Catégorie : mindset

  • Apprendre à devenir son propre coach

    Comment devenir son propre coach

    Introduction

    Le coaching de vie : un accompagnement à 360°

    Si tu es du genre débordée, que tes journées s’enchaînent sans pause, si tu n’as ni le temps ni le budget pour te faire accompagner,

    et qu’en plus tu fais partie de ces personnes qui aiment comprendre par elles-mêmes, qui préfèrent le “Do It Yourself” au “dis-moi quoi faire”…

    Dans cette article tu vas découvrir comment apprendre à devenir ta propre coach. Parce que oui, c’est possible — et incroyablement puissant.

    Qu’est-ce que l’Auto-Coaching ?

    L’auto-coaching, c’est la capacité à prendre du recul sur tes pensées.

    Plutôt que de croire tout ce que te raconte ton mental, tu apprends à observer, questionner et

    rediriger ton flot de pensées vers quelque chose de plus constructif.

    Qu’est-ce que ça veut dire en pratique? Et bien l’auto-coaching consiste à guider sa propre réflexion de manière

    structurée, à changer de perspective et à s’orienter vers une solution.

    C’est un processus qui mobilise plusieurs compétences clés comme l’autoréflexion,la capacité à prendre du recul et changer de perspective et également une capacité à prendre des décisions et à agir.

    Pourquoi l’Auto-Coaching est un outil puissant?

    Est-ce que ça t’arrive de douter de toi, d’avoir une petite voix intérieure qui critique tout ce que tu fais ?

    Moi aussi je connais ça…

    C’est normal et c’est humain.

    Parce que 90 % de notre dialogue intérieur est automatique et souvent critique.

    Et ces pensées ont un impact direct sur ton niveau d’énergie, tes émotions et tes décisions.

    Quand tu apprends à t’Auto-Coacher, tu reprends le pouvoir sur :

    • ton énergie mentale,
    • tes émotions,
    • et tes choix.

    L’Auto-Coaching te permet de sortir du pilote automatique pour agir avec plus de lucidité, d’alignement

    et de sérénité.

    Tu redeviens actrice de ton expérience intérieure, au lieu de la subir.

    Petit à petit, tu verras ton dialogue intérieur devenir plus doux, plus constructif et plus aligné avec

    la personne que tu veux être.

    Pourquoi ça fonctionne ?

    L’Auto-COACHING EST UNE PUISSANTE MÉTHODE DE QUESTIONNEMENT CENTRÉE SUR sOI.

    ​Tu vas apprendre à te poser les bonnes questions, tu deviens actrice de ta vie et tu passes à l’action, ce qui te permet de lever les freins immédiats à ta réussite et d’accéder sereinement et rapidement

    à la réalisation de ton ou tes objectifs.

    Mais pas que. En apprenant à t’auto-coacher tu vas pouvoir :

    • Transformer ton état d’esprit et activer tes ressources personnelles
    • Entretenir un Mindset (état d’esprit) CRÉATEUR et savourer une vie sereine et remplie de gratitude
    • Définir tes valeurs, tes priorités
    • Réfléchir à tes objectifs, tes envies profondes pour toi, pour ta vie
    • Prendre conscience de tes problèmes et mettre en place un plan d’action concret pour les résoudre les uns après les autres étape par étape
    • Apprendre à vivre tes émotion et à gérer tes relations

    Comment pratiquer l’auto-coaching au quotidien ?

    Voici un des outils d’auto-coaching simple et concret que tu peux commencer à pratiquer dès maintenant :

    1. Observe tes pensées

    Note ce qui tourne en boucle dans ta tête.

    Identifie les phrases ou croyances qui t’épuisent ou te font douter.

    2. Mets de la distance

    Fais une pause. Et rappelles-toi que tu n’est pas tes pensées. Que ta pensée est une interprétation possible de la cituation ou circonstance que tu vis.

    Cette prise de recul te permet de désamorcer le pouvoir émotionnel de certaines pensées.

    3. Questionne

    Demande-toi : “Est-ce que cette pensée m’aide ou me freine ?”

    “Est-ce qu’elle m’ouvre des possibilités ou m’enferme ?”

    4. Recadre ta pensée

    Cherche une alternative plus aidante et réaliste.

    Exemple : si ta pensée est “Je suis nulle », remplace là par “Je suis en train d’apprendre, et chaque pas compte.”

    En conclusion

    L’auto-coaching n’est pas une baguette magique, mais un chemin de conscience.

    Un art de se parler autrement pour reprendre le pouvoir sur sa vie intérieure.

    Chaque fois que tu t’observes avec bienveillance, que tu choisis une pensée plus aidante, tu crées un

    espace de liberté.

    Et toi quelle pensée aimerais-tu transformer aujourd’hui ?

    Dis-le moi en commentaire.

    Si ça t’interesse d’aller plus loin et d’explorer plus en profondeur l’auto-coaching et apprendre à pratiquer, le programme Lumen’Essence est fait pour ça. C’est un programme que tu peux suivre sur 1 mois ou 6 mois si tu veux travailler sur les différents domaine de ta vie. Cliques ici si tu veux en savoir plus.

  • Comment survivre aux fêtes de Noel

    Comment survivre aux fêtes de Noel

    As-tu déjà ressenti ce mélange d’émotions à l’approche des fêtes de famille en particulier à Noel ?

    Ces moments tant attendus peuvent parfois se transformer en montagnes russes émotionnelles. D’un côté, l’envie de partager des instants précieux, de l’autre, l’appréhension des tensions familiales qui refont surface 🎁

    Mais, soyons honnêtes, si ta famille a l’habitude des tensions ou des remarques qui piquent, il est peu probable que cette fois soit différente… à moins que toi, tu fasses quelque chose de différent.

    Tu ne peux pas changer ta famille, mais tu peux changer la manière dont tu vis ces moments.

    Si tu te reconnais, voici quelques idées pour t’aider à passer des fêtes plus sereines, même quand les relations sont… disons, compliquées.

    1. Lâcher les attentes.
    On rêve tous de ces fêtes parfaites : rires à table, discussions légères, harmonie totale. Mais nos familles restent… nos familles. Avec leurs défauts, leurs maladresses, leurs vieilles querelles. En lâchant mes attentes, je me prépare à accueillir les moments pour ce qu’ils sont, pas pour ce que j’aurais voulu qu’ils soient.

    2. Planifier des moments pour moi.
    L’année dernière, j’ai appris une chose précieuse : je suis plus détendue quand j’ai mon espace. Cette fois-ci, j’ai prévu des petites escapades. Une balade seule après le déjeuner, un livre que j’ai hâte de lire, ou même une pause café loin du bruit. Juste de quoi recharger mes batteries.

    3. Dire non… avec bienveillance.
    « Et alors, toujours célibataire ? »
    « Et ton projet pro, ça avance vraiment ? »

    Ah, ces questions qu’on redoute ! Cette année, je me suis autorisée à répondre : « Je préfère ne pas en parler. » Simple, mais efficace. Et si quelqu’un insiste, je peux toujours changer de sujet : « Alors, qui a gagné au Monopoly l’année dernière ? »

    4. Me concentrer sur ce que je peux contrôler.
    Je ne peux pas empêcher une remarque blessante, mais je peux choisir ma réponse. Je peux respirer profondément, me lever de table, ou simplement sourire sans entrer dans le jeu. Ce que les autres font ou disent leur appartient, mais ma sérénité… ça, c’est ma responsabilité.

    5. Trouve la beauté dans l’imperfection.
    Il y aura peut-être des tensions, des plats ratés ou des moments gênants. Mais il y aura aussi des instants précieux : un éclat de rire, une histoire touchante, ou un sourire complice. Accroche-toi à ces moments-là.

    Et si cette année, tu te donnais une chance. Les fêtes ne seront jamais parfaites, mais elles peuvent être belles, à leur façon. 

    Et si tu te sens dépassé(e), rappelle-toi : tu n’es pas seul(e). Beaucoup traversent la même chose.

    Alors, qu’est-ce que tu vas faire différemment cette année pour te protéger et profiter quand même de ces moments?

  • Comment arrêter de se soucier de ce que les autres pensent de toi

    On a tous déjà ressenti ce moment où l’opinion des autres pèse sur nous. Que ce soit une remarque mal placée d’un proche ou une critique subtile, ça peut vraiment impacter ta confiance et ton mental.

    Essayer de contrôler ce que les autres pensent est une bataille perdue d’avance. Ça te bouffe de l’énergie, te détourne de tes vrais objectifs et t’empêche de jouer à 100 %.

    **Spoiler alert** : pour avoir une mentalité de gagnant, il faut arrêter de t’accrocher aux opinions extérieures et revenir à l’essentiel : tes propres ambitions. Trop souvent, tu laisses les opinions de tes parents, amis ou collègues dicter tes choix de vie. Résultat, tu freines ton potentiel, et ton épanouissement en prend un coup.

     Le Véritable Obstacle, c’est Toi

    Ce n’est pas une question d’argent ou de temps. Le vrai frein, c’est cette peur constante du jugement des autres. Si aujourd’hui tu te sens frustré.e ou bloqué.e, c’est probablement parce que tu accordes plus d’importance à l’opinion des autres qu’à la tienne.

    Le Dilemme du Vouloir Plaire à Tout Prix

    Dès l’enfance, tu as été formaté.e à croire que l’approbation des autres était la clé du bonheur. Du coup, tu surveilles ton langage, ta façon de t’habiller, jusqu’à tes opinions, juste pour paraître « acceptable ». Mais cette quête infinie de validation est non seulement inutile, mais elle détruit aussi ta santé mentale.

    1. Ta confiance en toi chute : Quand tu te concentres trop sur ce que les autres pensent, tu perds de vue ta propre valeur. Tu deviens dépendant.e de l’approbation extérieure, ce qui nourrit le doute et l’anxiété.
    2. La peur de l’échec t’englue : Tu te demandes sans cesse « Que vont-ils penser si je fais ça ? » ou « Et si je me plante ? » Cette peur te bloque et t’empêche de poursuivre tes rêves.
    3. Tu t’éloignes de ce qui compte vraiment pour toi : En cherchant à satisfaire les attentes des autres, tu t’éloignes de tes propres désirs et valeurs. Au final, tu te retrouves dans une vie qui n’est pas alignée avec qui tu es réellement.

    Comment Te Libérer de l’Opinions des Autres ?

    Si tu veux retrouver la paix intérieure et être authentique, il faut lâcher cette obsession du regard des autres.

    Voici quelques hacks pour y arriver :

    Sérieusement, peu importe tes efforts, tu ne peux pas diriger ce que les autres pensent de toi  « les gens te jugeront de toute façon ». Plus tôt tu intègres ça, plus vite tu pourras avancer sans chercher à plaire.

    1. Accepte que tu ne contrôles pas les opinions des autres

    Tu ne peux pas contrôler ce que les gens pensent de toi. C’est une vérité dure à avaler, mais plus tu t’y accroches, plus tu te fatigues. Peu importe que tu sois sympa, que tu fasses tout bien, certaines personnes auront toujours un avis négatif. Alors pourquoi gaspiller ton énergie à vouloir plaire à tout le monde ?

    Plus tôt tu intègres ça, plus vite tu pourras avancer sans chercher à plaire.

    2. Développe une opinion solide de toi-même

    Ce qui compte vraiment, c’est ce que *tu* penses de toi. Prends un moment pour te demander : est-ce que tu te juges trop sévèrement ? Apprends à cultiver une relation positive avec toi-même, où ton avis sur toi pèse plus que celui des autres.

    3. Arrête de te « réduire » pour plaire

    On le fait tous à un moment : se rendre plus « léger », plus acceptable pour éviter les jugements. Mais tu te trahis en faisant ça. Sois pleinement toi-même, même si ça signifie que certaines personnes ne vont pas accrocher.

    4. Accepte que certains se trompent sur toi

    Il est normal que des gens aient une vision erronée de toi. C’est juste la vie. Certains ne te comprendront jamais, et c’est OK. Tant que tu restes aligné.e avec qui tu es, l’opinion des autres ne devrait plus t’affecter.

    5. Trouve ta tribu

    Quand tu es authentique, tu attires naturellement les bonnes personnes. Ceux qui ne sont pas faits pour toi partiront, et c’est tant mieux. Entoure-toi de gens qui t’acceptent tel.le que tu es.

    Conclusion

    Vivre pour satisfaire les autres est une source infinie de stress et de frustration. Si tu lâches cette obsession de validation extérieure, tu pourras enfin te concentrer sur ce qui compte vraiment : vivre en accord avec tes valeurs et tes rêves.

    Rappelle-toi, tu es la personne la plus importante dans ta propre vie. Quand tu commences à vivre pour *toi*, tu touches une liberté et un bonheur que personne ne pourra t’enlever.

    Alors, dis-moi, c’est quoi ton opinion de toi-même ? Dis le moi en commentaire.

    Et si vous pensez que cet article vous a été utile, n’hésitez pas à le partager.

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  • Libérez-vous du piège du biais des coûts irrécupérables : 5 clés pour le surmonter


    Cher doctorant ou post-doctorant êtes-vous confronté à un choix déchirant entre poursuivre votre rêve inaccessible de devenir chercheur confirmé  ou prendre un nouveau départ vers des horizons prometteurs ?  

     Je sais ce que c’est, je suis moi-même passée par là.

    Il m’a fallu plusieurs années avant de renoncer à une carrière académique. Six années à courir après le fameux GRAAL pour tout jeune chercheur, c’est-à dire obtenir un poste à l’université ou au CNRS.

    Pourtant , je savais au fond de moi que mon voyage au sein de l’université prenait fin et que tout ce que je faisais, c’était juste prolonger une situation qui n’était plus viable. 

    Dans cet article, je vais vous parler de l’erreur de pensée des coûts irrécupérables. Ce biais cognitif qui joue un rôle crucial dans ce type de situation. Je donnerai quelques raisons pour lesquelles il est difficile de prendre la décision de quitter le monde académique puis je détaillerai celle qui est liée à un biais de pensée très connu qui se manifeste dans cette situation.

    Quatre raisons qui vous empêchent de prendre la décision de quitter

    1. Passion et aspirations: En tant que post-doctorant, vous avez probablement développé une passion pour votre domaine de recherche, ce qui peut vous donner l’impression qu’abandonner reviendrait à renoncer à vos rêves et aspirations.
    2. Identité académique: Après avoir consacré des années à votre doctorat, il est compréhensible que vous ayez construit une identité de chercheur universitaire. Quitter le monde académique peut sembler menacer cette identité. Vous pensez que toute votre valeur  se résume à votre titre de docteur. Que vous ne pouvez pas vous  projeter dans de nouvelles voies professionnelles où vous pourrez exploiter vos compétences et connaissances acquises.
    3. Pression sociale et familiale: Vous ressentez la pression de votre famille ou de la société pour poursuivre une carrière universitaire. Cette pression rend difficile l’acceptation de l’idée de ne pas répondre à ces attentes. Vous avez du mal à prendre le recul et ne considérer que ce qui est vraiment important pour vous et votre épanouissement personnel et professionnel.
    4. La quatrième raison sur laquelle je souhaite particulièrement attirer votre attention dans cette article est que vous êtes peut-être victime de ce qu’on appelle le biais des coûts irrécupérables. Cette erreur de pensée que nous commettons lors de la prise de décision de ne plus poursuivre dans une voie dans laquelle nous nous sommes beaucoup investis.

    Dans ce qui suit vous trouverez  un bref aperçu de ce qu’est le biais des coûts irrécupérables,  vous saurez pourquoi il est important d’en avoir conscience et  vous propose cinq clés pour le surmonter, si vous pensez que vous êtes coincé dans une voie sans issue.

    Le biais des coûts irrécupérables : définition

    Le biais des coûts irrécupérables, également connu sous le nom d’effet de coûts engagés (Sunk Cost Effect), est une tendance à prendre en compte les coûts déjà engagés lors de la prise de décision, même s’ils ne sont pas pertinents pour l’avenir. Cette focalisation excessive sur les investissements passés plutôt que sur les gains futurs potentiels peut conduire à des décisions irrationnelles.

    En d’autres termes, ce biais cognitif nous pousse à tenir compte des frais financiers, du temps et des ressources déjà investis lorsqu’il s’agit de décider d’abandonner une activité. Cependant, il s’agit d’un comportement illogique par nature.

    Ce biais est étroitement lié à un autre biais cognitif, celui de l’aversion à la perte. Il crée l’illusion que les pertes sont plus importantes et méritent plus d’attention que les gains, même si leur valeur est la même.

    Pour mieux comprendre cette erreur de pensée, prenons un exemple classique : vous avez dépensé de l’argent pour aller voir un film au cinéma, mais une fois que le film commence, vous vous rendez compte que vous ne l’aimez pas du tout. Devriez-vous arrêter de regarder plus tôt (un choix rationnel, car vous pourriez utiliser votre temps et votre argent de manière plus judicieuse) ou devriez-vous rester jusqu’à la fin (un choix irrationnel, car ce n’est pas la meilleure décision) ?

    Dans cette situation, la perspective de sortir du cinéma et de passer le reste de la soirée à faire quelque chose qui vous inspire davantage ne pèse pas autant dans la balance que la perte illusoire de la somme d’argent déjà dépensée, qui de toute façon est perdue. Ce raisonnement ignore les gains potentiels d’une meilleure utilisation de votre temps et de votre argent.

    Quel est l’impact de l’erreur des coûts irrécupérables ?

    Si vous avez consacré des années de votre vie à vos  recherches et à vos cours, vous êtes alors potentiellement victimes du biais des coûts irrécupérables –

    Vous êtes  incapables d’arrêter tôt ou au bon moment en raison du coût déjà encouru et vous vous forcez à rester en raison du coût irrécupérable.

    Ce qui fait que pour vous  l’idée de renoncer à cet investissement est juste difficile à accepter. 

     Vous pensez qu’il est plus facile et plus confortable de continuer à faire ce que vous faites, plutôt que d’affronter les défis de la reconversion et les émotions difficiles associés à la perte et au lâcher-prise. 

    Le problème c’est que ce comportement va avoir de sérieux impacts sur votre carrière et même sur la qualité de votre vie.

    Continuer à investir dans une voie qui semble sans issue en espérant que ces  investissements finiront par porter leurs fruits, c’est juste une perte de temps et de ressources précieuses, alors que vous pourriez les utiliser pour développer d’autres compétences et explorer de nouvelles opportunités plus prometteuses.

    Les cinq clés pour surmonter le biais des coûts irrécupérables et réussir après un doctorat.

    prenez conscience de vos biais quand vous décidez de quitter ou pas le milieu académique
    Le dilemme : continuer ou pas le parcours sans fin du postdoc

    Reconnaître et identifier l’erreur des coûts irrécupérables

    Prendre conscience de cette erreur de la pensée et de l’impact qu’elle peut avoir sur votre décision de quitter ou pas le milieu académique, va vous aider à clarifier pourquoi vous avez du mal  à renoncer et à décider de manière la moins biaisée possible.

    Remettre en question l’erreur

    Derrière le biais des coûts irrécupérables il y’a une croyance    « Il est trop tard pour moi pour changer de carrière » ou encore Je ne peux pas travailler en dehors du milieu académique après tant d’années passées« .

    Cette croyance que vous acceptez comme étant la vérité d’une affirmation, n’en est pour autant pas vraie.

    A l’instar des autres croyances limitantes, vous pouvez décider de la remettre en question si elle ne vous sert pas et ouvrir la voie à de nouvelles possibilités et perspectives.

    Posez-vous ces questions:

    • D’où vient cette croyance ?
    • Quels sont les effets négatifs de cette croyance ?
    • Que pourrait-il se passer si vous continuez à considérer cette croyance comme vraie ?

    Puis essayez d’adopter une croyance facilitatrice

    • Quelle pourrait être une croyance différente ?
    • Si cette nouvelle croyance était vraie, qu’est-ce qui serait possible ?
    • Quelles sont les preuves qui pourraient étayer cette nouvelle croyance ?

    Lâcher prise

    L’un des obstacles majeurs à la remise en question de cette erreur est la difficulté à lâcher prise et à accepter la perte irréversible. Cela peut engendrer chez vous  des émotions telles que la culpabilité, le chagrin, la peur et l’anxiété. Il est important d’autoriser ces émotions à exister et de reconnaître que la résistance au lâcher-prise est souvent alimentée par la peur.

    Gérer les émotions et les schémas de pensée 

    Les décisions prises sous l’effet de l’émotion peuvent avoir des conséquences indésirables. Il est donc crucial d’explorer et de traiter les émotions et les schémas de pensée qui peuvent influencer les décisions. Des techniques comme celle décrite dans cet article peuvent aider à changer la perspective et à identifier les gains obtenus malgré les investissements passés.

    Se concentrer sur les gains

    Il est important de reconnaître que les investissements passés n’ont pas été totalement vains. Vous pouvez utiliser des techniques de recadrage et de réévaluation cognitive, vous pouvez par exemple passer en revue tous les avantages et les compétences acquises grâce à l’expérience universitaire. Cela permet de valoriser les acquis et de les utiliser comme tremplin vers de nouvelles opportunités. 

    C’est pas facile de le faire seul je vous l’accorde, surtout si vous êtes complètement dans le désarroi. N’hésitez pas dans ce cas à vous faire aider par un thérapeute, un mentor, ou un coach pour vous aider à dresser aussi objectivement possible l’ « inventaire des gains » des avantages que vous avez tirés de vos investissements professionnels, parce que oui il y’en a!

    Conclusion

    Si vous vous sentez coincé dans le système post-doctoral « sans fin »,   il est important que vous preniez  conscience  du biais des coûts irrécupérables  qui vous pousse à vous accrocher à une mauvaise stratégie .

    Identifier ce biais, c’est le reconnaître et ne pas laisser l’irrationnel prendre le dessus sur la logique lorsque vous décidez de quitter ou non le milieu académique.

    C’est difficile, mais laissez-moi vous donner un conseil : réfléchissez à ce qui motive réellement votre choix de rester dans le milieu académique. Si votre environnement et votre intuition vous indiquent que cela ne fonctionne pas, prenez en compte les coûts futurs (votre temps est précieux) plutôt que de vous focaliser uniquement sur les coûts passés. Faites quelque chose que vous aimez et dans lequel vous excellez.

    Assurez-vous donc que votre désir de poursuivre dans la voie académique est basée sur une évaluation rationnelle des avantages et des coûts à venir, et non pas influencé par les investissements passés qui ne peuvent être récupérés..

    Je vous promets que ce n’est pas la fin de l’histoire. Au contraire, c’est le début d’une nouvelle aventure, d’une réinvention de soi, et c’est ce que je vous souhaite.

     

    Vous avez aimé cet article. Laissez-moi votre commentaire. Et si vous l’avez trouvé utile, pensez à le partager à d’autres doctorants/post-doctorants 🙂

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  • Rester zen durant la transition de carrière: quatre techniques pour réduire les facteurs de stress

    Rester zen durant la transition de carrière: quatre techniques pour réduire les facteurs de stress

    Les transitions de carrière peuvent être stressantes.  C’est vrai en particulier pour les PhD, qui sont souvent habitués à un environnement académique structuré. Changer de milieu peut être particulièrement déstabilisant. Mais ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas seul ! 

    Le stress envahit notre vie dans un certain nombre de catégories : le stress de recherche d’emploi; le stress du à un changement majeur; le stress de l’argent; le stress des parents; le stress du à l’environnement… En plus de tout cela, nous avons tous les jours la machine à laver en panne, la perte de son téléphone portable, la voiture qui ne démarre pas, ce type de stress du quotidien.

    Ce qui est important de savoir, c’est que tous les facteurs de stress finissent par être internes. Ils finissent par faire partie de notre processus de pensée et d’impression. 

    Dans cet article, je vous partage quatre techniques pour vous aider à gérer votre stress pendant votre transition de carrière. 

    Qu’est-ce que le stress ?

    Le stress est un état de pression mentale ou émotionnelle résultant d’exigences perçues.

    Chaque jour, nous sommes confrontés à de nombreuses circonstances exigeantes que notre organisme peut considérer comme des « menaces ».

    Lorsque nous sommes confrontés à une menace, l’hypothalamus de notre cerveau déclenche un « système d’alarme » dans l’organisme  qui nous fait réagir soit en  luttant, soit en fuyant ou encore en se figeant (paralysie).

     Cette réponse libère des hormones, dont l’adrénaline et le cortisol. L’adrénaline augmente le rythme cardiaque et la pression artérielle et donne de l’énergie.

    On distingue  deux types de stress:

    Le stress aigu

    Ce type de stress découle d’événements ou de situations spécifiques pour lesquelles nous sentons que nous avons peu de contrôle. Elles impliquent des éléments d’imprévisibilité et de nouveauté ou qui menacent notre ego. Le stress aigu n’est pas nécessairement mauvais pour nous, puisque il stimule la sécrétion d’hormones qui nous aident à gérer la situation.

    Par exemple : donner un talk  devant un auditoire déclenche plusieurs signes physiques, comme sentir son cœur battre très fort, devenir hyper vigilant, se sentir vidé. Ces signes sont le résultat de l’action des hormones du stress. C’est ce qu’on appelle le trac. Parfois on en a même besoin pour être plus efficace!

    Le stress chronique

    Ce type de stress plus pernicieux, découle de l’exposition prolongée et répétée à des situations qui nous font sécréter les hormones du stress. Le stress chronique est mauvais pour la santé, il nous affaiblit. Plusieurs chercheurs pensent que notre système de réponse au stress n’est pas fait pour être activé constamment. À la longue, il peut même mener à l’épuisement de l’organisme.

    Quand une situation est-elle qualifiée de “stressante” ?

    Pour qu’une situation soit stressante, il doit y avoir un ou plusieurs des éléments suivants qui caractérisent la situation: 

    Contrôle : Vous sentez que vous n’avez aucun ou très peu de contrôle sur la situation que vous êtes en train de vivre. Vous vous rendez quelque part mais vous êtes pris dans un énorme bouchon de circulation

    Imprévisibilité : Quelque chose de complètement inattendu se produit ou encore, vous ne pouvez pas savoir à l’avance ce qui va se produire. En tant que docteur en transition vous pouvez expérimenter du stress du fait de l’imprévisibilité sur la date à laquelle votre candidature à un poste sera retenue pour sortir enfin  de la précarité financière

    Nouveauté : Quelque chose de nouveau que vous n’avez jamais expérimenté. 

    Clairement pour le docteurs le monde des entreprises représente une inconnue de taille. Bien que vous soyez informé sur le  marche, mais tant qu’on a pas expérimenté la chose, il reste une part d’inconnu qui nous met la pression. Vous pouvez aussi etre confronté à  devoir apprendre le fonctionnement d’un nouveau logiciel ou carrément changer complètement votre façon de travailler, par exemple, passer à des horaires fixes.

    EGO : Vos compétences et votre ego sont mis à l’épreuve. On doute de vos capacités. Là encore les docteurs et post-docteurs qui ont passé des années à cumuler des compétences et expertises, peuvent ne pas comprendre qu’on leur demande plus. Ils peuvent réagir mal lorsqu’on doute de leur capacité à tenir le poste pour lequel ils ont postulé. 

    Le simple fait de s’attendre au pire…

    Les situations qui impliquent un des facteurs ci-dessus provoquent la sécrétion d’hormones du stress, de même que le simple fait d’anticiper ces situations.

    Exemple : À chaque entretien, un recruteur vous pose une question à laquelle vous ne savez pas répondre. Les fois suivantes, vous anticipez ce stress dès que vous vous préparez à un nouvel entretien.

    Anticiper une situation stressante peut être parfois pire que de vivre une telle situation car vous ruminez continuellement tout en sécrétant les hormones du stress.

    Comment gérer le stress chronique ?

    Notre perception d’une situation stressante peut varier d’un individu à un autre de même que notre réaction face à elle.

    Cela dépend de notre prédisposition au stress mais aussi de la façon dont nous avons été exposé aux situations de stress dans notre enfance. 

    Ce qui est intéressant c’est que  nous pouvons choisir la manière de réagir à une situation de stress.

    Face aux facteurs de stress vous pouvez adopter les quatre techniques ci-dessous pour traiter les facteurs de stress.

    S’adapter

    L’idée est que si vous ne pouvez pas changer une situation de stress pour laquelle vous n’avez aucun contrôle, alors vous pouvez vous changer VOUS. En d’autres mots changez vos pensées.

    Lorsque quelque chose ne se passe pas comme prévu, comme se retrouver dans les bouchons alors que vous vous rendez à un entretien important. Vous pouvez très facilement vous créer des pensées qui créent du stress, de l’agacement, de l’irritabilité, de l’impatience.

    Les pensées que vous allez avoir du genre

    « je ne vais jamais avoir le temps, je vais être en retard… »,

    je vais rater mon entretien, c’est foutu je n’aurai pas ce job

    ou encore “ j’en ai marre de ces bouchons, et de cette ville” 

    ce sont ces pensées plutôt négatives qui créent le stress.

    Au lieu de cela vous pouvez prendre conscience de ce que vous vous dites et choisir de vous adapter au stresseur, en changeant vos pensées par rapport aux circonstances.

    4 techniques pour reduire les facteurs de stress

    Vous pouvez par exemple choisir de penser “ je n’ai aucun contrôle sur la situation, je ne peux rien faire, sinon mettre ma radio et écouter de la musique”, «bon je vais arriver en retard à mon entretien ca n’est pas la fin du monde” 

    Vous pouvez aussi choisir de changer votre attitude face à la situation qui vous stresse.

    Au lieu de vous laisser submerger par l’irritation ou la colère, pourquoi ne pas choisir au contraire de rester positif. Faites PAUSE et demandez-vous est-ce que ça vaut le coup  de vous énerver à cause de quelque chose sur laquelle vous n’avez aucun contrôle ? 

    Est ce que vous  préférez dépenser toute votre énergie à vous énerver contre une circonstance sur laquelle vous pouvez pas agir?

    Cela va t-il vous aider de réagir comme vous le faites?

    Voulez-vous vous comporter comme tous ces conducteurs qui se déchaînent sur leur klaxon à cause de leur énervement?

    Accepter 

    Acceptez que la vie est parfois injuste. Qu’il y’aura toujours des circonstances stressantes pour  lesquelles vous n’avez pas contrôle.

    Posez-vous toujours la question “ est ce que j’ai un quelconque contrôle sur ce qui m’arrive?”

    Vous verrez que cela fait baisser votre stress.

    Rappelez vous, le stress est souvent une réponse interne à un événement externe. Résister à une situation,  paralyse votre esprit et donc votre capacité à raisonner. L’acceptation au contraire, libère votre esprit pour mieux réfléchir et se concentrer plus sur les solutions.

    Eviter

    Evitez les situations qui vous causent habituellement du stress. Comme éviter de prendre sa voiture si les bouchons ont tendance à vous irriter outre mesure ou changez de route.

    Altérer

    Changez la façon dont vous gérez le facteur de stress en modifiant les circonstances qui s’y rapportent pour vous donner plus de contrôle.

    La gestion du temps par exemple est une source de pas mal de stress. Imaginons que vous êtes submergé par une pile de choses à faire et que avez du mal à faire face. Vous constatez désespérément la pile augmenter. Vous procrastinez et du coup vous faites l’impasse sur les tâches importantes comme répondre à une offre d’emploi.  Résultat plus de stress.

    Dans ce cas vous, pouvez apporter une petite modification à votre façon de gérer votre temps.  Essayez différentes techniques de gestion du temps. Vous finirez bien par trouver une qui marche pour vous. 

    Et vous quels sont vos facteurs de stress et comment les gérez vous ?

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  • Ces distorsions cognitives qui sabotent votre recherche d’emploi

    Ces distorsions cognitives qui sabotent votre recherche d’emploi

    Vous n’imaginez pas le nombre de fois où j’ai entendu des étudiants dire :

    “Je ne trouverais jamais un boulot avec mon diplôme”

    « Il n’y a pas d’emploi dans mon domaine » 

    Je n’ai pas reçu de réponse du recruteur, j’ai surement dû rater l’entretien”

    ou encore  « si je ne peux pas faire de la recherche,  je vais rater ma vie” – quelque chose de ce genre.

    Je suis sûr que vous reconnaissez ce type de petits discours intérieurs négatifs.

    En psychologie, on appelle ces voix intérieures des  Distorsions Cognitives parce ce sont des explications irréalistes ou inexactes de ce qui se passe dans nos vies .

    En quoi est-ce un problème d’avoir ce discours intérieur négatif?

    Eh bien… le problème est que la répétition de ces phrases, conduisent à des habitudes mentales que nous finissons par croire et qui finissent par impacter notre comportement.

    Qu’est-ce que les les distorsions cognitives

    Les distorsions cognitives  sont des pensées irrationnelles qui peuvent influencer vos émotions. Tout le monde éprouve des distorsions cognitives dans une certaine mesure, mais dans leurs formes les plus extrêmes, elles peuvent être nocives.

    Ce sont des croyances irrationnelles que nous renforçons sans le savoir au fil du temps.  Elles amènent les individus à percevoir la réalité de manière inexacte »(Aaron Beck et David Burns).

    Bien que les distorsions cognitives soient courantes, elles sont susceptibles de créer des problèmes et d’avoir un impact négatif sur votre carrière.  

    Le problème, c’est l’habitude de se les dire. Il ne suffit pas de comprendre que nous avons un discours intérieur inexact – comme nous le verrons, c’est l’habitude de nous prendre régulièrement en flagrant délit de ce discours intérieur inexact qui compte.

    Ces distorsions cognitives peuvent être à l’origine de déceptions et de frustrations.  En période de stress, comme lors de la préparation d’un entretien, la voix intérieure peut devenir critique et se transformer en un monologue pessimiste qui se répète et qui dit des choses comme : « Tu n’auras jamais ce travail » ou « Tu devrais arrêter d’essayer ». 

    Si on y prend pas garde ces affirmations vont finir pas générer de la frustration ou de l’ impuissance, et vont vous pousser à arrêter la recherche d’emploi au lieu de persévérer.

    Il est donc important d’être attentif aux messages que vous vous adressez à vous-même et de vous demander s’ils vous aident ou s’ils ne font qu’aggraver la situation.

    Dans cet article, je vous partage quelques pensées négatives qui peuvent vous sembler familières, ainsi que les distorsions cognitives qu’elles impliquent. Et pour chaque pensée négative que vous entretenez je vous propose un exemple de  pensée alternative qui pourrait vous être plus utile.

    1. LE RAISONNEMENT DICHOTOMIQUE : « TOUT OU RIEN » OU « NOIR OU BLANC » 

    « Si je ne peux pas devenir enseignant/chercheur, je vais finir chômeur – qu’y a-t-il d’autre pour les docteurs ? »

    Penser tout ou rien : Vous voyez les choses en noir et blanc,  bonnes ou mauvaises, sans état intermédiaire. Elles sont soit parfaites, soit imparfaites ; seuls le noir ou le blanc existent, le gris n’existe pas. On emploie régulièrement les superlatifs : « toujours », « jamais », « bon », « mauvais », etc. Par exemple, se voir comme un raté après un échec. Si votre performance n’est pas parfaite, vous vous considérez comme un échec total.

    Alternative possible : « Je ne sais pas ce que je peux faire d’autre que d’être universitaire ; je devrais peut-être explorer d’autres options ».

    2. LA PERSONNALISATION

    « Je n’ai toujours pas reçu de réponse à ma demande d’emploi. J’ai dû faire quelque chose de mal »

    Personnaliser: Vous vous considérez comme la cause d’un événement extérieur négatif dont vous n’êtes en fait pas le principal responsable. Vous pensez à tort que les actions des autres ont quelque chose à avoir avec vous. Par exemple, le fait de considérer qu’un événement extérieur est  de votre faute, alors que beaucoup de raisons diverses peuvent expliquer cela.

    Alternative possible : « De nombreux facteurs influent sur une décision d’embauche, je me demande s’ils ont besoin de plus de temps pour se décider ou de plus d’informations de ma part. »

    3. LA SURGÉNÉRALISATION

    « Mes contacts au salon de l’emploi n’ont rien donné, je ne sais pas comment je vais pouvoir trouver un emploi »

    Généralisation abusive : Vous considérez un seul événement négatif comme une série de défaites sans fin. Vous tirez une conclusion générale à partir d’un événement ou circonstance unique. Si un événement négatif se produit, vous vous attendez à ce qu’il se reproduise constamment.

    Alternative possible : « Ce salon de l’emploi a été une déception, je vais donc envisager d’autres stratégies pour ma recherche d’emploi ».

    4. LE FILTRAGE MENTAL, OU ABSTRACTION SÉLECTIVE

     « Je n’arrive pas à croire que j’ai raté cette question lors de l’entretien, je suis sûr que cela a réduit à néant mes chances d’accéder au poste ».

    Filtrage mental: Vous choisissez un seul détail négatif et vous vous y attardez exclusivement, ce qui vous amène à percevoir l’ensemble de cette situation comme négative, comme la goutte d’encre qui décolore tout le gobelet d’eau. Vous retenez un détail d’un événement, puis vous l’interprétez en dehors de son contexte.

    Alternative possible : « Ma réponse à cette question était plutôt mauvaise, mais le reste de l’entretien s’est plutôt bien passé.  Je dois m’entraîner au cas où on me poserait à nouveau cette question ».

    5. LE RAISONNEMENT ÉMOTIONNEL 

    « Je suis tellement frustré – il n’y a pas d’emploi dans mon domaine « .

    Raisonnement émotionnel : Vous supposez que vos émotions négatives reflètent nécessairement la réalité des choses : « Je le ressens, donc cela doit être vrai ».Vous considérez vos émotions comme des preuves.

    Alternative possible : « Je me sens frustré en ce moment.  Je vais m’efforcer de respecter ma stratégie et d’obtenir une aide d’un coach. »

    Lorsque vous êtes à la recherche d’un emploi, comme dans d’autres domaines de votre vie, votre attitude peut influer sur vos résultats.

    En fin de compte, notre cerveau nous défie quotidiennement avec des centaines de distorsions et de raccourcis cognitifs. La première chose à faire consiste à prendre conscience de notre dialogue intérieur et de notre comportement en réfléchissant fréquemment à nos expériences et en examinant la motivation derrière nos actions.

    Malheureusement, reconnaître ses erreurs de pensées ou habitudes mentales  n’est pas toujours facile.Un conseiller en carrière ou un coach pour vous aider à découvrir les schémas inutiles déclenchés lors d’une recherche d’emploi.

    Si vous avez aimé cet article, surtout n’hésitez pas à me laisser un commentaire

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