Catégorie : Métacognition

  • Apprendre à devenir son propre coach

    Comment devenir son propre coach

    Introduction

    Le coaching de vie : un accompagnement à 360°

    Si tu es du genre débordée, que tes journées s’enchaînent sans pause, si tu n’as ni le temps ni le budget pour te faire accompagner,

    et qu’en plus tu fais partie de ces personnes qui aiment comprendre par elles-mêmes, qui préfèrent le “Do It Yourself” au “dis-moi quoi faire”…

    Dans cette article tu vas découvrir comment apprendre à devenir ta propre coach. Parce que oui, c’est possible — et incroyablement puissant.

    Qu’est-ce que l’Auto-Coaching ?

    L’auto-coaching, c’est la capacité à prendre du recul sur tes pensées.

    Plutôt que de croire tout ce que te raconte ton mental, tu apprends à observer, questionner et

    rediriger ton flot de pensées vers quelque chose de plus constructif.

    Qu’est-ce que ça veut dire en pratique? Et bien l’auto-coaching consiste à guider sa propre réflexion de manière

    structurée, à changer de perspective et à s’orienter vers une solution.

    C’est un processus qui mobilise plusieurs compétences clés comme l’autoréflexion,la capacité à prendre du recul et changer de perspective et également une capacité à prendre des décisions et à agir.

    Pourquoi l’Auto-Coaching est un outil puissant?

    Est-ce que ça t’arrive de douter de toi, d’avoir une petite voix intérieure qui critique tout ce que tu fais ?

    Moi aussi je connais ça…

    C’est normal et c’est humain.

    Parce que 90 % de notre dialogue intérieur est automatique et souvent critique.

    Et ces pensées ont un impact direct sur ton niveau d’énergie, tes émotions et tes décisions.

    Quand tu apprends à t’Auto-Coacher, tu reprends le pouvoir sur :

    • ton énergie mentale,
    • tes émotions,
    • et tes choix.

    L’Auto-Coaching te permet de sortir du pilote automatique pour agir avec plus de lucidité, d’alignement

    et de sérénité.

    Tu redeviens actrice de ton expérience intérieure, au lieu de la subir.

    Petit à petit, tu verras ton dialogue intérieur devenir plus doux, plus constructif et plus aligné avec

    la personne que tu veux être.

    Pourquoi ça fonctionne ?

    L’Auto-COACHING EST UNE PUISSANTE MÉTHODE DE QUESTIONNEMENT CENTRÉE SUR sOI.

    ​Tu vas apprendre à te poser les bonnes questions, tu deviens actrice de ta vie et tu passes à l’action, ce qui te permet de lever les freins immédiats à ta réussite et d’accéder sereinement et rapidement

    à la réalisation de ton ou tes objectifs.

    Mais pas que. En apprenant à t’auto-coacher tu vas pouvoir :

    • Transformer ton état d’esprit et activer tes ressources personnelles
    • Entretenir un Mindset (état d’esprit) CRÉATEUR et savourer une vie sereine et remplie de gratitude
    • Définir tes valeurs, tes priorités
    • Réfléchir à tes objectifs, tes envies profondes pour toi, pour ta vie
    • Prendre conscience de tes problèmes et mettre en place un plan d’action concret pour les résoudre les uns après les autres étape par étape
    • Apprendre à vivre tes émotion et à gérer tes relations

    Comment pratiquer l’auto-coaching au quotidien ?

    Voici un des outils d’auto-coaching simple et concret que tu peux commencer à pratiquer dès maintenant :

    1. Observe tes pensées

    Note ce qui tourne en boucle dans ta tête.

    Identifie les phrases ou croyances qui t’épuisent ou te font douter.

    2. Mets de la distance

    Fais une pause. Et rappelles-toi que tu n’est pas tes pensées. Que ta pensée est une interprétation possible de la cituation ou circonstance que tu vis.

    Cette prise de recul te permet de désamorcer le pouvoir émotionnel de certaines pensées.

    3. Questionne

    Demande-toi : “Est-ce que cette pensée m’aide ou me freine ?”

    “Est-ce qu’elle m’ouvre des possibilités ou m’enferme ?”

    4. Recadre ta pensée

    Cherche une alternative plus aidante et réaliste.

    Exemple : si ta pensée est “Je suis nulle », remplace là par “Je suis en train d’apprendre, et chaque pas compte.”

    En conclusion

    L’auto-coaching n’est pas une baguette magique, mais un chemin de conscience.

    Un art de se parler autrement pour reprendre le pouvoir sur sa vie intérieure.

    Chaque fois que tu t’observes avec bienveillance, que tu choisis une pensée plus aidante, tu crées un

    espace de liberté.

    Et toi quelle pensée aimerais-tu transformer aujourd’hui ?

    Dis-le moi en commentaire.

    Si ça t’interesse d’aller plus loin et d’explorer plus en profondeur l’auto-coaching et apprendre à pratiquer, le programme Lumen’Essence est fait pour ça. C’est un programme que tu peux suivre sur 1 mois ou 6 mois si tu veux travailler sur les différents domaine de ta vie. Cliques ici si tu veux en savoir plus.

  • Ces distorsions cognitives qui sabotent votre recherche d’emploi

    Ces distorsions cognitives qui sabotent votre recherche d’emploi

    Vous n’imaginez pas le nombre de fois où j’ai entendu des étudiants dire :

    “Je ne trouverais jamais un boulot avec mon diplôme”

    « Il n’y a pas d’emploi dans mon domaine » 

    Je n’ai pas reçu de réponse du recruteur, j’ai surement dû rater l’entretien”

    ou encore  « si je ne peux pas faire de la recherche,  je vais rater ma vie” – quelque chose de ce genre.

    Je suis sûr que vous reconnaissez ce type de petits discours intérieurs négatifs.

    En psychologie, on appelle ces voix intérieures des  Distorsions Cognitives parce ce sont des explications irréalistes ou inexactes de ce qui se passe dans nos vies .

    En quoi est-ce un problème d’avoir ce discours intérieur négatif?

    Eh bien… le problème est que la répétition de ces phrases, conduisent à des habitudes mentales que nous finissons par croire et qui finissent par impacter notre comportement.

    Qu’est-ce que les les distorsions cognitives

    Les distorsions cognitives  sont des pensées irrationnelles qui peuvent influencer vos émotions. Tout le monde éprouve des distorsions cognitives dans une certaine mesure, mais dans leurs formes les plus extrêmes, elles peuvent être nocives.

    Ce sont des croyances irrationnelles que nous renforçons sans le savoir au fil du temps.  Elles amènent les individus à percevoir la réalité de manière inexacte »(Aaron Beck et David Burns).

    Bien que les distorsions cognitives soient courantes, elles sont susceptibles de créer des problèmes et d’avoir un impact négatif sur votre carrière.  

    Le problème, c’est l’habitude de se les dire. Il ne suffit pas de comprendre que nous avons un discours intérieur inexact – comme nous le verrons, c’est l’habitude de nous prendre régulièrement en flagrant délit de ce discours intérieur inexact qui compte.

    Ces distorsions cognitives peuvent être à l’origine de déceptions et de frustrations.  En période de stress, comme lors de la préparation d’un entretien, la voix intérieure peut devenir critique et se transformer en un monologue pessimiste qui se répète et qui dit des choses comme : « Tu n’auras jamais ce travail » ou « Tu devrais arrêter d’essayer ». 

    Si on y prend pas garde ces affirmations vont finir pas générer de la frustration ou de l’ impuissance, et vont vous pousser à arrêter la recherche d’emploi au lieu de persévérer.

    Il est donc important d’être attentif aux messages que vous vous adressez à vous-même et de vous demander s’ils vous aident ou s’ils ne font qu’aggraver la situation.

    Dans cet article, je vous partage quelques pensées négatives qui peuvent vous sembler familières, ainsi que les distorsions cognitives qu’elles impliquent. Et pour chaque pensée négative que vous entretenez je vous propose un exemple de  pensée alternative qui pourrait vous être plus utile.

    1. LE RAISONNEMENT DICHOTOMIQUE : « TOUT OU RIEN » OU « NOIR OU BLANC » 

    « Si je ne peux pas devenir enseignant/chercheur, je vais finir chômeur – qu’y a-t-il d’autre pour les docteurs ? »

    Penser tout ou rien : Vous voyez les choses en noir et blanc,  bonnes ou mauvaises, sans état intermédiaire. Elles sont soit parfaites, soit imparfaites ; seuls le noir ou le blanc existent, le gris n’existe pas. On emploie régulièrement les superlatifs : « toujours », « jamais », « bon », « mauvais », etc. Par exemple, se voir comme un raté après un échec. Si votre performance n’est pas parfaite, vous vous considérez comme un échec total.

    Alternative possible : « Je ne sais pas ce que je peux faire d’autre que d’être universitaire ; je devrais peut-être explorer d’autres options ».

    2. LA PERSONNALISATION

    « Je n’ai toujours pas reçu de réponse à ma demande d’emploi. J’ai dû faire quelque chose de mal »

    Personnaliser: Vous vous considérez comme la cause d’un événement extérieur négatif dont vous n’êtes en fait pas le principal responsable. Vous pensez à tort que les actions des autres ont quelque chose à avoir avec vous. Par exemple, le fait de considérer qu’un événement extérieur est  de votre faute, alors que beaucoup de raisons diverses peuvent expliquer cela.

    Alternative possible : « De nombreux facteurs influent sur une décision d’embauche, je me demande s’ils ont besoin de plus de temps pour se décider ou de plus d’informations de ma part. »

    3. LA SURGÉNÉRALISATION

    « Mes contacts au salon de l’emploi n’ont rien donné, je ne sais pas comment je vais pouvoir trouver un emploi »

    Généralisation abusive : Vous considérez un seul événement négatif comme une série de défaites sans fin. Vous tirez une conclusion générale à partir d’un événement ou circonstance unique. Si un événement négatif se produit, vous vous attendez à ce qu’il se reproduise constamment.

    Alternative possible : « Ce salon de l’emploi a été une déception, je vais donc envisager d’autres stratégies pour ma recherche d’emploi ».

    4. LE FILTRAGE MENTAL, OU ABSTRACTION SÉLECTIVE

     « Je n’arrive pas à croire que j’ai raté cette question lors de l’entretien, je suis sûr que cela a réduit à néant mes chances d’accéder au poste ».

    Filtrage mental: Vous choisissez un seul détail négatif et vous vous y attardez exclusivement, ce qui vous amène à percevoir l’ensemble de cette situation comme négative, comme la goutte d’encre qui décolore tout le gobelet d’eau. Vous retenez un détail d’un événement, puis vous l’interprétez en dehors de son contexte.

    Alternative possible : « Ma réponse à cette question était plutôt mauvaise, mais le reste de l’entretien s’est plutôt bien passé.  Je dois m’entraîner au cas où on me poserait à nouveau cette question ».

    5. LE RAISONNEMENT ÉMOTIONNEL 

    « Je suis tellement frustré – il n’y a pas d’emploi dans mon domaine « .

    Raisonnement émotionnel : Vous supposez que vos émotions négatives reflètent nécessairement la réalité des choses : « Je le ressens, donc cela doit être vrai ».Vous considérez vos émotions comme des preuves.

    Alternative possible : « Je me sens frustré en ce moment.  Je vais m’efforcer de respecter ma stratégie et d’obtenir une aide d’un coach. »

    Lorsque vous êtes à la recherche d’un emploi, comme dans d’autres domaines de votre vie, votre attitude peut influer sur vos résultats.

    En fin de compte, notre cerveau nous défie quotidiennement avec des centaines de distorsions et de raccourcis cognitifs. La première chose à faire consiste à prendre conscience de notre dialogue intérieur et de notre comportement en réfléchissant fréquemment à nos expériences et en examinant la motivation derrière nos actions.

    Malheureusement, reconnaître ses erreurs de pensées ou habitudes mentales  n’est pas toujours facile.Un conseiller en carrière ou un coach pour vous aider à découvrir les schémas inutiles déclenchés lors d’une recherche d’emploi.

    Si vous avez aimé cet article, surtout n’hésitez pas à me laisser un commentaire

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  • Pensées, émotions et comportement ou comment vos pensées façonnent votre réalité

    Pensées, émotions et comportement ou comment vos pensées façonnent votre réalité

     

    Ce que nous sommes aujourd’hui vient de nos pensées d’hier, et nos pensées présentes bâtissent notre vie de demain : notre vie est la création de notre esprit.

    Bouddha

    Qu’y a-t-il de plus important que nos pensées ? Nos pensées créent notre réalité. La qualité de notre façon de penser détermine la qualité de notre vie.

    Si vous voulez changer votre vie,  vous devez alors changer votre dialogue intérieur , vos pensées.

    Dans cet article j’aimerais vous parler d’un outil de développement personnel qui me tient particulièrement à coeur, et qui a complètement changé ma vie.

    Cet outil est basé sur le  lien qu’il y a entre les pensées, les émotions et les actions ou comportements.

    Pourquoi est-ce si important ? 

    Parceque cet outil va vous permettre de répondre à ces deux questions importantes

    • pourquoi vous en êtes là ou vous êtes aujourd’hui ?
    • et comment vous pourriez arriver là où vous voudriez être ?

    Il va vous permettre de disposer d’un plan pour vous libérer de la tyrannie des pensées qui limitent votre réussite dans tous les aspects de votre vie et pour vous montrer comment les remplacer par un état d’esprit qui vous donne le contrôle et reprendre le contrôle de votre vie.

    Pensées/Emotions/Actions

    Toutes les choses qui existent, sont d’abord passées par la pensée de quelqu’un. Que ce soit votre PC, la chaise sur laquelle vous êtes assis, la voiture que vous utilisez pour vous déplacer, tout absolument tout a été conçu d’abord par une pensée/idée que quelqu’un a eue et qui l’a poussée jusqu’à obtenir cette chose concrète qu’est ce PC, cette chaise ou cette voiture. Donc pour obtenir ce résultat (cette chose palpable qui est le PC, la chaise ou la voiture) il faut d’abord qu’il y ait une pensée. 

    Maintenant, entre cette pensée et le résultat il y a pleins d’étapes, il se passe plein de choses. 

    Si on prend l’exemple de la chaise. Il a fallu que quelqu’un prenne un bout de papier pour dessiner sa forme, ses dimensions, sa couleur puis que quelqu’un prenne des bouts de bois, de métaux, de plastiques pour la fabriquer et la rendre palpable. Donc pour obtenir le résultat il faut d’abord agir c’est -à -dire le faire fabriquer.

    Sur un autre registre, si vous pensez par exemple que vous avez besoin de renforcer vos muscles pour être en forme,  il va falloir à la salle de sport ou faire du sport chez vous mais en tout cas l’action c’est de  » faire du sport « . 

    Tous les résultats dans notre vie, sont obtenus parce que vous êtes passé à l’action en amont. 

    Mais on sait que ça n’est pas immédiat,  sinon les salles de sport seraient pleines. 

    Parce que pour passer de la pensée à l’action, il nous faut un ingrédient supplémentaire. Cet ingrédient c’est la motivation,  il faut quelque chose qui nous donne la motivation d’agir. 

    C’est pas parce que j’ai une idée, que je vais forcément la concrétiser. Il y a un élément qui manque entre la pensée et l’action. Il faut quelque chose, il faut une impulsion. il faut de la motivation. Or ce qui nous motive à agir c’est l’émotion. Ingrédient indispensable pour passer à l’action.

    Cet enchaînement peut être résumé pat le schéma suivant

    Les circonstances sont neutres. Ce sont nos pensées qui créent notre réalité. Copyright je-reussis-ma-transition

    Pour obtenir un résultat, il faut d’abord avoir une pensée, qui va générer chez nous une émotion, cette émotion va nous pousser à réaliser une action (ou une inaction on peut être paralysé par l’émotion ou réagir en la fuyant). Et c’est cette action/inaction/réaction va conduire à un résultat.

     

    Cet enchaînement a été modélisé par  des psychologues cognitivistes  comme A. Ellis et son modèle cognitivo-comportemental basé sur l’idée que notre pensée détermine comment nous nous sentons et comment nous nous comportons. Et qu’on peut changer nos pensées/croyances et améliorer nos comportements pour obtenir les résultats souhaités.

    Ce modèle a ensuite été largement utilisé dans la sphère du développement personnel sous différentes dénominations comme « The work » de Byron Katie ou « The Model » de Brooke Castillo (la version que personnellement j’apprécie tout particulièrement de par sa simplicité).

    Albert Ellis a d’ailleurs utilisé cette technique pour traiter de nombreuses formes de maladie mentale, notamment la dépression, l’anxiété.

     

    Une représentation graphique du modèle pour mieux illustrer l’enchaînement

    Les 5 étapes du modèle – Copyright je-reussis-ma-transition

     

    Ceci est bien sur un modèles simplifié de psychologie, qui n’a pas pour but de reproduire exactement tout les aspects de la psychologie humaine, tout simplement parce qu’on ne les comprend pas. Tant qu’on ne comprend pas en détail le fonctionnement du cerveau humain et comment chacun d’entre nous gèrent leur propres émotions. ça restera qu’un modèle.

    Mais ce modèle a la particularité d’être simple, efficace et facile à utiliser et à implémenter dans votre vie de tous les jours.

    L’outil que j’utilise beaucoup dans mon coaching, est une grille de lecture composée de 5 éléments : la Circonstance(A), la pensée (B), l’émotion (C), l’action (D) et enfin le résultat (E) et chacun de ces éléments entraîne le suivant. 

     

    1. Le premier est la circonstance. La circonstance c’est tout ce qui n’est pas contrôlable,  c’est un fait, quelque chose d’observable et d’indiscutable, sur lequel tout le monde peut se mettre d’accord, et qui est indépendant de vous. Votre âge est une circonstance. Ce que vous faites dans la vie est une circonstance. La météo est une circonstance. Votre situation financière ou familiale. Une circonstance est neutre
    2. Le deuxième la pensée, c’est le sens ou l’interprétation que vous donnez aux circonstances et aux événements. on parle aussi de perception,  d’opinion, de jugement (il y’a souvent un adjectif dans la formulation),  d’hypothèse . La pensée est donc subjective et propre à chacun. Ce n’est qu’à travers le filtre de notre pensée qu’on peut décider si la circonstance que nous vivons est bonne ou mauvaise. La pensée va se traduire par une phrase dans notre tête et c’est pas n’importe quelle phrase, ça va être une phrase auquel on croit, quelque chose qui nous paraît vrai. Par exemple, « je suis nulle en maths » tout ça parce qu’on a pas réussi son examen de math au BAC!
    3. Le troisième est l’émotion, c’est une vibration qui se produit dans notre corps. Elle est généralement exprimée en un mot, comme la joie, la tristesse, la peur, la colère, le dégoût…(cf. l‘article qui traite des émotions ). Mais le plus important à savoir c’est que l’émotion est déclenchée par la pensée. En fait ce que nous ressentons procède de notre façon de penser, comme Albert Ellis l’a formulé «You feel the way you think». Autrement dit, c’est ce qu’on choisit de penser par rapport à un situation qui fait qu’on va se sentir vexé, frustré, content ou mécontent, irrité ou joyeux. Pour illustrer ça, je vais vous demander de fermer les yeux et de penser au plus beau voyage de votre vie. vous allez probablement sentir une émotion agréable comme de la joie ou encore de l’excitation  a contrario si vous pensez à un événement triste que vous avez vécu, vous vous allez ressentir de l’inconfort, de la tristesse, vous allez même parfois ressentir des frissons traverser votre corps et tout cela avec la seule pensée que vous avez d’un événement.
    4. le quatrième l’action ou le comportement c’est ce que nous faisons dans la vie. c’est ce qui découle de nos émotions, je parle d’action mais cela peut-être aussi une inaction c’est a dire ne pas agir du tout comme souvent on fait quand on ressent de l’impuissance ou du découragement ou de la peur.  
    5. Et enfin le résultat, qui va découler de cette action et qui va être selon la situation, neutre, positif ou négatif. Ce résultat vient en général confirmer votre pensée de départ. C’est comme ça qu’on voit que le modèle marche. Si vous avez les mêmes pensées négatives qui reviennent vous obtiendrez toujours les mêmes résultats négatifs dans votre vie  c’est d’ailleurs pour ça que cet outil est important ça permet de rompre ce cercle vicieux dans lequel votre cerveau s’enferme, si d’un autre côté, vos résultats sont positifs cela va venir renforcer vos pensées positives de départ, vous créez alors un cercle vertueux (certains appellent ça la loi de l’attraction) .
    le modele de meta-cognition (ABC dc
    Le modèle cognitivo-comportemental.  Nos pensées/croyances (B) à propos des circonstances neutres (A) génèrent des émotions (C) qui conduisent à une action ou réaction ou inaction, donc à un comportement (D) qui nous donne un résultat (positif ou négatif selon que la pensée de départ est positive ou négative) – Copyright je-reussis-ma-transition

     

    You can’t go back and change the beginning, but you can start where you are and change the ending.

    C.S. Lewis

     

    Vous pouvez  l’appliquer sur presque n’importe quelle situation qui vous arrive dans la vie et qui crée un résultat qui ne vous convient pas que ce soit par rapport à vos objectifs ou à vos valeurs.  Il vous permet alors de prendre conscience qu’en fait il y’a des choses qui sont les circonstances/événements sur lesquelles vous n’avez aucun contrôle alors que la pensée, elle, est optionnelle, car elle joue le rôle d’un filtre sur lequel vous allez pouvoir agir, vous allez pouvoir la changer la recadrer en quelque sorte pour changer le résultat s’il ne vous convient pas.

    Il permet aussi de prendre conscience des croyances qui génèrent chez vous des résultats qui vont à l’encontre de ce que vous souhaitez mais comme elles sont bien ancrées en vous, vous ne les voyez plus, ce qui fait que vous êtes coincé dans une espèce de cercle vicieux qui vous pourrit la vie.

    Par exemple, ou vous avez postulé à un poste que vous n’obtenez, ça serait donc votre Circonstance (A). Si dans la ligne B qui correspond à vos pensées/croyances  vous identifiez une croyance irrationnelle  comme par exemple « j’aurai pas du me planter comme ça. je ne suis qu’un perdant ». Bien que ce soit, une pensée incroyablement blessante, vous choisissez de penser ça parce que c’est plus réconfortant que de ne pas savoir pourquoi vous n’avez pas obtenu le poste auquel vous avez candidaté. Les croyances irrationnelles sont étonnamment faciles à développer. Cette pensée/croyance va générer une émotion (ligne C) très inconfortable comme  la frustration,  la colère, la tristesse, le désespoir, le découragement…qui va vous pousser à réagir (D: comportement) de manière non constructive en arrêtant par exemple de postuler à des postes, ou à vous présenter à un entretien sans préparation ce qui aura comme effet de rater l’entretien et par conséquent d’échouer à obtenir le poste (E: Résultat) qui vient confirmer la croyance de départ que vous êtes un perdant.

    Pour obtenir un résultat positif c’est à dire ne plus rater vos entretiens par exemple, vous allez alors argumenter contre votre croyance irrationnelle. Si vous travaillez avec un thérapeute ou un coach, il peut vous aider à développer ces arguments contre et vous aider à trouver les preuves du contraire ou du moins démontrer qu’elle n’est pas vraie « Y a-t-il des preuves que je suis un perdant ? non. J’ai perdu ce poste mais perdre ne fait pas de moi un perdant. Cela montre seulement que mon profil ne correspondait pas à ce poste. Et, si j’étais un perdant pourquoi ne l’ai-je pas remarqué avant d’échouer ? Existe t-il des preuves que je ne devrais pas échouer ? non. J’ai échoué. Cela montre que ma croyance ne peut pas être vraie. Je peux sûrement échouer.

    On peut aussi choisir une pensée alternative plus positive comme par exemple « Ce poste ne correspondait pas vraiment à mes compétences, la prochaine fois, je ne postulerai qu’aux postes pour lesquelles je sais que je suis le plus compétent. Lorsque vous aurez réussi à contrer la croyance irrationnelle ou à identifier une pensée plus positive, vous remarquerez de nouvelles conséquences ou effets (plus positifs !), comme par exemple une confiance ou une motivation accrue, postuler à plus d’emplois et se sentir bien dans ses capacités. Ces effets sont les résultats positifs des pensées plus rationnelles, comme « Je n’étais tout simplement pas le meilleur candidat pour ce travail, mais j’en trouverai un autre »

    Dans un prochain article je vous expliquerai comment utiliser cet outil pour vous auto coacher.

     

    Réferences: