Perte d’appétit, de sommeil, larmes soudaines ou irritabilité, perte de repère: ce sont bien les dernières choses qu’on s’attend à éprouver lorsqu’on on a réussi à soutenir sa thèse. 

Pourtant, l‘accomplissement de la plus grande réussite de ma vie m’a laissée dans un état le de zombie et très épuisée émotionnellement.

J’ai appris plus tard que je vivais en fait une sorte de syndrome post-partum ou dépression de l’après-thèse.

Bien qu’il ne s’agisse pas d’un diagnostic officiel, la dépression post-doctorat (ou post-thèse) est un phénomène très réel et de nombreux articles sur Internet ont été écrits à ce sujet.

Je pense qu’il est important que les futurs diplômés et doctorants se préparent à la possibilité de passer par ce syndrome du blues après avoir atteint la ligne d’arrivée, qui n’est jamais vraiment une ligne d’arrivée.

Le blues post-doctoral c’est donc ce sentiment d’être « perdu » ou peut-être démotivé à l’idée de commencer quelque chose de nouveau. 

Qu’est-ce qui provoque ce sentiment de « blues » ?

  • La première raison c’est de réaliser que tout le monde ne partage pas votre enthousiasme à l’idée d’obtenir un doctorat, ou pire encore  ne partage pas nécessairement la valeur qu’on porte au doctorat. 

 

  • La deuxième raison que je vois c’est que vous réalisez qu’un doctorat n’est pas une garantie pour une vie meilleure. Vous pourriez vous attendre à ce que les portes des postes et salaires élevés s’ouvrent automatiquement à vous.

 

  • Et enfin et pour moi la plus importante raison, c’est que vous faites face à un sentiment de perte de sens et de repère. Vous ne savez plus ou donner de la tête maintenant que vous avez atteint cet ultime objectif de décrocher votre diplôme de doctorat pour lequel vous vous êtes tant investi.  

Comment surmonter le « blues post-doctoral » ?

En ce qui me concerne, j’ai récupéré avec le temps.

J’ai pris du recul pour revoir mes valeurs et mes objectifs.

J’ai appris à reconnaître et à apprécier profondément les personnes précieuses et les choses positives de ma vie.

J’ai adopté de nouveaux passe-temps et surtout j’ai profité pleinement de la naissance de mon premier enfant, ce qui m’a aidé à remettre les choses en perspective.

Peu à peu, l’optimisme revient et vous commencez à fixer de nouveaux objectifs.

Si vous avez du mal à sortir de votre blues post-doctoral, rappelez-vous que vous n’êtes pas seul. Sachez, qu’il est normal de ressentir un blues après l’obtention d’un doctorat. Cela fait partie du processus de transition vers une nouvelle étape de sa vie professionnelle. 

Si toutefois vous avez du mal à surmonter votre état « dépressif » post-doctoral, n’hésitez pas à demander de l’aide auprès d’un professionnel ou tout simplement me contacter.

Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à me laisser un commentaire, cela me ferait plaisir 🙂

 

 

 

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