Vous avez travaillé, vous avez publié, vous avez soutenu et vous êtes passé d’un postdoctorat à un autre. Puis un jour, vous vous réveillez pour constater que le rêve d’un job dans la recherche n’est plus qu’un lointain souvenir.

Vous voila seul face à cette étape charnière de votre vie ou il vous faut quasiment vous réinventer pour trouver votre voie.

Vous vous demandez comment envisager un changement de carrière après avoir investi tant d’années dans le milieu de la recherche surtout quand vous n’avez  jamais envisagé autre chose (évidemment que non)

Alors que vous soyez sur le point de renoncer à une carrière de chercheur, ou que vous ayez déjà pris la décision de partir, voici 3 choses que vous devez savoir et que j’aurais bien voulu qu’on me dise quand moi même j‘ai du renoncer à une carrière dans la recherche.

Ne pas prendre le temps de faire le deuil

Renoncer à une carrière académique peut parfois être vécu comme une perte, pour moi c’était comme quitter quelqu’un que j’aimais encore. Je me sentais impuissante, trahie et victimisée. Et au lieu d’accepter cette perte et d’en faire le deuil, au contraire j’ai fermé les yeux en espérant que ça passe avec le temps.

Face à toute perte importante le travail de deuil s’impose. Et toute tentative de l’éviter ou de le contrôler comme si vous étiez les seuls responsables, est vain.

Au contraire, acceptez le deuil et faites confiance au processus  même si ça peut être effrayant. Le deuil est le seul moyen de guérir le chagrin.

 

Ne pas accepter de changer son identité

Le changement de carrière peut être perçu comme une menace sur son identité Pour ma part je ne voulais absolument pas abandonner qui j’étais ; une scientifique, une chercheur (e), une universitaire.

Au fil du temps, je savais que je devais pourtant me détacher de mon identité universitaire, mais je me rappelle de m’être battue longtemps pour la conserver en vain. Un jour j’ai arrêté de me battre. Je me suis résignée à ne m’identifier à personne.

Mais vous êtes plus qu´un diplôme, un titre ou une position.

Vous êtes d’abord une personne avant d’être ce « chercheur » ,  ce « docteur en astrophysique » ou tout ce que votre doctorat signifie pour vous.

Vous êtes une personne titulaire d’un doctorat avec ses valeurs, ses forces, ses faiblesses, ses passions.

Découvrez les autres aspects de votre identité. Vous déciderez alors qui vous êtes vraiment car vous n’êtes plus défini par votre travail. Et croyez moi c’est très libérateur.Se réfugier derrière ses croyances

Vos croyances peuvent restreindre votre pensée, vous empêcher de commencer une nouvelle et merveilleuse carrière au-delà de ce que vous avez connu.

En ce qui me concerne, j’étais convaincue que j’avais »raté » m’a vie » et qu’il ne fallait pas espérer trouver un job aussi vibrant et passionnant que celui de chercheur (e)! Mais c´est faux !

Identifiez quelles sont vos croyances sur le fait de travailler ailleurs que dans le milieu académique? » et questionnez les: « Qu’est-ce qui est le plus important pour vous dans la vie professionnelle ? »

De quoi avez-vous le plus peur,

  • du changement de carrière ? 
  • de ne pas avoir les compétences ? 
  • de ne pas tirer profit de votre diplôme ? 
  • de ne plus avoir des discussions enrichissantes et intéressantes intellectuellement ?

Accepter le premier job qu’on vous propose

Quand enfin on m’a proposé un job, j’ai accepté sans me poser de questions.

J’étais bien trop contente de mettre un pied dans l’entreprise et d’en finir avec le chômage.

Ce que j’aurais du faire, c’est adapter mes aspirations professionnelles à mon caractère et ma personnalité, pour ensuite aller chercher le poste qui répond à mes aspirations.

Alors autorisez vous à prendre le temps, pour réfléchir à ce que vous voulez vraiment. Faites-vous confiance et écoutez-vous.

Considérer ces étapes de manière réfléchie vous aidera à mieux vous préparer à votre transition et à la réussir.

Et surtout ne vous sentez pas obligé de le faire seul. Faites-vous aider.

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