Catégorie : Pensées

  • Apprendre à devenir son propre coach

    Comment devenir son propre coach

    Introduction

    Le coaching de vie : un accompagnement à 360°

    Si tu es du genre débordée, que tes journées s’enchaînent sans pause, si tu n’as ni le temps ni le budget pour te faire accompagner,

    et qu’en plus tu fais partie de ces personnes qui aiment comprendre par elles-mêmes, qui préfèrent le “Do It Yourself” au “dis-moi quoi faire”…

    Dans cette article tu vas découvrir comment apprendre à devenir ta propre coach. Parce que oui, c’est possible — et incroyablement puissant.

    Qu’est-ce que l’Auto-Coaching ?

    L’auto-coaching, c’est la capacité à prendre du recul sur tes pensées.

    Plutôt que de croire tout ce que te raconte ton mental, tu apprends à observer, questionner et

    rediriger ton flot de pensées vers quelque chose de plus constructif.

    Qu’est-ce que ça veut dire en pratique? Et bien l’auto-coaching consiste à guider sa propre réflexion de manière

    structurée, à changer de perspective et à s’orienter vers une solution.

    C’est un processus qui mobilise plusieurs compétences clés comme l’autoréflexion,la capacité à prendre du recul et changer de perspective et également une capacité à prendre des décisions et à agir.

    Pourquoi l’Auto-Coaching est un outil puissant?

    Est-ce que ça t’arrive de douter de toi, d’avoir une petite voix intérieure qui critique tout ce que tu fais ?

    Moi aussi je connais ça…

    C’est normal et c’est humain.

    Parce que 90 % de notre dialogue intérieur est automatique et souvent critique.

    Et ces pensées ont un impact direct sur ton niveau d’énergie, tes émotions et tes décisions.

    Quand tu apprends à t’Auto-Coacher, tu reprends le pouvoir sur :

    • ton énergie mentale,
    • tes émotions,
    • et tes choix.

    L’Auto-Coaching te permet de sortir du pilote automatique pour agir avec plus de lucidité, d’alignement

    et de sérénité.

    Tu redeviens actrice de ton expérience intérieure, au lieu de la subir.

    Petit à petit, tu verras ton dialogue intérieur devenir plus doux, plus constructif et plus aligné avec

    la personne que tu veux être.

    Pourquoi ça fonctionne ?

    L’Auto-COACHING EST UNE PUISSANTE MÉTHODE DE QUESTIONNEMENT CENTRÉE SUR sOI.

    ​Tu vas apprendre à te poser les bonnes questions, tu deviens actrice de ta vie et tu passes à l’action, ce qui te permet de lever les freins immédiats à ta réussite et d’accéder sereinement et rapidement

    à la réalisation de ton ou tes objectifs.

    Mais pas que. En apprenant à t’auto-coacher tu vas pouvoir :

    • Transformer ton état d’esprit et activer tes ressources personnelles
    • Entretenir un Mindset (état d’esprit) CRÉATEUR et savourer une vie sereine et remplie de gratitude
    • Définir tes valeurs, tes priorités
    • Réfléchir à tes objectifs, tes envies profondes pour toi, pour ta vie
    • Prendre conscience de tes problèmes et mettre en place un plan d’action concret pour les résoudre les uns après les autres étape par étape
    • Apprendre à vivre tes émotion et à gérer tes relations

    Comment pratiquer l’auto-coaching au quotidien ?

    Voici un des outils d’auto-coaching simple et concret que tu peux commencer à pratiquer dès maintenant :

    1. Observe tes pensées

    Note ce qui tourne en boucle dans ta tête.

    Identifie les phrases ou croyances qui t’épuisent ou te font douter.

    2. Mets de la distance

    Fais une pause. Et rappelles-toi que tu n’est pas tes pensées. Que ta pensée est une interprétation possible de la cituation ou circonstance que tu vis.

    Cette prise de recul te permet de désamorcer le pouvoir émotionnel de certaines pensées.

    3. Questionne

    Demande-toi : “Est-ce que cette pensée m’aide ou me freine ?”

    “Est-ce qu’elle m’ouvre des possibilités ou m’enferme ?”

    4. Recadre ta pensée

    Cherche une alternative plus aidante et réaliste.

    Exemple : si ta pensée est “Je suis nulle », remplace là par “Je suis en train d’apprendre, et chaque pas compte.”

    En conclusion

    L’auto-coaching n’est pas une baguette magique, mais un chemin de conscience.

    Un art de se parler autrement pour reprendre le pouvoir sur sa vie intérieure.

    Chaque fois que tu t’observes avec bienveillance, que tu choisis une pensée plus aidante, tu crées un

    espace de liberté.

    Et toi quelle pensée aimerais-tu transformer aujourd’hui ?

    Dis-le moi en commentaire.

    Si ça t’interesse d’aller plus loin et d’explorer plus en profondeur l’auto-coaching et apprendre à pratiquer, le programme Lumen’Essence est fait pour ça. C’est un programme que tu peux suivre sur 1 mois ou 6 mois si tu veux travailler sur les différents domaine de ta vie. Cliques ici si tu veux en savoir plus.

  • Améliorez votre mindset avec les affirmations positives

    Améliorez votre mindset avec les affirmations positives

    Et si on arrêtait un peu de grogner et qu’on voyait la vie du bon côté ?  (suite…)

  • Rester zen durant la transition de carrière: quatre techniques pour réduire les facteurs de stress

    Rester zen durant la transition de carrière: quatre techniques pour réduire les facteurs de stress

    Les transitions de carrière peuvent être stressantes.  C’est vrai en particulier pour les PhD, qui sont souvent habitués à un environnement académique structuré. Changer de milieu peut être particulièrement déstabilisant. Mais ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas seul ! 

    Le stress envahit notre vie dans un certain nombre de catégories : le stress de recherche d’emploi; le stress du à un changement majeur; le stress de l’argent; le stress des parents; le stress du à l’environnement… En plus de tout cela, nous avons tous les jours la machine à laver en panne, la perte de son téléphone portable, la voiture qui ne démarre pas, ce type de stress du quotidien.

    Ce qui est important de savoir, c’est que tous les facteurs de stress finissent par être internes. Ils finissent par faire partie de notre processus de pensée et d’impression. 

    Dans cet article, je vous partage quatre techniques pour vous aider à gérer votre stress pendant votre transition de carrière. 

    Qu’est-ce que le stress ?

    Le stress est un état de pression mentale ou émotionnelle résultant d’exigences perçues.

    Chaque jour, nous sommes confrontés à de nombreuses circonstances exigeantes que notre organisme peut considérer comme des « menaces ».

    Lorsque nous sommes confrontés à une menace, l’hypothalamus de notre cerveau déclenche un « système d’alarme » dans l’organisme  qui nous fait réagir soit en  luttant, soit en fuyant ou encore en se figeant (paralysie).

     Cette réponse libère des hormones, dont l’adrénaline et le cortisol. L’adrénaline augmente le rythme cardiaque et la pression artérielle et donne de l’énergie.

    On distingue  deux types de stress:

    Le stress aigu

    Ce type de stress découle d’événements ou de situations spécifiques pour lesquelles nous sentons que nous avons peu de contrôle. Elles impliquent des éléments d’imprévisibilité et de nouveauté ou qui menacent notre ego. Le stress aigu n’est pas nécessairement mauvais pour nous, puisque il stimule la sécrétion d’hormones qui nous aident à gérer la situation.

    Par exemple : donner un talk  devant un auditoire déclenche plusieurs signes physiques, comme sentir son cœur battre très fort, devenir hyper vigilant, se sentir vidé. Ces signes sont le résultat de l’action des hormones du stress. C’est ce qu’on appelle le trac. Parfois on en a même besoin pour être plus efficace!

    Le stress chronique

    Ce type de stress plus pernicieux, découle de l’exposition prolongée et répétée à des situations qui nous font sécréter les hormones du stress. Le stress chronique est mauvais pour la santé, il nous affaiblit. Plusieurs chercheurs pensent que notre système de réponse au stress n’est pas fait pour être activé constamment. À la longue, il peut même mener à l’épuisement de l’organisme.

    Quand une situation est-elle qualifiée de “stressante” ?

    Pour qu’une situation soit stressante, il doit y avoir un ou plusieurs des éléments suivants qui caractérisent la situation: 

    Contrôle : Vous sentez que vous n’avez aucun ou très peu de contrôle sur la situation que vous êtes en train de vivre. Vous vous rendez quelque part mais vous êtes pris dans un énorme bouchon de circulation

    Imprévisibilité : Quelque chose de complètement inattendu se produit ou encore, vous ne pouvez pas savoir à l’avance ce qui va se produire. En tant que docteur en transition vous pouvez expérimenter du stress du fait de l’imprévisibilité sur la date à laquelle votre candidature à un poste sera retenue pour sortir enfin  de la précarité financière

    Nouveauté : Quelque chose de nouveau que vous n’avez jamais expérimenté. 

    Clairement pour le docteurs le monde des entreprises représente une inconnue de taille. Bien que vous soyez informé sur le  marche, mais tant qu’on a pas expérimenté la chose, il reste une part d’inconnu qui nous met la pression. Vous pouvez aussi etre confronté à  devoir apprendre le fonctionnement d’un nouveau logiciel ou carrément changer complètement votre façon de travailler, par exemple, passer à des horaires fixes.

    EGO : Vos compétences et votre ego sont mis à l’épreuve. On doute de vos capacités. Là encore les docteurs et post-docteurs qui ont passé des années à cumuler des compétences et expertises, peuvent ne pas comprendre qu’on leur demande plus. Ils peuvent réagir mal lorsqu’on doute de leur capacité à tenir le poste pour lequel ils ont postulé. 

    Le simple fait de s’attendre au pire…

    Les situations qui impliquent un des facteurs ci-dessus provoquent la sécrétion d’hormones du stress, de même que le simple fait d’anticiper ces situations.

    Exemple : À chaque entretien, un recruteur vous pose une question à laquelle vous ne savez pas répondre. Les fois suivantes, vous anticipez ce stress dès que vous vous préparez à un nouvel entretien.

    Anticiper une situation stressante peut être parfois pire que de vivre une telle situation car vous ruminez continuellement tout en sécrétant les hormones du stress.

    Comment gérer le stress chronique ?

    Notre perception d’une situation stressante peut varier d’un individu à un autre de même que notre réaction face à elle.

    Cela dépend de notre prédisposition au stress mais aussi de la façon dont nous avons été exposé aux situations de stress dans notre enfance. 

    Ce qui est intéressant c’est que  nous pouvons choisir la manière de réagir à une situation de stress.

    Face aux facteurs de stress vous pouvez adopter les quatre techniques ci-dessous pour traiter les facteurs de stress.

    S’adapter

    L’idée est que si vous ne pouvez pas changer une situation de stress pour laquelle vous n’avez aucun contrôle, alors vous pouvez vous changer VOUS. En d’autres mots changez vos pensées.

    Lorsque quelque chose ne se passe pas comme prévu, comme se retrouver dans les bouchons alors que vous vous rendez à un entretien important. Vous pouvez très facilement vous créer des pensées qui créent du stress, de l’agacement, de l’irritabilité, de l’impatience.

    Les pensées que vous allez avoir du genre

    « je ne vais jamais avoir le temps, je vais être en retard… »,

    je vais rater mon entretien, c’est foutu je n’aurai pas ce job

    ou encore “ j’en ai marre de ces bouchons, et de cette ville” 

    ce sont ces pensées plutôt négatives qui créent le stress.

    Au lieu de cela vous pouvez prendre conscience de ce que vous vous dites et choisir de vous adapter au stresseur, en changeant vos pensées par rapport aux circonstances.

    4 techniques pour reduire les facteurs de stress

    Vous pouvez par exemple choisir de penser “ je n’ai aucun contrôle sur la situation, je ne peux rien faire, sinon mettre ma radio et écouter de la musique”, «bon je vais arriver en retard à mon entretien ca n’est pas la fin du monde” 

    Vous pouvez aussi choisir de changer votre attitude face à la situation qui vous stresse.

    Au lieu de vous laisser submerger par l’irritation ou la colère, pourquoi ne pas choisir au contraire de rester positif. Faites PAUSE et demandez-vous est-ce que ça vaut le coup  de vous énerver à cause de quelque chose sur laquelle vous n’avez aucun contrôle ? 

    Est ce que vous  préférez dépenser toute votre énergie à vous énerver contre une circonstance sur laquelle vous pouvez pas agir?

    Cela va t-il vous aider de réagir comme vous le faites?

    Voulez-vous vous comporter comme tous ces conducteurs qui se déchaînent sur leur klaxon à cause de leur énervement?

    Accepter 

    Acceptez que la vie est parfois injuste. Qu’il y’aura toujours des circonstances stressantes pour  lesquelles vous n’avez pas contrôle.

    Posez-vous toujours la question “ est ce que j’ai un quelconque contrôle sur ce qui m’arrive?”

    Vous verrez que cela fait baisser votre stress.

    Rappelez vous, le stress est souvent une réponse interne à un événement externe. Résister à une situation,  paralyse votre esprit et donc votre capacité à raisonner. L’acceptation au contraire, libère votre esprit pour mieux réfléchir et se concentrer plus sur les solutions.

    Eviter

    Evitez les situations qui vous causent habituellement du stress. Comme éviter de prendre sa voiture si les bouchons ont tendance à vous irriter outre mesure ou changez de route.

    Altérer

    Changez la façon dont vous gérez le facteur de stress en modifiant les circonstances qui s’y rapportent pour vous donner plus de contrôle.

    La gestion du temps par exemple est une source de pas mal de stress. Imaginons que vous êtes submergé par une pile de choses à faire et que avez du mal à faire face. Vous constatez désespérément la pile augmenter. Vous procrastinez et du coup vous faites l’impasse sur les tâches importantes comme répondre à une offre d’emploi.  Résultat plus de stress.

    Dans ce cas vous, pouvez apporter une petite modification à votre façon de gérer votre temps.  Essayez différentes techniques de gestion du temps. Vous finirez bien par trouver une qui marche pour vous. 

    Et vous quels sont vos facteurs de stress et comment les gérez vous ?

    Laissez moi votre réponse en commentaire.

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  • Protégé : Pourquoi et comment faire un flot de pensées ?

    Protégé : Pourquoi et comment faire un flot de pensées ?

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  • 3 clés pour gérer le syndrome de l’imposteur

    3 clés pour gérer le syndrome de l’imposteur

    Vous sentez venir une vague de doutes sur vous-même ? 

    Vous considérez-vous comme une erreur de casting ou comme quelqu’un qui ne mérite pas d’être dans ce laboratoire de recherche ou dans cette entreprise?  

    On  vous propose le job de vos rêves, mais vous refusez sous prétexte que vous n’êtes pas prêt(e) ?

    Si vous vous reconnaissez , alors vous souffrez probablement  du syndrome de l’imposteur.

    Je vous rassure, vous n’êtes pas seul(e), nous sommes nombreux (et encore plus chez les femmes) à en souffrir.

    Que ce soit pendant votre doctorat ou en recherche d’emploi, il est courant de se sentir inquiet quant à sa capacité à réussir sa thèse ou après à trouver un emploi. Les attentes élevées que l’on peut avoir de soi-même, ainsi que les pressions extérieures, peuvent contribuer à renforcer ce sentiment d’imposture.

    Je me rappelle à l’époque où je faisais mon doctorat, j’étais constamment en prise avec des pensées négatives et le sentiment de ne pas être assez bonne pour être chercheure.

    J’avais au fond de moi, la sensation de ne pas être à ma place, d’être une “fraude”. A chaque séminaire ou colloque, j’appréhendais qu’on le découvre. Avec le recul, je me rends compte des dégâts que cela a causé sur la suite de ma carrière en recherche.

    Et ce sentiment a continué à opérer  alors que j’étais salariée en entreprise. Pourtant j’avais « réussi » – à obtenir un emploi et à tenir mon rôle mais je – n’arrivais pourtant pas à me débarrasser de ce sentiment que tout cela n’est que de la poudre aux yeux, et qu’à tout moment, je serais découverte.

    Je me disais, que je n’avais pas vraiment les bagages des personnes qui ont été formées pour tenir ce type de poste. J’avais le complexe de “l’auto-didacte”. C’est comme ça que j’ai jamais voulu prendre une plus grande responsabilité.

    Mais la bonne nouvelle, c’est que j’arrive maintenant  déjouer, ce syndrome quand il réapparait, et vous aussi vous le pouvez. Je vous explique comment dans la suite de cet article.

    Si vous ne voulez pas saboter votre carrière et vous auto-censurer en période de recherche d’emploi, alors vous avez tout intérêt à prendre conscience de ce complexe de “l’imposteur” et de le gérer du mieux que possible. 

    Dans cet article je vais vous apprendre à reconnaître ce syndrome quand il se manifeste dans votre vie et comment le déjouer.

    Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?

    Pour mieux comprendre ce qu’est le syndrome de l’imposteur, regardons un exemple rapide de la vie réelle…

    Une personne obtient un poste  prestigieux dans un cabinet d’audit, mais  elle est inondée de pensées de ne pas être assez bonne. Même si elle avait été diplômée en tête de sa classe d’une grande école, elle se sentait comme une fraude au travail. Toute la journée, tous les jours, elle était en proie à des pensées du genre:

    • Je ne sais pas pourquoi je me suis convaincu(e)  d’accepter un travail aussi exigeant. Je ne fais jamais bien sous pression. Ils ne tarderont pas à regretter de m’avoir embauché(e).
    • Tout le monde pense que je suis bonne, mais c’est juste parce que je sais cacher mes faiblesses. Ça va être tellement embarrassant quand ils découvriront que je ne suis pas ce qu’ils pensent.

    Ce flux de pensées négatives sur elle-même et ses capacités l’ont  maintenue dans un état d’anxiété et d’insécurité presque constant. Elle redoutait d’aller travailler chaque matin.

    Et en plus de toute l’anxiété et de l’insécurité,  elle était frustrée de savoir qu’elle était intelligente, qu’elle avait travaillé dur et que ses talents et sa passion étaient freinés par ces pensées d’être une fraude et pas assez bonne.

    Alors comment définit-on le syndrome de l’imposteur ?

    Selon Wikipedia: Les personnes atteintes du syndrome de l’imposteur, appelé aussi syndrome de l’autodidacte, phénomène de l’imposteur, expérience de l’imposture, expriment une forme de doute maladif qui consiste essentiellement à nier la propriété de tout accomplissement personnel. Ces personnes rejettent donc plus ou moins systématiquement le mérite lié à leur travail et attribuent le succès de leurs entreprises à des éléments qui leur sont extérieurs (la chance, leurs relations, des circonstances particulières).

    Pour résumer on peut dire que le syndrome de l’imposteur est la tendance à penser et à sentir que vous n’êtes pas assez bon même si vous savez que vous l’êtes.

    Bien que les personnes atteintes du syndrome de l’imposteur comprennent intellectuellement qu’elles ne sont pas en fait des fraudes, elles en ont néanmoins envie. Et peu importe le succès qu’elles obtiennent, elles ont tendance à le dévaloriser et à exagérer leurs faiblesses ou leurs défauts.

    Quels sont les signes et les symptômes du syndrome de l’imposteur ?

    Comment savoir qu’on a le syndrome de l’imposteur ?

    Alors que le syndrome de l’imposteur peut prendre plusieurs formes selon la personne et la situation, voici les signes ou symptômes les plus fréquemment observés chez les personnes qui se sentent comme un imposteur :

    1. Dévaloriser les succès et les forces. Vous avez l’impression d’être un imposteur. Même lorsque vous avez « réussi » – vous avez obtenu le poste, vous avez gagné la reconnaissance, vous avez remporté le prix – vous n’arrivez pas à vous débarrasser du sentiment que tout cela n’est que de la poudre aux yeux, que vous avez dû tromper tout le monde et qu’à tout moment, vous serez découvert. Vous minimisez souvent votre réussite et l’attribuez à des facteurs purement externes comme la chance.
    2. Salir son expérience ou son expertise comme refuser qu’on vous qualifie de “responsable”, vous niez votre rôle pour ne pas assumer vos erreurs.
    3. Exagérer les échecs et les faiblesses. Vous passez beaucoup de temps et d’énergie à réfléchir et à analyser vos erreurs et vos échecs. vous exagérez l’importance relative de vos échecs, vous imaginez que les gens s’en soucient plus qu’ils ne le font réellement et vous vous convainquez que les petites erreurs sont le début d’échecs beaucoup plus importants et catastrophiques à venir.
    4. Douter de soi constamment.  Vous avez tendance à avoir beaucoup de discours intérieurs négatifs , souvent sous la forme de doutes sur vous-mêmes. Vous remettez constamment en question votre propre jugement et votre propre prise de décision, ce qui conduit souvent à un sentiment d’infériorité et à une faible estime de soi. Vous vous sentez indécis en raison de votre doute de vous-même
    5. S’attarder sur les erreurs passées.Vous avez, enfance à vous attarder sur vos erreurs et à ruminer à leur sujet, souvent au point d’en devenir obsessionnelles. Vous avez du mal à accepter la moindre petite erreur commise et chaque erreur devient le centre de votre attention.
    6. S’inquiéter d’être «découvert» et d’être révélé comme une fraude. Vous passez beaucoup de temps et d’énergie mentale à imaginer ce que les autres pensent de vous, en particulier ce que les autres pourraient penser s’ils réalisent à quel point vous êtes un fraudeur. Cela conduit à des niveaux élevés d’ anxiété, de culpabilité et de honte anticipées.

    Qu’est-ce qui cause le syndrome de l’imposteur ?

    Lorsque je me suis penchée sur mon syndrome de l’imposteur, j’ai découvert en particulier, que la cause était probablement due au fait que je vivais dans une famille qui était extrêmement «axée sur la réussite». 

    Je ne peux pas dire que nous étions pauvres, mais nous étions loin d’être riches, et pour mon père, il était important que ses 6 enfants puissent réussir leurs études pour espérer décrocher un travail qui paie. Pour lui échouer dans ses études n’était pas envisageable, nous avons donc grandi avec la peur de faire face à ses critiques et jugements extrêmes, en cas d’échec. 

    J’ai alors dû travailler dur pour réussir mes études, pour faire plaisir à mes parents et obtenir leur approbation. Ce comportement a d’ailleurs persisté même à l’âge adulte.

    Les causes initiales les plus fréquentes du syndrome de l’imposteur surviennent relativement tôt dans la vie :

    • Une éducation parentale très axée sur la réussite et très critique. Un schéma courant chez les personnes atteintes du syndrome de l’imposteur est que l’un de leurs parents ou les deux avaient une approche parentale dans laquelle il y avait des critiques extrêmes, des jugements ou même de la honte pour les échecs et les erreurs. 

     

    • Une première expérience traumatisante. Lorsque les enfants subissent n’importe quel type de traumatisme, il n’est pas rare qu’ils développent un profond sentiment de honte et d’indignité fondamentale en eux-mêmes et finissent par s’identifier à la pensée qu’ils sont indignes. Par conséquent, lorsque ces enfants grandissent, quelle que soit leur réussite, cette croyance profonde en leur propre indignité peut se manifester et développer ainsi le syndrome de l’imposteur.

     

    • Un état d’esprit fixe. Un état d’esprit fixe fait référence à la conviction d’une personne que sa personnalité, ses talents et ses capacités sont relativement prédéterminés et fixés par la nature et la génétique. Cela signifie que tout échec ou erreur est souvent interprété comme un signe de déficience personnelle et de faible estime de soi. Avoir un tel état d’esprit fixe est souvent un facteur de risque de développer le syndrome de l’imposteur.

     

    • Un talent extrême par rapport à ses pairs. Un  autre schéma dans lequel personnellement je me reconnais c’est quand une personne avait d’énormes talents et capacités par rapport à ses pairs. De sorte qu’elle était souvent soumise à une pression considérable pour rester à la hauteur de son potentiel élevé. Et pour beaucoup de ces enfants, cette pression se transforme en syndrome de l’imposteur à mesure qu’ils vieillissent jusqu’à l’âge adulte.

    Il est essentiel de comprendre qu’indépendamment de ce qui a conduit une personne à développer ou à risquer initialement le syndrome de l’imposteur, presque tous les cas de syndrome de l’imposteur sont maintenus par des habitudes et un renforcement dans le présent. Et souvent, le traitement du syndrome de l’imposteur concerne davantage ces causes de maintien que les causes initiales.

    Comment déjouer le syndrome de l’imposteur 

    Maintenant que nous avons vu ce qu’est le syndrome de l’imposteur, d’où il vient et ses différentes formes ou types, il est temps de passer à l’essentiel… Comment le gérer réellement !

    Permettez-moi de commencer par dire qu’il est possible de surmonter le syndrome de l’imposteur en tout cas de le déjouer.

    Mais comme toute chose, cela demande des efforts et de la persévérance. C’est un travail sur soi quotidien.

    Les psychologues s’accordent sur le fait qu’on peut le déjouer, le dépasser dans un contexte précis, lorsqu’on a pris conscience de ce qui se jouait à l’intérieur de nous. Mais il pourra parfaitement refaire surface lorsque l’on est amené à agir dans un nouveau contexte, dans une nouvelle situation, sur un nouveau projet.

    Je me surprend encore aujourd’hui, alors que je passe du salariat à entrepreneuriat, à ressentir à nouveau le syndrome de l’imposteur, cette impression de ne pas être légitime dans cette nouvelle carrière en tant que coach entrepreneure que je suis entrain de créer.

    Je crois que la véritable clé pour déjouer le syndrome de l’imposteur est d’apprendre à identifier et à éliminer les habitudes qui le maintiennent.

    Parce que quelle que soit la cause initiale de votre syndrome d’imposteur, vous ne pouvez pas changer votre passé. Tout ce avec quoi vous devez travailler, c’est le présent.

    Voici 3  façons d’apprendre à surmonter le syndrome de l’imposteur dans votre vie et vous aider à la fois à prendre conscience de cette habitude qui alimente votre syndrome de l’imposteur et à construire un moyen meilleur et plus utile de gérer vos peurs et vos insécurités.

    Alors, allons-y !

    1. Reconnaissez que vous êtes un imposteur… comme tout le monde !

    Le problème n’est pas que vous êtes un imposteur. C’est que vous vous sentez mal de vous sentir comme un imposteur.

    Ne vous inquiétez pa d’avoir ce sentiment car nous le sommes tous à des degrés divers et à des moments differents 

    nous sommes tous en cours de réalisation. Et que les autres voient ou non notre « vrai moi » n’est pas vraiment sous notre contrôle.

    Si vous luttez contre le syndrome de l’imposteur, la première et la meilleure chose que vous puissiez faire est de ne pas vous sentir comme un imposteur ! Reconnaissez que tout le monde se sent parfois comme un imposteur. Et en fait, tout le monde est parfois un imposteur. Et que c’est une bonne chose ! C’est un signe d’ambition et de désir de grandir que nous nous poussons hors de nos zones de confort.

    Si vous n’étiez pas prêt à être un imposteur, vous n’arriveriez jamais à rien du tout parce que vous ne seriez jamais prêt à faire quelque chose pour lequel vous n’êtes pas déjà doué.

    Ce n’est pas se sentir comme un imposteur qui est le problème. C’est mal de se sentir comme un imposteur qui vous rend malheureux.

    Alors, la prochaine fois que vous vous sentirez comme un imposteur, rappelez-vous qu’il est normal de se sentir parfois comme un imposteur. Tout le monde le fait, qu’ils l’admettent bibliquement ou non.

    La clé pour échapper au syndrome de l’imposteur est de faire la paix avec votre imposteur intérieur au lieu d’essayer de résister.

    2. Cultivez l’auto-compassion

    Souvent quand on souffre du syndrome de l’imposteur, on a tendance à être assez durs envers nous-mêmes. Nous avons des attentes et des normes élevées, nous travaillons dur pour atteindre des objectifs de plus en plus élevés. Et bien que rien de tout cela ne soit nécessairement mauvais, ces tendances peuvent facilement devenir autodestructrices.

    En particulier, l’habitude d’être hypercritique et de se juger soi-même est souvent assez toxique et contribue à la persistance du syndrome de l’imposteur. Lorsque vous vous culpabilisez constamment dans votre tête avec un discours intérieur négatif et un jugement, vous créez involontairement beaucoup d’émotivité excessive comme l’anxiété, la frustration et la honte. Et gérer tout cet excès d’émotion demande beaucoup d’attention et d’énergie, et c’est toute l’attention et l’énergie que vous n’avez pas à canaliser pour faire du bon travail.

    Soyez plus compatissant envers vous-même, surtout après des erreurs ou des revers. traitez vous comme vous traiteriez un bon ami qui souffre. Au lieu d’être dur et critique, vous seriez compatissant, empathique et compréhensif. L’auto-compassion signifie simplement faire la même chose pour vous-même.

    Alors, la prochaine fois que vous vous retrouverez de l’autre côté d’une erreur ou d’un échec, posez-vous cette question :

    Si un bon ami faisait cette erreur et venait me demander de l’aide, que dirais-je ?

    Ensuite, tournez-vous vers l’intérieur de vous-même et dites-vous exactement la même chose.

    Si vous voulez vous sentir moins comme un imposteur et améliorer la qualité de votre travail, exercez-vous à être doux et compatissant avec vous-même plutôt que dur et critique.

    3. Tordez le coup à vos croyances et faites taire votre discours intérieur négatif

    Bien que l’auto-compassion soit sans doute l’antidote le plus puissant contre le jugement de soi et le discours intérieur négatif ou votre auto-critique, il existe une autre approche pour faire face au flot de pensées négatives (ou croyances limitantes) auxquelles de nombreuses personnes atteintes du syndrome de l’imposteur sont confrontées quotidiennement (voire toutes les heures !) : vous pouvez apprendre à recycler votre discours intérieur négatif pour qu’il soit moins négatif et extrême et plus constructif et réaliste.

    Alors que le flux constant de pensées “négatives” qui nous traversent la tête peut ressembler à quelque chose qui nous arrive, en réalité c’est quelque chose que nous créons nous-même. Le discours intérieur négatif, la voix dans nos têtes,  est une habitude. Lorsque nous nous parlons constamment d’une certaine manière, notre esprit considère cela comme son mode de fonctionnement par défaut, vous entraînez ainsi votre cerveau à être autocritique en vous engageant dans un discours intérieur négatif. 

    Chaque jour,  nous entretenons inconsciemment des croyances qui nous conduisent à douter, à avoir peur. Les faits ont beau être là, effectifs et objectifs, nous aurons beau nous évertuer à lister nos réussites, nos réalisations, cela ne fera pas le poids face à ces convictions profondes que nous avons vis à vis de nous-même et de nos capacités. Nous avons le sentiment que nous sommes tout simplement une imposture et que si nous baissons la garde, le monde entier va se rendre compte de la supercherie. Nous nous ancrons, bien malgré nous, dans cette peur !

    L’une des meilleures façons d’y parvenir est d’utiliser une technique appelée restructuration cognitive pour déprogrammer ces croyances négatives à propos de nous-même et programmer à la place des croyances aidantes (voir l’article qui décrit l’outil que j’utilise pour cela ). C’est personnellement ce que j’utilise le plus souvent dans mon coaching.

    Résumé et conclusion

    Le syndrome de l’imposteur est une lutte très réelle et douloureuse pour de nombreuses personnes.

    En plus de l’énorme anxiété et du stress qui l’accompagnent, le syndrome de l’imposteur est particulièrement tragique car il limite votre vie et vous amène à éviter ou à abandonner d’énormes opportunités de croissance et de richesse dans votre vie.

    Quelle que soit l’origine de votre syndrome d’imposteur, il existe probablement un certain nombre d’habitudes en vigueur dans le présent pour le maintenir. C’est finalement une bonne nouvelle car cela signifie qu’avec la bonne approche, vous pouvez identifier ces habitudes et travailler à les modifier ou à en construire de meilleures qui nourrissent votre confiance au lieu de la détruire.

    Si vous luttez depuis longtemps contre le syndrome de l’imposteur, faites-vous accompagner. En coaching individuel, je dispose d’une palette d’outils pour déprogrammer les habitudes de pensées et de comportement et programmer à la place de nouvelles habitudes cognitivo-comportementales plus aidantes.

    Mais vous pouvez, de votre côté, commencer à faire le travail seul(e).

    Je vous invite ici et maintenant à identifier quelles sont les habitudes qui maintiennent chez vous cette expérience de l’imposture.

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  • Les 7 astuces pour surmonter votre critique interne

    Les 7 astuces pour surmonter votre critique interne

    Il est 3h du matin, quelque chose vous réveille. Grrr, c’est encore cette petite voix qui te dit : « avec ton profil de théoricien tu ne trouveras jamais d’emploi dans l’industrie », « tu es trop vielle pour te reconvertir » « es-tu sure que tu veux quitter l’université ? »  « tu n’as pas les compétences pour ce poste ; «  mais tu te prends pour qui pour oser postuler à ce poste, tu vas te ridiculiser ! »

    Et non c’est pas quelqu’un qui vous parle– cela vient de l’intérieur de votre tête.

    Beaucoup d’entre nous peuvent entendre des voix dans nos têtes – nos intuitions ou voix intériorisées peuvent être positives mais beaucoup peuvent être moins gentilles. L’une de ces « voix » est le critique intérieur, ou la voix du jugement, la voix qui vous dit : « Vous n’êtes pas assez bon », « Vous ne devriez pas le faire de cette façon » ou « Vous ne pouvez pas réussir ». ‘

    Je vous rassure tout de suite, vous êtes  tout à fait normal. 

    Nous avons tous un critique en nous. C’est la voix qui nous pousse à voir le monde avec un filtre négatif ou dangereux. 

    Cela ne demande pas beaucoup d’efforts à notre cerveau pour nous présenter les critiques ou les pires scénario. 

    Et certains d’entre nous, ne se rendent même pas compte que nous avons constamment un discours intérieur négatif parce que nous le faisons tout le temps.

     Car ce flot incessant d’autocritiques peut nous paraître sans danger jusqu’au moment où nous ne faisons plus la différence entre ce que nous dit cette petite voix et la réalité. Nous finissions par la croire puis par nous détester, nous dévaluer, nous culpabiliser et sombrer dans l’anxiété voire la dépression.

    L’origine de la petite voix

    Ces mots si durs sont souvent une intériorisation des expériences faites pendant l’enfance et qui persistent à l’âge adulte. Si enfant vous avez vécu dans un environnement familial strict avec des parents aux comportements restrictifs et rejetants, comme par exemple une famille qui a interdit ou limité votre capacité à vous réjouir ou pour qui l’auto-critique est un élément fondamental de la vision de soi (« toujours se critiquer pour progresser »), alors il y’a fort à parier que vous serez plus enclin à vous évaluer plus tard de la même façon, en vous jugeant sévèrement.

    Cela peut également découler de vos comportements appris. Par exemple, la poursuite de l’excellence académique peut avoir conduit à une critique intérieure implacable. 

    Exemples de cas où l’autocritique peut se manifester

    1. Préparation à un entretien

    C’est la veille de l’entretien à ce poste si important pour vous. Vous vous êtes préparé depuis des jours, mais vous êtes convaincu que vous raterez votre entretien. Votre voix intérieure qui voit là un enjeu majeur, vous a déjà convaincu que vous n’êtes pas à la hauteur et que vous ne pouvez pas réussir , même si vous avez mis beaucoup de temps à vous préparer.

    1. Essayer une nouvelle activité physique

    Vous voyez que votre club de roller local a quelques places pour des inscriptions. Vous et un ami avez parlé de vouloir participer depuis longtemps, mais maintenant que l’occasion se présente, vous commencez à douter.

    Et si je ne suis pas assez athlétique ? Et si c’etait trop dangereux  ? Vous finissez par renoncer parce que vous pensez automatiquement que vous ne seriez pas capable de tenir sur les patins et que finalement vous n’y prendrez pas plaisir.

    Quels sont les effets de l’autocritique  ?

    Comme vous pouvez le voir dans les exemples ci-dessus, l’autocritique se dresse souvent sur votre chemin.

    Les autocritiques ne sont pas des faits, ce sont simplement des pensées que vous vous êtes programmées inconsciemment. 

    Aujourd’hui, elles sont devenues tellement enracinées en vous et dans votre façon de penser, que vous ne vous en rendez pas compte. 

    Les pensées créent les émotions et les pensées négatives induisent des sentiments de peur,  réduisent votre estime de vous-même. Du coup vous vous dévalorisez et vous vous auto-saboter. Vous vous diminuez alors qu’en vrai, vous êtes capable de plein de choses .

    Certains jours, votre voix intérieure est implacable.Quand votre autocritique prend le dessus, ça fait mal.

    Cela ne vous fait pas vous sentir bien. Cela vous aide rarement à mieux performer. Cela tue également votre curiosité et votre passion et rend difficile de maintenir l’effort au fil du temps.

    Même si c’est normal d’avoir ce critique intérieur dur parfois, c’est pas pour autant que vous devez accepter toutes ces pensées dures et négatives dirigées contre vous-même ?

    La bonne nouvelle c’est que vous pouvez l’apprivoiser en suivant ces quelques conseils ci-dessous. 

     

    le singe dans votre tete qui vous critique

    Astuces pour apprivoiser sa petite voix intérieure

    Voici 7 astuces pour apprivoiser et réduire au silence cette petite et insidieuse voix intérieure et ne plus la laisser vous contrôler!

    1) Prenez conscience de votre critique interne

    La première chose à faire, c’est de prendre conscience de ce dialogue intérieur. Lorsque vous portez attention à vos pensées intérieures, vous serez plus conscient de ce que vous vous dites. 

    Respirez profondément et accueillez tout simplement cette voix intérieure. 

    2) Explorez votre critique interne et  détachez vous- en

    Que vous dit cette petite voix exactement, quels mots, ou quelles phrases reviennent le plus souvent? est-ce que vous avez repéré des oui mais…, pas assez…vous feriez bien de … 

    Quel  est le ton utilisé? 

    Ce qui serait bien c’est de les consigner dans un journal, en faisant cela on voit mieux les critiques qui reviennent de manière récurrente et surtout cela permet de prendre de la distance par rapport à elles. 

    Notez bien ce qui se passe sur le plan physique aussi, ces pensées vont forcément générer des émotions négatives que vous allez ressentir dans votre corps, notez où est-ce que ça se passe (au niveau du coeur qui bat plus vite? de la gorge serrée ? du ventre…?).

    3) Nommez votre voix intérieure

    Donnez à la voix négative un nom et à chaque fois que vous pensez quelque chose de négatif, vous vous adressez à elle en la nommant. 

    Lorsque vous nommez cette voix qui vous critique, elle perd une partie de son pouvoir. 

    Mettons que vous l’appelez « grincheux ». Chaque fois que cette voix vous critique, imaginez que c’est « grincheux » qui vous parle. Ainsi si vous vous dites que « je suis incompétente, je ne décrocherai pas ce poste », vous pouvez vous  dire « tiens, c’est encore ce vieux grincheux qui vient me critiquer et me traiter d’incompétent et de nul ». 

    De cette façon, vous mettez de la distance entre ce que vous pensez et ce que vous êtes. Vous pouvez même vous amuser à  lui donner une voix un peu ridicule, ça permet de ne pas la prendre au sérieux et du coup votre voie intérieure perd de son d’importance. Essayez, vous serez surpris de l’effet que ça fait!

    4) Rassurez votre critique

    Le plus souvent, les critiques de notre petite voix intérieure sont fondées sur la peur, la peur de l’échec, la peur de ne pas réussir sa vie, la peur que le bonheur soit inaccessible. Or, au lieu de partager ses craintes, elle s’en prend à nous; au lieu de nous encourager, elle nous prive de notre potentiel. 

    Dans ce cas, parlez lui comme à un enfant qui a peur, rassurez-là. 

    Par exemple vous pourriez lui dire « mon vieux grincheux, je vois bien que tu as peur pour moi, je t’entends, mais sérieusement je n’ai pas besoin de toi aujourd’hui, je m’en sortirais toute seule, il n’y a aucune raison d’avoir peur ». La petite voix critique ne demande qu’à être rassurée par les faits. Si, au final, on est mieux, elle se rendra à l’évidence. Pour soutenir ce processus, vous pourriez adopter des phrases encourageantes pour vous accorder de la bienveillance et du soutien.

    5) Reformulez la critique

    Remplacez votre critique par des pensées plus positives plus encourageantes.

    Un exercice que j’apprécie particulièrement est celui qui consiste à remplacer les pensées critiques négatives par des informations plus précises. Par exemple, une pensée telle que « Je fais trop d’erreurs, je n’atteindrai jamais mon objectif » peut être contrebalancée par une déclaration telle que « J’apprends et je grandis de mes erreurs et chaque erreur est une étape vers l’atteinte de mon objectif ».

    6) Challengez vos pensées critiques

    Apprenez à reconnaître et à challenger les pensées critiques qui sont exagérément négatives. 

    Si vous pensez: « Je ne pourrai jamais quitter mon emploi et diriger ma propre entreprise », demandez-vous  est-ce que cette pensée est « vraie », quelles sont les preuves qui la soutiennent et quelles sont celles qui la réfutent. c’est encore mieux si vous notez toutes les preuves sur une feuille de papier. Examiner les preuves pour ou contre, peut aider à examiner la situation de manière plus rationnelle et moins émotionnelle ( voir l’article sur « pensées, émotions et comportement ou comment vos pensées façonnent votre réalité »).

    7) Méditez

    On ne le dira jamais assez, la méditation est un outil très puissant pour se concentrer et réduire le brouhaha dans notre tête.

    La méditation est un excellent moyen de rendre l’inconscient conscient. Cela vous aidera à prendre conscience de cette voix intérieure afin que vous puissiez la “mettre en lumière” et apporter un changement. 

     La technique de la méditation de pleine conscience peut aider à apprendre à faire taire nos bavardages et à concentrer notre attention le présent. Elle nous aide à observer nos pensées sans porter de jugement, plutôt que de nous perdre et de nous laisser emporter par leur contenu spécifique. Si nous considérons le critique intérieur comme un simple bruit dans notre tête, ces approches peuvent être vraiment utiles.

     « Vous ne pouvez pas construire la joie sur un sentiment de dégoût de soi. »  Ram Dass

    Maintenant, imaginez : à quoi ressemblerait votre vie sans cette voix négative à l’intérieur de vous ?

    Imaginez votre vie si vous reprenez contrôle sur cette voix intérieure critique!

    Attention, apprivoiser sa critique interne ne se fait pas en un jour. C’est un processus qui peut être long et qui nécessite beaucoup d’entraînement. C’est comme pour tout, c’est en persévérant  à appliquer ces conseils que vous arriverez au résultat.

     

    N’oubliez pas de partager l’article si vous l’avez aimé ou de laisser un commentaire auquel je répondrai avec plaisir.

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