout ce que te raconte ton mental, tu apprends à observer, questionner et

    rediriger ton flot de pensées vers quelque chose de plus constructif.

    Qu’est-ce que ça veut dire en pratique? Et bien l’auto-coaching consiste à guider sa propre réflexion de manière

    structurée, à changer de perspective et à s’orienter vers une solution.

    C’est un processus qui mobilise plusieurs compétences clés comme l’autoréflexion,la capacité à prendre du recul et changer de perspective et également une capacité à prendre des décisions et à agir.

    Pourquoi l’Auto-Coaching est un outil puissant?

    Est-ce que ça t’arrive de douter de toi, d’avoir une petite voix intérieure qui critique tout ce que tu fais ?

    Moi aussi je connais ça…

    C’est normal et c’est humain.

    Parce que 90 % de notre dialogue intérieur est automatique et souvent critique.

    Et ces pensées ont un impact direct sur ton niveau d’énergie, tes émotions et tes décisions.

    Quand tu apprends à t’Auto-Coacher, tu reprends le pouvoir sur :

    • ton énergie mentale,
    • tes émotions,
    • et tes choix.

    L’Auto-Coaching te permet de sortir du pilote automatique pour agir avec plus de lucidité, d’alignement

    et de sérénité.

    Tu redeviens actrice de ton expérience intérieure, au lieu de la subir.

    Petit à petit, tu verras ton dialogue intérieur devenir plus doux, plus constructif et plus aligné avec

    la personne que tu veux être.

    Pourquoi ça fonctionne ?

    L’Auto-COACHING EST UNE PUISSANTE MÉTHODE DE QUESTIONNEMENT CENTRÉE SUR sOI.

    ​Tu vas apprendre à te poser les bonnes questions, tu deviens actrice de ta vie et tu passes à l’action, ce qui te permet de lever les freins immédiats à ta réussite et d’accéder sereinement et rapidement

    à la réalisation de ton ou tes objectifs.

    Mais pas que. En apprenant à t’auto-coacher tu vas pouvoir :

    • Transformer ton état d’esprit et activer tes ressources personnelles
    • Entretenir un Mindset (état d’esprit) CRÉATEUR et savourer une vie sereine et remplie de gratitude
    • Définir tes valeurs, tes priorités
    • Réfléchir à tes objectifs, tes envies profondes pour toi, pour ta vie
    • Prendre conscience de tes problèmes et mettre en place un plan d’action concret pour les résoudre les uns après les autres étape par étape
    • Apprendre à vivre tes émotion et à gérer tes relations

    Comment pratiquer l’auto-coaching au quotidien ?

    Voici un des outils d’auto-coaching simple et concret que tu peux commencer à pratiquer dès maintenant :

    1. Observe tes pensées

    Note ce qui tourne en boucle dans ta tête.

    Identifie les phrases ou croyances qui t’épuisent ou te font douter.

    2. Mets de la distance

    Fais une pause. Et rappelles-toi que tu n’est pas tes pensées. Que ta pensée est une interprétation possible de la cituation ou circonstance que tu vis.

    Cette prise de recul te permet de désamorcer le pouvoir émotionnel de certaines pensées.

    3. Questionne

    Demande-toi : “Est-ce que cette pensée m’aide ou me freine ?”

    “Est-ce qu’elle m’ouvre des possibilités ou m’enferme ?”

    4. Recadre ta pensée

    Cherche une alternative plus aidante et réaliste.

    Exemple : si ta pensée est “Je suis nulle », remplace là par “Je suis en train d’apprendre, et chaque pas compte.”

    En conclusion

    L’auto-coaching n’est pas une baguette magique, mais un chemin de conscience.

    Un art de se parler autrement pour reprendre le pouvoir sur sa vie intérieure.

    Chaque fois que tu t’observes avec bienveillance, que tu choisis une pensée plus aidante, tu crées un

    espace de liberté.

    Et toi quelle pensée aimerais-tu transformer aujourd’hui ?

    Dis-le moi en commentaire.

    Si ça t’interesse d’aller plus loin et d’explorer plus en profondeur l’auto-coaching et apprendre à pratiquer, le programme Lumen’Essence est fait pour ça. C’est un programme que tu peux suivre sur 1 mois ou 6 mois si tu veux travailler sur les différents domaine de ta vie. Cliques ici si tu veux en savoir plus.

  • 2025 sera une année sans pression ni stress.

    2025 sera une année sans pression ni stress.

    Es-tu envahi(e) par le stress et la culpabilité dès que tu n’atteins pas un objectif ?Tu te mets une pression énorme pour y arriver, au point de t’imposer une discipline presque militaire, au détriment de ta santé mentale… et parfois même physique.

    Je te comprends tellement. J’ai traversé exactement la même chose cette année. Chaque semaine, je me fixais un objectif ambitieux : créer et publier du contenu 3 fois par semaine, sans exception. Mais chaque fois que je n’y arrivais pas, c’était le même scénario qui se rejouait : un mélange de frustration, d’auto-critique et de culpabilité. Et cette petite voix qui me murmurait : “Tu n’es pas assez disciplinée.” « Tu n’arriveras jamais à avancer comme ça.”

    Le résultat ?

    Je passais plus de temps à m’auto-critiquer qu’à réellement créer.
    Je me mettais une pression énorme. Et au lieu de m’encourager, cette pression devenait un frein. Le stress de ne pas y arriver grandissait, rendant l’écriture plus lourde, plus difficile, moins joyeuse. J’en perdais presque le sommeil. Il allait que ça s’arrête.


    Mais cette année, j’ai décidé de changer de cap.

    👉 Mon intention pour 2025 est simple : me foutre la paix.

    Ça veut dire :

    • Lâcher prise.
    • Accepter là où j’en suis, sans jugement.
    • M’offrir la liberté de créer à mon rythme.

    Pourquoi ce changement ?

    Parce que je croyais, à tort, que pour atteindre mes objectifs, il fallait une discipline parfaite et une régularité irréprochable.
    Mais voici ce qui se passait chaque fois que je dérogeais, même un peu, à ce rythme :

    • Je le vivais comme un échec personnel.
    • Cela nourrissait la culpabilité, le stress et l’auto-sabotage.

    Au final, je ne prenais même plus plaisir à créer. Mon planning, au lieu d’être un guide, devenait une source d’angoisse.


    Ce que j’ai compris

    Aujourd’hui je veux faire la paix avec ça.

    J’ai réalisé que la régularité parfaite, n’existe pas. Je ne suis  pas une machine après tout.

    Ce qui compte vraiment, c’est de continuer à avancer, à mon rythme, sans pression inutile.

    Alors, oui, il y aura des semaines où je publierai.
    Et d’autres où je me ferai discrète.

    Et c’est ok.

    Parce que ce que j’écris vient du cœur, et ça, ça ne se mesure pas à la quantité.

    En 2025, mon objectif n’est pas d’être parfaite, mais d’être alignée.

    Et si vous avez, vous aussi, cette fâcheuse habitude de vous mettre la pression, voici un rappel :

    Vous faites de votre mieux. Là où vous êtes. Avec ce que vous avez.

    Et c’est déjà beaucoup.

    Et vous, quelle pression allez-vous lâcher en 2025 ? 🎈

  • Comment survivre aux fêtes de Noel

    Comment survivre aux fêtes de Noel

    As-tu déjà ressenti ce mélange d’émotions à l’approche des fêtes de famille en particulier à Noel ?

    Ces moments tant attendus peuvent parfois se transformer en montagnes russes émotionnelles. D’un côté, l’envie de partager des instants précieux, de l’autre, l’appréhension des tensions familiales qui refont surface 🎁

    Mais, soyons honnêtes, si ta famille a l’habitude des tensions ou des remarques qui piquent, il est peu probable que cette fois soit différente… à moins que toi, tu fasses quelque chose de différent.

    Tu ne peux pas changer ta famille, mais tu peux changer la manière dont tu vis ces moments.

    Si tu te reconnais, voici quelques idées pour t’aider à passer des fêtes plus sereines, même quand les relations sont… disons, compliquées.

    1. Lâcher les attentes.
    On rêve tous de ces fêtes parfaites : rires à table, discussions légères, harmonie totale. Mais nos familles restent… nos familles. Avec leurs défauts, leurs maladresses, leurs vieilles querelles. En lâchant mes attentes, je me prépare à accueillir les moments pour ce qu’ils sont, pas pour ce que j’aurais voulu qu’ils soient.

    2. Planifier des moments pour moi.
    L’année dernière, j’ai appris une chose précieuse : je suis plus détendue quand j’ai mon espace. Cette fois-ci, j’ai prévu des petites escapades. Une balade seule après le déjeuner, un livre que j’ai hâte de lire, ou même une pause café loin du bruit. Juste de quoi recharger mes batteries.

    3. Dire non… avec bienveillance.
    « Et alors, toujours célibataire ? »
    « Et ton projet pro, ça avance vraiment ? »

    Ah, ces questions qu’on redoute ! Cette année, je me suis autorisée à répondre : « Je préfère ne pas en parler. » Simple, mais efficace. Et si quelqu’un insiste, je peux toujours changer de sujet : « Alors, qui a gagné au Monopoly l’année dernière ? »

    4. Me concentrer sur ce que je peux contrôler.
    Je ne peux pas empêcher une remarque blessante, mais je peux choisir ma réponse. Je peux respirer profondément, me lever de table, ou simplement sourire sans entrer dans le jeu. Ce que les autres font ou disent leur appartient, mais ma sérénité… ça, c’est ma responsabilité.

    5. Trouve la beauté dans l’imperfection.
    Il y aura peut-être des tensions, des plats ratés ou des moments gênants. Mais il y aura aussi des instants précieux : un éclat de rire, une histoire touchante, ou un sourire complice. Accroche-toi à ces moments-là.

    Et si cette année, tu te donnais une chance. Les fêtes ne seront jamais parfaites, mais elles peuvent être belles, à leur façon. 

    Et si tu te sens dépassé(e), rappelle-toi : tu n’es pas seul(e). Beaucoup traversent la même chose.

    Alors, qu’est-ce que tu vas faire différemment cette année pour te protéger et profiter quand même de ces moments?

  • Une astuce simple et puissante pour éviter le piège de l’anxiété

    Une astuce simple et puissante pour éviter le piège de l’anxiété

    les habitudes qui contribuent à ton stress

    Anxiété : une astuce pour arrêter les pensées catastrophistes

     

    L’inquiétude. Ce petit mot qui, pour beaucoup d’entre nous, prend une place disproportionnée dans notre quotidien. Elle commence par un « Et si…? » et se transforme en une spirale de pensées qui nous projettent dans un futur sombre, où tout pourrait mal tourner.

    Et si je rate ma présentation ? Et si mes enfants tombent malades ? Et si je perds mon emploi ?

    Ces scénarios tournent dans nos esprits, nous empêchant de profiter pleinement du moment présent, générant de l’anxiété, voire de l’angoisse. Ils peuvent même nous donner l’impression de vivre, dès aujourd’hui, dans un futur qui n’existe pas encore… et qui, souvent, n’existera jamais.

    Si comme moi tu es anxieux.se et qu’à chaque fois que tu essaies de sortir de ta zone de confort, ton cerveau se met à « flipper » et à te faire imaginer les pires scénarios alors voici un une petite astuce pour t’aider à sortir de la boucle des « Et si… » 

    Mais pourquoi notre cerveau nous fait-il ça ?

    Pourquoi s’inquiète-t-on autant ?

    L’inquiétude ou l’anxiété a en réalité une fonction. Ce n’est pas un bug dans notre système, mais un mécanisme de protection. Ton cerveau imagine ces scénarios pour te préparer aux situations difficiles, pour que tu puisses t’y adapter ou t’en prémunir. Le problème, c’est que cette anticipation peut rapidement devenir excessive et contre-productive. On commence alors à se concentrer sur tous les dangers potentiels au lieu de vivre dans le moment présent.

    C’est ce que j’appelle le piège de la « pensée catastrophiste ».

    Quand le piège se referme : tu te retrouves à vivre dans ces scénarios fictifs, paralysé(e) par la peur d’un futur qui n’a peut-être aucune chance de se produire.

    Que faire ? 

    La stratégie du « même si »

    La plupart des gens tentent de fuir leurs pensées inquiétantes. Ils essaient de les supprimer, comme on chasse une mouche avec une tapette. Mais cette approche ne fonctionne pas.

    Ce que je propose, c’est de faire exactement le contraire : ne pas fuir ces scénarios, mais les affronter. 

    Au contraire imagine ce qui se passerait **même si** ton pire scénario se réalisait. 

    Que ferais-tu ? Quelles ressources pourrais-tu mobiliser ? Quelle aide demanderais-tu ?

    En prenant un rôle actif dans tes propres scénarios, tu cesses d’être un spectateur impuissant et tu redeviens l’héroïne de ton histoire.

    Ton niveau d’anxiété chute. Non pas parce que tu auras supprimé la peur, mais parce que tu as retrouvé ton pouvoir. Tu réalises que tu as les ressources qu’il faut pour faire face, même dans le pire des cas.

    Conclusion : l’inquiétude n’est pas une fatalité

    S’inquiéter fait partie de notre nature humaine, mais cela ne signifie pas que l’inquiétude doit te contrôler. 

    La vie est remplie de variabilité, d’incertitudes et d’imprévus. Si nous passions notre temps à nous soucier de chaque petit détail, nous serions paralysés, incapables d’agir.

     Quand tu te laisses entraîner dans tous les scénarios du genre ‘Et si…’, tu cherches inconsciemment à fuir. Ton cerveau se met alors à trouver des excuses pour te convaincre de ne rien faire, avant même que tu aies réellement réfléchi à la situation.

    En transformant les « Et si…? » en « Même si… », tu peux reprendre le contrôle de tes émotions et de ta vie. Tu n’es pas impuissant(e). Tu as des ressources, même face à des situations difficiles.

    Alors, la prochaine fois que tu sens ton anxiété commence à t’envahir, arrête-toi un instant et demande-toi : « Même si cela arrive, que pourrais-je faire ? » Tu verras à quel point cette simple question peut changer ta perspective.

    Petit Bonus

    Pour finir je te propose un petit exercice pour pratique le « Même si.. ». Clique ici pour accéder au bonus.

  • Comment stopper la procrastination

    Comment stopper la procrastination

    Ah, la procrastination ! Cette habitude que nous avons tous de remettre à plus tard ce que nous pourrions faire aujourd’hui. Bien sûr, cela peut sembler être une bonne idée sur le moment, mais cela peut finir par devenir une habitude très difficile à briser.

    On peut remettre à demain tellement de chose. Le ménage, les courses, le paiement des factures, le démarrage d’un nouveau projet. Des choses importantes et des choses moins importantes.

    Nous sommes tous sujet à la procrastination, c’est quelque chose de tout à fait naturel et normal, ce n’est pas une question de volonté, de type de tempérament ou de personnalités. 

    Procrastiner, la plupart d’entre nous savons bien ce que c’est : vous avez un gros projet que vous redoutez et une échéance imminente. Mais au lieu d’y travailler et de le cocher sur votre liste de choses à faire, vous le repoussez en regardant des heures de vidéos sur YouTube ou vos séries préférées sur Netflix, ou encore en vous occupant d’une tâche à priori ni importantes ni urgentes.

    Avant même de pouvoir sortir de ce schéma de procrastination, il est important de comprendre ce que c’est que la procrastination et pourquoi on repousse toujours tout au lendemain.

    Il y’a deux types de procrastinateurs notamment chez les étudiants et doctorants

    D’une part ceux qui à l’école  avaient des facilités d’apprentissage et réussissaient sans effort . Lorsqu’ils étaient jeunes, ils ont découvert qu’ils pouvaient s’y mettre à la dernière minute tout en réalisant un travail adéquat. Les habitudes associées à ces notions de temps et d’effort peuvent entraîner des problèmes lorsque le travail devient plus difficile et intense.

    Ce type d’étudiants souffrent d’un excès de confiance en eux-mêmes.

    À l’autre extrême se trouvent les procrastinateurs qui au contraire manquent de confiance en eux ou d’estime de soi. Ils ne pensent pas nécessairement qu’ils arriveront à faire la tache à la dernière minute. En fait, ils peuvent avoir la croyance secrète qu’ils n’ont pas du tout ce qu’il faut pour bien faire. 

    Parallèlement à cela, il y’a la peur de l’échec, le perfectionnisme et le syndrome de l’imposteur qui peuvent être la cause de la procrastination des étudiants.

    Pourquoi procrastine t-on ?

    La procrastination n’est pas un défaut de caractère unique ou une malédiction mystérieuse sur votre capacité à gérer le temps, mais un moyen de faire face aux émotions difficiles et aux humeurs négatives induites par certaines tâches – ennui, anxiété, insécurité, frustration, ressentiment, doute de soi et bien plus encore.

    La procrastination est un problème de régulation des émotions, pas un problème de gestion du temps.

    C’est pas un problème de flemme, ou de manque de volonté  c’est  juste que  l’on cherche à fuir une émotion désagréable en ayant une émotion agréable immédiate, c’est donc un problème émotionnel. 

    C’est naturel, c’est ce que fait notre cerveau pour nous maintenir en vie, puisque les émotions positives sont associées à ce qui est vital comme manger, dormir, se reproduire, alors que les émotions désagréables sont associées à des dangers de mort comme se faire chasser par un ours.
    Mais aujourd’hui, nous vivons dans un environnement moins dangereux,  les peurs, le stress ou l’ensemble des émotions négatives ne signifie pas que nous sommes en danger de mort, lorsque vous êtes stressé(e) parce que vous avez votre rapport de thèse  à rendre et que vous vous dites :  » j’ai trop peur d’écrire cette thèse parce que j’ai peur qu’il soit nul ” ,  là votre cerveau est en train de vous dire :  » attention warning danger de mort «  alors qu’en réalité ce n’est pas du tout le cas.

    Le problème quand vous procrastinez, c’est que vous finissez par tomber dans un cercle vicieux: la procrastination vous cause du stress qui entrave votre productivité. Et comme vous n’êtes pas productif, vous stressez. Résultat vous êtes comme paralysé, vous ne faites rien. Vous procrastinez encore plus. 

    C’est pour ça que vous avez tout intérêt à reconnaître les signes et les comportements de procrastination et de demander de l’aide pour arrêter le cycle.

    Que faut-il faire pour arrêter de procrastiner?

    Malheureusement, nous ne pouvons pas simplement nous dire d’arrêter de procrastiner. Et malgré la prévalence des « hacks de productivité », se concentrer sur la question de savoir comment faire plus de travail ne s’attaque pas à la cause profonde de la procrastination.

    En réalité, la procrastination est souvent une stratégie d’autoprotection . Par exemple, si vous procrastinez, vous avez toujours l’excuse de « ne pas avoir assez » de temps en cas d’échec, de sorte que votre sens de votre capacité n’est jamais menacé.

    Pour moi les raisons de retarder ou d’éviter des taches, ce sont la peur et l’anxiété – de mal faire, de perdre le contrôle, d’avoir l’air stupide, de voir ma valeur remisse en question.

    Et oui, souvent nous évitons de produire le travail pour éviter que nos capacités soient jugées.

    Alors, que pouvez-vous faire pour surmonter vos tendances à procrastiner ?

    Prenez conscience que vous procrastinez et de pourquoi vous procrastinez

    Ce que vous allez faire, c’est de prendre conscience en vous disant :  » ok, je fuis une émotion négative pour aller vers une émotion positive « . Vous allez identifier  l’émotion négative en question que vous fuyez pour  la désamorcer, parce que si l’émotion négative à la source de mon problème n’est plus là, ou que je peux l’accueillir et la comprendre je n’aurais plus besoin d’aller vers un plaisir immédiat.

    La source du problème c’est l’émotion négative qui fait que l’on a envie de procrastiner et que l’on n’a pas envie de faire ce que l’on doit faire.

    Il va falloir identifier cette émotion négative et savoir ce quelle est.

    Pour cela vous allez essayer de ressentir l’émotion dans votre corps et de mettre un mot dessus.

    Essayez de la décrire de la manière la plus précise possible, et noter le sur une feuille de papier.

    Ecrivez les sensations physiques associées à vos émotions?

    Comment se manifestent-elles chez vous et quelles sont les pensées qui sont à l’origine de vos émotions ? Quels sont les sentiments qui suscitent votre tentation ?

    Où les ressentez-vous dans votre corps ?

    À quoi vous font-elles penser ?

    Qu’arrive-t-il à l’idée de remettre à plus tard lorsque vous l’observez ?

    S’intensifie-t-elle ?

    Se dissipe-t-elle ?

    Provoque-t-elle d’autres émotions ?

    Comment les sensations de votre corps évoluent-elles lorsque vous continuez à les observer ?

    Qu’est ce qui fait que vous êtes complètement paralysés et que la situation s’envenime parce que plus vous procrastinez, plus le travail s’accumule et que la date de candidature s’approche, plus la dose de stress augmente et plus votre cerveau primitif (le cerveau des émotions) prend le dessus.

    Comment faire pour se sortir de ce cercle vicieux ?


    Vous allez identifier les pensées qui sont à l’origine de cette problématique là, vous allez alors mener un travail d’introspection afin de les identifier et ensuite les challenger comme expliqué dans cet article. 

    Le fait d’identifier la pensée et l’émotion nous facilite la vie et cela suffit à nous sortir de la procrastination.

    Vous ne pouvez pas trouver de solution efficace si vous ne comprenez pas vraiment la racine du problème. Comme pour la plupart des problèmes, la prise de conscience et la connaissance de soi sont les clés pour avancer et arrêter de procrastiner.

    Une autre chose qui peut vous aider à vous sortir du cercle vicieux de la procrastination c’est de planifier et de découper en petites tâches.

    Très souvent, la raison pour laquelle nous sommes bloqués c’est parce que nous avons tellement de travail que l’on ne sait pas par quel bout le prendre.

    La bonne stratégie consiste à reconnaître son émotion  puis à trouver les pensées qui en sont à l’origine comme par exemple « j’ai trop à faire, je ne vais jamais y arriver « .  

    Ce sont ces pensées là qui vont générer chez vous cette peur ou ce stress que vous ressentez.

    Evidemment, là il ne s’agit pas d’aller changer cette pensée par une pensée plus positive du genre  » je vais y arriver » ça ne marchera pas.

    Ce qu’il faut faire c’est gérer cette quantité de travail et gérer le fait que l’on ne sait pas par quel bout le prendre.

    Ce qui peut marcher dans ce cas , c’est de  découper le travail à faire en plusieurs petites tâches et les planifier et bien sûr de vous tenir à votre planification . Si vous ne réussissez à faire ce que vous avez planifié , c’est pas grave, vous allez revoir la planification pour les jours à venir.

    Bref,  on planifie une tache, on se met à fond dedans, on se concentre sur cette seule unique tache. A la fin de la journée, si on constate que l’on a été trop optimiste sur la quantité de travail que l’on pouvait faire dans une journée alors on revoit la planification. Et si au final, on ne peut pas aller au bout, inutile de culpabiliser.  Et n’oubliez pas de vous féliciter à chaque fois que vous avez réalisé une petite tache planifiée.

    Conclusion

    Si vous êtes aux prises avec une procrastination chronique, il est essentiel de reconnaître que cela relève souvent d’un choix conscient ou inconscient.

    En identifiant vos schémas de pensée vous serez en mesure de créer les conditions propices à la productivité. De plus, en développant des routines saines comment planifier et découpez le travail en plusieurs petites taches, en pratiquant l’auto-compassion et en célébrant vos progrès, vous construisez le chemin vers l’action et la réalisation de vos objectifs.🔥

     

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  • Développer sa conscience émotionnelle pendant sa transition de carrière

    Développer sa conscience émotionnelle pendant sa transition de carrière

     

    En un sens, nous avons deux cerveaux : un qui réfléchit et un qui ressent. C’est l’interaction entre ces deux systèmes de connaissance qui construit notre vie intérieure.

    -Daniel Goleman-

    Quand j’ai quitté le laboratoire de recherche dans lequel j’ai fait mon dernier post-doc, je me souviens d’avoir pensé  “quel gâchis!”.

    Un sentiment de vide intérieur s’est installé. Je ne savais pas qui j’étais ni ce que j’allais devenir.

    Je n’avais envie de rien. J’avais du mal à me projeter dans un autre carrière que celle que je venais de quitter.

    Pour moi c’était la “recherche” ou rien. 

    J’étais meurtrie. Je passais de la tristesse à la colère. De la honte à la culpabilité. J’avais l’impression que plus rien n’avait plus d’importance pour moi. Et ça a duré un moment. Le problème c’est que je ne réalisais pas que j’étais dans un état dépressif.

    Sachez que quelle que soit la raison pour laquelle vous décidez de quitter le milieu universitaire ou le milieu de la recherche,  il est important de comprendre que c’est une décision majeure qui s’accompagne généralement d’émotions très complexes. 

    Vous pouvez vous sentir triste, en colère, frustré(e) et amèr(e), avoir l’impression de gâcher votre vie, de ne plus avoir de but ni aucun lien avec le futur. Vous pouvez vous voir comme un “échec”, éprouver de la honte. Vous pouvez culpabiliser de n’avoir pas fourni plus d’efforts face à l’enjeu. 

    Quoique vous ressentiez,  sachez que c’est normal. Vous avez probablement voulu poursuivre une carrière dans le milieu universitaire depuis longtemps à ce stade, et vous vous sentez mal de ne pas y parvenir -même si vous reconnaissez que c’est finalement pas pour vous.  Vous êtes tout simplement entrain de vivre un gros changement dans votre vie. Bien que cela puisse prendre des années pour faire le deuil de cette perte et cesser de se sentir comme un échec, il existe une méthode qui permet d’accélérer le processus et de le rendre moins douloureux.

    En effet, la réussite de ce changement dépend de la façon dont vous allez gérer vos émotions. Plutôt que de laisser ces émotions mélangées monter et confondre votre pensée, une pause intentionnelle est préférable. La pause ouvre des opportunités pour que les sentiments diminuent et qu’une résolution de problème plus claire émerge.  Comment? En développant votre conscience émotionnelle.

     La conscience émotionnelle ou en anglais Emotional awareness est une compétence que je vous encourage à cultiver si vous ne voulez pas être l’otage de vos émotions.

    Je vous explique comment la développer dans la suite de cet article mais auparavant un petit rappel sur ce que sont les émotions. 

     

     

    Je recommande chaudement cet excellent film d’animation Vice-Versa de Pixar qui traite des émotions et montre ce qui se passe dans le cerveau. Un beau film qui réhabilite les vertus de la tristesse aux côtés de l’énergie de la joie.

    Les émotions c’est quoi ?

    Peur, tristesse, colère, joie, dégoût sont des émotions que tous les êtres humains partagent. Ces émotions familières nous sont indispensables pour nous adapter au monde.  Plus de détails sur ce que sont les émotions, dans cet article https://je-reussis-ma-transition.com/emotions/ 

    Les émotions,  entretiennent un dialogue avec notre corps, notre cerveau et notre environnement. Elles ont un rôle de protection et sont nécessaires à notre existence, à notre survie. Cependant, tout comme elles nous disent quelque chose sur nous-mêmes et sur les besoins que nous avons lorsque nous les vivons, elles causent aussi souvent du stress ou de l’anxiété si nous ne savons pas comment les gérer. 

    Souvent face aux émotions douloureuses, notre attitude est de fuir tout ce qui peut les provoquer, par exemple la peur peut nous empêcher d’aller aux entretiens, de parler en public, d’éviter des personnes…

    Et lorsque les émotions sont trop douloureuses, nous essayons de les compenser par des expériences plaisantes et réconfortantes comme regarder la télé, manger des gâteaux…C’est ce que j’appelle les tampons émotionnels. Mais nous savons que ce ne sont là que des stratégies d’évitement des émotions que nous n’avons pas su gérer. 

    La conscience émotionnelle c’est quoi et pourquoi la développer?

    La conscience émotionnelle c’est cette capacité à détecter nos émotions, à les observer et à prendre conscience des effets physiologiques qu’elles induisent.  Elle permet de prendre du recul sur les émotions en question et à les apprivoiser voire les anticiper.

    Quand une émotion est déclenchée, nous sommes sous l’emprise de cette émotion, ce qui limite notre capacité à penser clairement et à choisir la réaction appropriée. 

    La conscience émotionnelle nous permet de faire une pause avant de répondre et choisir une réponse qui sert le mieux nos objectifs.

    La conscience émotionnelle c’est  aussi la capacité de reconnaître et de donner un sens non seulement à nos propres émotions, mais aussi à celles des autres. 

    Identifier et analyser les émotions c’est-à-dire établir le lien entre l’émotion et la cognition, permet de prendre du recul et de mieux y répondre (au lieu de réagir) en prenant conscience qu’après tout le pire qui puisse nous arriver c’est juste des sensations physiologiques certes désagréables mais sans danger pour notre vie.

    Développez votre conscience émotionnelle en 6 étapes

    Étape 1: Tout d’abord accueillez l’émotion

    Quand vous ressentez une émotion « désagréable » comme la peur, ne la fuyez pas, acceptez- la et accueillez- la sans la juger, et sans blâmer les circonstances ou les autres d’être responsables de votre émotion. 

    Résister à l’émotion, ne fera que la renforcer. Souvent on essaie de faire taire l’émotion ressentie, parce qu’elle nous fait honte, c’est le cas par exemple de la jalousie ou de l’envie. Il est important de ne pas la renier, il n’y a pas de honte à ressentir ces émotions. Au contraire, on a tout à gagner à les prendre en compte afin de mieux comprendre ce qui se cache derrière elles. 

    Accueillir ses émotions

    Étape 2 : Évaluez et exprimez vos émotions

    Observez  votre émotion, quelle est son intensité ? 

    Puis, nommez la. Cela aura pour effet de réduire son intensité (je sens de la peur, de la tristesse, du dégoût, de la colère, de la rage, de l’envie… ). 

    Ça a l’air simple comme ça, mais c’est pas toujours facile d’identifier l’émotion ressentie. 

    D’après des études, toute sensation peut être ramenée à une émotion primaire et parfois derrière une émotion primaire se cachent plusieurs émotions cachées par exemple, derrière la tristesse, pourrait se cacher de la frustration, de la colère et de la déception. Il est important alors d’élargir votre vocabulaire des émotions.

    Pour vous aider à nommer ce que vous ressentez, vous trouverez à la fin de cet article, une liste non exhaustive des émotions connues.

    Étape 3: Décrivez les sensations au niveau de votre corps.

    Observez-les effets de votre émotion dans votre corps.  Essayez d’identifier dans quelle partie de votre corps , la ressentez-vous, dans la gorge ? au niveau du coeur, du ventre ?

    Longtemps j’ai cru qu’observer ces émotions ne faisait que renforcer les sensations désagréables, mais en fait non, au contraire, vous verrez que dès l’instant que vous commencerez à les observer, les examiner, la « pression diminue».

    Étape 4: Interrogez-vous sur le véritable déclencheur de votre émotion:

    Prenez quelques minutes pour découvrir pourquoi vous ressentez cette émotion. Posez-vous la question quel est le besoin non satisfait qui a bien pu la déclencher ou alors quelle est la croyance ou pensée qui se cache derrière ? Quel est votre discours intérieur, qu’est-ce que vous vous dites dans cette situation ? 

    Ce qu’il faut savoir c’est que les émotions sont générées par notre façon d’interpréter les expériences. Que les circonstances et les expériences sont neutres, c’est seulement la signification que nous choisissons de leur donner qui génèrent en nous les émotions que nous ressentons. Nos émotions découlent de nos pensées et croyances et non pas des circonstances (je reviendrai dans un prochain article sur le lien entre pensées et émotions).

    C’est l’étape, la plus intéressante et la plus délicate car cela nécessite de la curiosité et de l’honnêteté envers vous-même. 

    Y’a t-il des schémas de pensées qui sont présents lorsque vous ressentez de la peur, de la honte ou de la colère ?  

    Lorsque vous identifiez ces déclencheurs, vous pouvez commencer à explorer pourquoi ils ont autant de poids.

    L’expérience n’est pas ce qui vous arrive, c’est la façon dont vous interprétez ce qui vous arrive. —- Aldous Huxley.

    Étape 5: Déterminez comment vous pouvez utiliser votre connaissance de vos émotions pour prendre des décisions qui vous concernent et impliquent/impactent autrui. 

    Par exemple, si j’ai peur d’aller à un entretien, au lieu de l’éviter, ou de le fuir, on décide de l’affronter en y allant quand même. Surmonter son émotion, en choisissant de ne pas la laisser nous contrôler, est une gymnastique qui peut paraître au début très difficile, mais vous verrez que plus vous vous exercerez, plus l’inconfort diminuera.

     On peut également avoir d’autres stratégies, par exemple exploiter la tristesse pour cultiver l’acceptation, la culpabilité pour amorcer un changement ou encore l’excitation pour se motiver.

    La prochaine fois que vous ressentirez de la colère ou de la peur, reconnaissez que vous pouvez choisir la façon dont vous voulez réagir. 

    Etape 6. Recherchez les émotions positives :

    Les êtres humains attribuent naturellement plus de poids aux émotions négatives qu’aux émotions positives. C’est ce qu’on appelle le biais de négativité. Les émotions négatives, comme le dégoût, la colère et la tristesse, ont tendance à avoir beaucoup de poids. Les sentiments positifs, comme le contentement et la gratitude sont plus discrètes. Prenez  l’habitude de remarquer ces expériences positives, afin de renforcer votre résilience et votre bien-être. 

    Pour conclure, La conscience émotionnelle est la baguette pour vivre une vie plus heureuse, la boussole qui vous guidera dans une meilleure connaissance de vous-mêmes et vous apportera un plus grand contrôle sur votre réalité.

    Alors, qu’attendez vous pour commencer à pratiquer !

    Bien sur gérer ses propres émotions n’est pas facile. Et quand vous traversez une période difficile, comme un deuil, votre capacité d’autorégulation émotionnelle peut en souffrir.

    Vous aurez alors besoin d’une aide. N’hésitez pas à faire appel à un professionnel pour vous accompagner à surmonter vos émotions et à aller de l’avant. 

    Enrichissez votre vocabulaire des émotions

    Voici une liste (non exhaustive) des émotions à utiliser pour  nommer votre ressenti, plus c’est précis, mieux c’est!

    Joie Colère Tristesse Peur Dégoût
    Allégresse Agitation Abandon Angoisse Confusion
    Amusant Agressivité Accablement Anxiété Culpabilité
    Ardeur Amertume Agonie Appréhension Embarras
    Contentement Aversion Anxiété Crainte Honte
    Délectation Colère Cafard Détresse Humiliation
    Enchanté Courroux Chagrin Écrasement Insulte
    Entrain Cruauté Découragement Effroi Mépris
    Euphorie Dégoût Défaire Horreur Mortification
    Excitation Destruction Déplaisir Hystérie Pénitence
    Extase Exaspération Dépression Inquiétude Regret
    Ferveur Férocité Désappointement Méfiance Remord
    Fier Frustration Désarroi Nervosité Répulsion
    Gaieté Furie Désespoir Panique Répugnance
    Heureux Haine Douleur Saut d’humeur Ecoeurement
    Humour Irritation Égarement Secousse
    Joie Jalousie Insécurité Souci
    Jouissance Maussade Irrémédiable Tension
    Jovial Mécontentement Malheur Terreur
    Jubilation Mépris Mécontentement
    Optimiste Outrage Mélancolie
    Plaisir Rage Misère
    Satisfaction Rancune Négligence
    Sensation Répugnance Pitié
    Soulagé Ressentiment Rejet
    Triomphe Révulsion Seul(e)
    Tourment Solitude
    Vengeance Souffrance
    Tristesse

     

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    Bibliographie

    Daniel Goleman « l’intelligence émotionnelle_Integrale » (Broché)